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John Galsworthy

John Galsworthy
Né dans le Surrey, en 1867, John Galsworthy est issu d'une famille d'hommes de loi et fut lui-même avocat. Peu attiré par sa profession, il publie ses premiers romans en 1898, sous pseudonyme. Mais sa véritable carrière littéraire débute en 1904 avec Les Pharisiens de l'île, où il s'attaque aux c... Voir plus
Né dans le Surrey, en 1867, John Galsworthy est issu d'une famille d'hommes de loi et fut lui-même avocat. Peu attiré par sa profession, il publie ses premiers romans en 1898, sous pseudonyme. Mais sa véritable carrière littéraire débute en 1904 avec Les Pharisiens de l'île, où il s'attaque aux classes possédantes. Une même approche critique des notables caractérise son chef-d'œuvre, La Dynastie des Forsyte. Publiée de 1906 à 1928, elle constitue une vaste fresque, de l'ère victorienne à l'entre-deux-guerres. Il meurt en 1933, à Hampstead, un an après avoir reçu le prix Nobel de Littérature.

Avis sur cet auteur (4)

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    Couverture du livre « La dynastie des Forsyte Tome 1 : le propriétaire » de John Galsworthy aux éditions Archipoche

    Anne R sur La dynastie des Forsyte Tome 1 : le propriétaire de John Galsworthy

    "La dynastie des Forsyte" nous conte l'histoire d'une famille anglaise issue de la haute bourgeoisie à l'époque victorienne. Le premier volume démarre en 1886 et s'étend sur plusieurs années. La famille Forsyte est alors composée de trois générations. On ne sait pas trop comment les membres de...
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    "La dynastie des Forsyte" nous conte l'histoire d'une famille anglaise issue de la haute bourgeoisie à l'époque victorienne. Le premier volume démarre en 1886 et s'étend sur plusieurs années. La famille Forsyte est alors composée de trois générations. On ne sait pas trop comment les membres de ce clan ont fait fortune. En tout cas, ils occupent des fonctions de notables de l'époque, tels que avocat ou avoué et siègent aux conseils d'administration de grandes sociétés. D'emblée John Galsworthy nous l'explique - ce qui d'ailleurs est un peu déroutant - la caractéristique de chaque membre du clan Forsyte, son unité de valeur est la propriété, la possession, que cela soit sur les biens comme sur les hommes. Autrement dit, les Forsyte sont avant tout des propriétaires. Et le propriétaire qui est particulièrement mis en lumière dans ce premier tome, est Soames.

    L'histoire démarre à l'occasion des fiançailles de June, petite fille de "Jolyon le vieux", le patriarche, avec Philip Bosinney, un architecte. Bosinney ne vient pas de leur milieu, il est sans le sou et démarre tout juste son activité professionnelle. Mais peu importe, June a la fortune, et avec sa famille, elle pourra rapidement lui permettre de se faire connaitre. Soames lui confie d'ailleurs la conception d'une grande maison, en dehors de Londres, à la campagne. Soames est marié à Irène avec laquelle il entretient depuis quelques temps, des relations compliquées. Irène est une grande beauté et son mari a mis du temps à la conquérir. Probablement de guerre lasse, Irène a fini par accepter de l'épouser, avec la garantie qu'elle pourrait reprendre sa liberté si elle n'y trouvait pas son compte. Les ennuis commencent à poindre puisque depuis peu, celle-ci a décidé de faire chambre à part. Et puis les rumeurs se multiplient, Irène se serait entichée de Bosinney, l'architecte de sa future demeure et accessoirement le fiancé de sa meilleure amie, June...

