Je n’ai qu’un mot : Sublime ! Je ressors de ma lecture touchée en plein cœur par cette bande dessinée.
Sacha, 8 ans et neuro-atypique, vit dans un monde qui n’est pas le sien. Dans son monde réel, il se mure dans le silence. Mais, dans son monde imaginaire, il devient Mitsuo, un aventurier intergalactique.
Alors, quand l’école le rejette, sa mère va déployer toute son énergie pour rentrer en connexion avec lui. Même si cela doit passer par le fait de s’enfuir avec lui et de devenir Plume, une héroïne intergalactique.
C’est une histoire émouvante, touchante, sur le courage d’une mère, prête à tout pour se rapprocher de son fils. Un superbe message de tolérance sur la différence ! Mais c’est aussi une bande dessinée qui met en images le désarroi des parents face à leur enfant différent et les écueils du système scolaire.
Les planches sont lumineuses, douces et colorées. Le passage d’un monde à l’autre est très bien mené, tout en douceur. L’alternance entre ces deux mondes donne de la légèreté à cette histoire poignante. C’est une lecture d’une grande pureté. Vous n’aurez qu’une envie en refermant « Mitsuo », retrouvez votre âme d’enfant !
C’est une lecture que je conseille pour un public adolescent et adulte même si les dessins peuvent laisser penser qu’il s’agit d’une bande dessinée jeunesse.
Une superbe découverte !!! J’ai vraiment hâte de lire la suite !
Nos ados Canadiens Naïa, Sato, Beth, Linda et Lucas, originellement partis pour une classe verte en Louisiane, se retrouvent à Boston après la chute du monde due à une invasion bactériologique qui transforme certains humains en monstres végétaux.
Grâce aux visions de Naïa et à la force du groupe qui leur permet de résister aux vagues de suicides mondiales, ils se dirigent vers la dernière stèle, celle qui les sépare encore de l'arrivée des Grands Anciens et de l'anihilation de l'espèce humaine.
C'est l'heure de l'ultime combat. Naïa espère pouvoir encore sauver Noah d'un destin tragique, mais aussi Sato !
Beth, elle, a de plus en plus de mal a supporter toute cette violence...
Les dernières pièces se mettent en place.
Il doivent tout tenter pour sauver l'humanité. Si elle le mérite...
~
Et voilà... C'est la fin.
Dernier opus de cette série débutée en 2019, nous suivons toujours ce groupe d'ados obligé de grandir bien plus vite qu'ils ne l'auraient voulu, tenus de faire face à des choix impossibles et de résister, soudés comme jamais, à la débâcle permanente du seul monde qu'ils connaissent vraiment, celui du chaos, où leur vie pourtant continue d'exister, entre prises de positions, découverte de complots sordides et amours naissantes.
Mélange de recit intimiste inclus dans une explosion Lovecraftienne, invitation a réfléchir sur le mérite d'une humanité en péril (autant le mérite que l'humanité d'ailleurs...), Jérôme Hamon (et oui, encore lui, il est partout, aaaaaaaah !) nous emmène surtout observer les interactions humaines en situation d'ultra crise, et cette aventure là m'a tenue en haleine toutes ces années.
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Le dessin de David Tako et ses couleurs lumineuses et brillantes ravissent l'œil.
Le mouvement, l'émotion y transpirent, et certains plans sont proches du cinéma sur ce dernier album particulièrement.
Les personnages marquants, attachants, sont dépeints avec vérité et intensité.
Je suis un peu triste de les laisser partir aujourd'hui...
Mais qui sait. Peut-être les reverra-t-on ?
Hein messieurs ? Dites...
"Il grandira à son rythme, quand il sera prêt. Certains arbres atteignent leur taille adulte en 2 ou 3 ans. D'autres mettent 20 ans. Pourquoi ça serait différent pour nous ?"
Il y a des histoires, qui n'ont besoin que de quelques pages, pour nous faire comprendre qu'elles vont nous emporter très loin. Sacha, 8 ans, vit dans son monde, et ne communique plus avec les autres. Alors, la société cherche des solutions, des structures, pouvant l'accueillir pour tenter de le "normaliser", et surtout de le faire « rentrer dans le moule ». Ses parents savent qu'il n'y sera pas heureux, mais entre les dettes, le travail et le regard des autres, le père démuni, et prêt à accepter cette décision. C'est alors que dans une dernière tentative désespérée, la mère de Sacha décide de fuir avec son fils, au sens propre comme au figuré.
Quel magnifique récit ! J'ai été séduite dès les premières pages, et peut-être même dès la couverture. La réalité et l'imagination de Sacha se mélangent, et nous entrons avec lui dans son univers fictif, à travers des scènes dignes des plus grands films de SF. Face à cela, il y a l'errance des parents, face au système et aux solutions inadaptées qui leur sont proposées. Je travaille moi-même avec des enfants neuro-atypique, et je sais à quel point les familles se retrouvent parfois dépossédées de leurs décisions.
Mon cœur de maman a totalement fondu en lisant ce récit plein de tendresse, d'amour et de personnages attachants. J'ai hâte de découvrir le deuxième tome, mais en attendant, celui-ci est un véritable coup de cœur.
Sacha vit dans son monde intérieur, celui de Mitsuo, son manga préféré.
Incarnant le jeune héros à la recherche de la planète Néolia accompagné de son équipage, Plume et Ed, il vit pleinement des aventures fantastiques, dangereuses et palpitantes.
Mais de l'extérieur, on ne voit qu'un petit garçon mutique replié sur lui même jouant avec ce qu'il trouve.
L'institutrice ne peut plus s'occuper de lui, son niveau scolaire est en chute libre, et il est préconisé aux parents de Sacha de le placer dans une structure adaptée.
Mais Emma, la maman de Sacha, refuse de voir son petit garçon enfermé dans une camisole chimique, isolé du monde.
Alors pour tenter de retrouver son fils, elle va fuir avec lui, tenter de recréer le lien perdu allant jusqu'à endosser le rôle de Plume, au risque de tout perdre...
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Sacha est un enfant neuro-atypique. Reclus dans un imaginaire débridé, il s'y est enfermé et ne se laisse plus atteindre.
C'est souvent ce que font les enfants, affronter le quotidien en laissant libre cours à leur imaginaire, et jouant, tout simplement.
Et puis parfois, cela va un peu plus loin. Plus profond.
Il est alors très facile de sortir d'un système qui n'a prévu que des cases uniformes, toutes qualibrées, dans lesquelles la moindre particularité n'a pas sa place.
Jérôme Hamon met en relief toutes sortes de choses ici, la difficulté de la différence, le manque de moyen, le manque de souplesse, la rigidité d'un système, et surtout l'amour profond et sans réserve d'une mère, dévorée par l'impuissance, qui va pourtant tout tenter pour atteindre son petit garçon dans les retranchements de son esprit.
Il nous parle de parentalité, de couple, d'éducation, de famille, de système, de peur et de beaucoup d'amour surtout.
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Quant au dessin de Gijé, il est tellement beau et émouvant... Chaque page est incroyable de sentiment, d'énergie et d'émotions, du mouvement aux couleurs.
Tout est bouleversant, du propos à l'image, sans tomber dans le misérabilisme mais en serrant la gorge et en espérant très fort que la 2e partie de ce diptyque se finira bien pour Sacha, et pour Mitsuo...
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