Directrice de festival, un métier à plein temps : Hélène Fischbach, Directrice du Festival international Quais du polar de Lyon
Dans ce Carnet de l'édition #12 nos équipes ont suivi Hélène Fischbach, Directrice du Festival international Quais du polar de Lyon Directrice de festival, c'est un métier à plein temps pour une manifestation qui dure quelques jours à peine, Il...
Directrice de festival, un métier à plein temps : Hélène Fischbach, Directrice du Festival international Quais du polar de Lyon
Edmond, 10 ans, était en vacances avec ses parents et sa petite sœur quand sa maman est morte, emportée par l'océan.
De retour chez lui, à Montréal, Edmond doit affronter le regard et la compassion des autres. Il essaie de trouver un moyen d'aider sa famille.
Journaliste, publiciste et romancier, mais sociologue de formation, Hugo Léger s'est associé à Julie Rocheleau, illustratrice de bandes dessinées, pour traiter le thème de la mort d'un parent vécue par un enfant. Ensemble, ils nous montrent l'incompréhension, le chagrin, mais aussi les malentendus et le besoin d'aider, sous le regard du gamin.
C'est d'autant plus touchant que c'est traité avec beaucoup de pudeur et d'élégance, avec quelques phrases extraordinaires comme celle que je vous laisse découvrir sur la 4ème de couverture...
Le graphisme de Julie Rocheleau est très épuré (un peu façon Riad Sattouf) mais très expressif. Il cherche plus à suggérer qu'à montrer et laisse ouvertes les réponses à certaines questions.
Un livre jeunesse que je trouve très réussi !
Merci à Babelio et aux éditions Les 400 Coups de m'avoir fait découvrir le livre, son auteur et son illustratrice.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2021/12/01/les-devoirs-dedmond-hugo-legerjulie-rocheleau-les-400-coups-un-livre-jeunesse-tres-reussi/
Je viens de terminer "Quatorze juillet" de Bastien Vives. Autant le livre de Bastien Vives respire la morosité et véhicule une humeur sombre (liée aux attentats terroristes et à la mort), autant ce "Betty Boob" est tout le contraire.
Élisabeth est visitée par le crabe, elle doit subir une ablation de sein et va devoir se reconstruire contre vents et marées en perdant une partie de son identité féminine (perte de confiance et de désir de son compagnon). Mais elle ne l'accepte pas JUSTEMENT, et se révolte contre le regard des autres. Elle décide de vivre et s'épanouit à plein dans des spectacles de cabaret burlesques.
La vie transpire dans cette BD, et ça fait du bien !!
Les dessins envolés de Julie Rocheleau servent bien le propos de Véro Cazot. Vivent les couleurs :)
Très Joli roman graphique, ensoleillé, féministe, présenté comme un film muet. Il est coloré et rempli de joie de vivre malgré le sujet traité. Belle Découverte !!!!!!!!
Elizabeth est une jeune femme d’aujourd’hui, dont la vie bascule soudainement suite à un cancer et à une ablation du sein.
Après le choc de l’opération, de la mutilation, du retrait de ce sein dont elle n’arrive pas à faire le deuil, Elizabeth est très vite confrontée à une réalité désormais faite de regards en coin, de suspicion, de pitié peut-être. Au travail où elle sent tous les regards braqués sur elle, mais également à la maison où le regard de son mari a changé. Elle essaye divers substituts, perruque, prothèses, pour tenter de regagner une certaine normalité, sans grand succès.
Alors qu’elle peine à se reconnaître dans son nouveau physique, à se regarder, sans parler de l’accepter, elle se rend compte que son mari n’a plus de désir, ne la voit plus comme sa femme, que l’amour s’est envolé.
Elle décide donc de le quitter, est licenciée, sombre un peu plus chaque jour… jusqu’au moment où sa route croise celle d’une troupe de théâtre burlesque… Sa vie va alors prendre un nouveau tournant, celui de l’acceptation ?
J’ai trouvé le sujet de cette bande dessinée tout à fait d’actualité, et pourtant si peu abordé il me semble. Si je n’ai pas aimé, au début du moins, le graphisme assez criard, au fil des pages il m’a semblé de plus en plus pertinent, comme un écho à la violence ressentie par Elizabeth. Violence de la maladie, violence de la chirurgie, violence de la société, violence des sentiments.
J’ai finalement apprécié cette histoire sans parole (pas de dialogues, juste quelques mots, pancartes, panneaux, égrenés comme des petits cailloux qui montrent la voie), j’ai ressenti beaucoup de tendresse pour cette femme meurtrie, de la tristesse aussi face aux réactions hostiles et oh combien réalistes, mais de la joie pour finir, de l’espoir également, l’espoir d’une vie reprise en main, d’une possibilité de bonheur à nouveau.
https://mesmotsmeslivres.wordpress.com/2018/12/23/betty-boob-de-veronique-cazot-et-julie-rocheleau/
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