    Dans ce premier volumne, John Galsworthy nous fait la démonstration de cet instinct de propriété qui transcende chacun des Forsyte. Soames - dont l'échelle de valeur ne se calcule qu'en livres sterling - ne comprend pas comment Irène peut ne pas l'aimer alors qu'elle a tout. Devant cette incompréhension et face à son incapacité à communiquer, Soames va se comporter en propriétaire et faire valoir ses droits de mari. C'est un portrait implacable que nous dresse ici John Galsworthy et une véritable satire de la haute bourgeoisie anglaise de cette époque. Comme il le dénonce dans son avant-propos "l'attachement à l'ordre, à la convention et à la propriété qui prévalut sous Victoria" est excessif, et je rajouterais - surtout lorsque ce respect des conventions et de la propriété s'exerce à l'égard des femmes. Car outre la satire de la classe dominante, l'auteur met en exergue la condition féminine telle qu'elle existait à l'époque victorienne. On tolère qu'une femme puisse faire chambre à part mais il ne faudrait pas qu'une telle situation dure et Soames reprend d'ailleurs rapidement ses droits. Alors on comprend de l'avant-propos que cet ordre va évoluer au fil des romans et l'on aperçoit déjà quelques lueurs d'espoir dans ce premier volume, à travers le personnage de "Jolyon le vieux" qui reprend contact avec son fils banni des années auparavant pour avoir fait un enfant hors mariage, puis avec Irène.
    Chronique complète sur : https://riennesopposealalecture.blogspot.com/2020/11/la-dynastie-des-forsyte-le-proprietaire.html

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    Couverture du livre « La dynastie des Forsyte Tome 3 : à louer » de John Galsworthy aux éditions Archipoche

    Carrie sur La dynastie des Forsyte Tome 3 : à louer de John Galsworthy

    Et voilà, il fallait bien que ça arrive un jour, j'ai tourné la dernière page de la dynastie des Forsyte qui m'aura (bien) accompagnée durant trois tomes.
    Et une fois encore, la plume de John Galsworthy m'a prise dans ses filets.

    Ce troisième et dernier tome nous emmène environ 20 ans...
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    Et voilà, il fallait bien que ça arrive un jour, j'ai tourné la dernière page de la dynastie des Forsyte qui m'aura (bien) accompagnée durant trois tomes.
    Et une fois encore, la plume de John Galsworthy m'a prise dans ses filets.

    Ce troisième et dernier tome nous emmène environ 20 ans après le précédent. Soames, Irène et Jolyon-le-jeune ont bien vieilli, vive la nouvelle génération, incarnée par Fleur, fille de Soames, née à la fin du tome précédent, et de Jon, fils d'Irène et de Jolyon. Et que se passe-t-il quand la fille du premier rencontre le fils des deux autres et que ces deux-là tombent amoureux ? Un joyeux bordel, cela va sans dire. Leur amour survivra-t-il à l'antagonisme, que dis-je à la haine, que se vouent leurs parents respectifs ? Et oui, je vous le disais déjà lors des précédents tomes, on nage en plein Dallas avec, en prime, une plume délicate et subtile.
    Et tout comme dans les deux premiers opus, John Galsworthy, prix Nobel de littérature, nous dresse des portraits extraordinaires des personnages secondaires.

    Ce troisième tome m'a (très) légèrement moins plu que le deuxième, le meilleur selon moi. Néanmoins, la boucle est bouclée et clot magistralement cette saga, la scène de fin répondant en quelque sorte à celle qui avait initié cette trilogie.

    Je conseille très vivement de découvrir ces romans.

    EDIT: je viens de découvrir (merci Wikipedia) qu'il existe deux autres trilogies... Je viens de m'offrir, en un seul (gros) volume la deuxième, soit les romans 4, 5, 6...

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    Couverture du livre « La dynastie des Forsyte Tome 2 : aux aguets » de John Galsworthy aux éditions Archipoche

    Carrie sur La dynastie des Forsyte Tome 2 : aux aguets de John Galsworthy

    Après avoir lu le premier tome en début d'année, c'est avec plaisir et enthousiasme que je me suis laissée tenter par le deuxième. Et j'ai bien fait.

    Nous voilà plongés une douzaine d'années après la fin du premier opus. Le vieux Jolyon est mort, la belle Irene vit séparée de Soames; place...
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    Après avoir lu le premier tome en début d'année, c'est avec plaisir et enthousiasme que je me suis laissée tenter par le deuxième. Et j'ai bien fait.

    Nous voilà plongés une douzaine d'années après la fin du premier opus. Le vieux Jolyon est mort, la belle Irene vit séparée de Soames; place aussi à la troisième génération des Forsyte, Val, fils de Winifred et neveu de Soames, et Jolly, fils de Jolyon le jeune et petit-fils de feu Jolyon le vieux, en tête.
    Alors que Soames, qui souhaite désespérément avoir un fils, tente d'obtenir le divorce d'avec Irène pour se marier avec une jeune et belle petite française qui pourrait faire une bonne mère pour son enfant, il ne s'attend pas à ressentir encore de tels sentiments pour elle.
    Dans le même temps, sa soeur, Winifred, doit faire face à la désertion de son mari, parti avec une jeune danseuse non sans avoir oublié de la dépouiller de ses bijoux avant.
    Cependant, Val, tombé amoureux de Holly, se confronte à l'antagonisme de Jolly, le frère de cette dernière, qui le met au défi de s'enroler dans la guerre des Boers qui vient d'éclater.
    Bref, tout est à sa place dans le meilleur des mondes des Forsyte.

    J'ai pris mon pied dans cette lecture, tous les ingrédients y sont pour passer un bon moment.

    Si vous aimez l'humour so british, c'est pour vous.
    Si vous aimez l'atmosphère à la Downton Abbey, c'est pour vous.
    Si vous aimez les sagas familiales, c'est pour vous.
    Si vous aimez les feuilletons à la Côte ouest soupoudrés d'ambiance à la Dallas et à Dynastie, c'est pour vous.
    Enfin, si vous aimez une écriture fine et raffinée avec un soupçon de cynisme, c'est pour vous aussi.
    N'oublions pas que John Galsworthy a obtenu le prix Nobel de littérature, en grande partie grâce à sa dynastie des Forsyte.

    J'ai hâte de lire le prochain et dernier tome.

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    Couverture du livre « La dynastie des Forsyte Tome 1 : le propriétaire » de John Galsworthy aux éditions Archipoche

    Carrie sur La dynastie des Forsyte Tome 1 : le propriétaire de John Galsworthy

    Je ne connaissais absolument pas ce roman - ou plutôt cette saga, ni par la série télévisée apparemment assez connue (mais au siècle dernier), ni son auteur, pourtant Prix Nobel de Littérature, oui Monsieur!

    Il était mis en avant dans une librairie très connue d'une grande ville du Sud-Ouest...
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    Je ne connaissais absolument pas ce roman - ou plutôt cette saga, ni par la série télévisée apparemment assez connue (mais au siècle dernier), ni son auteur, pourtant Prix Nobel de Littérature, oui Monsieur!

    Il était mis en avant dans une librairie très connue d'une grande ville du Sud-Ouest de la France et mon homme me l'a offert.

    J'ai beaucoup aimé mais il faut dire que je suis très adepte des romans anglais, j'imagine très bien la brume et l'agitation londonienne.

    En quelques mots: le vieux Joylon Forsyte donne un bal en l'honneur des fiançailles de sa petite-fille chérie, June, fille de son unique fils qui avait préféré quitter femme et enfant pour vivre son amour avec une femme de moins bonne condition, ce qui a bien entendu créer le scandale dans la famille et dans la société.
    A cette occasion, Joylon invite sa très nombreuse fratrie, les frères et soeurs ne s'appréciant pas des masses mais s'accordant sur certaines choses comme médire ou s'envier les uns les autres.
    Le neveu de Jolyon, Soames, est bien entendu invité à cette fête et est accompagnée par sa très belle épouse, Irene, qui va connaître un coup de foudre avec Philip Bosinney ... le fiancé de la soirée!

    Ce premier opus se nomme le Propriétaire, et ici il faut comprendre ce mot sous un double sens, que je vous laisse découvrir!

    C'est très agréable à lire et j'ai ri à plusieurs moments.