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Jean-Baptiste Poquelin

Jean-Baptiste Poquelin

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Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « L'école des femmes » de Moliere et Jean-Baptiste Poquelin aux éditions Nathan

    La Pirate sur L'école des femmes de Moliere - Jean-Baptiste Poquelin

    L'École des femmes de Molière, Nouveaux Classiques Larousse, 1965 (pièce écrite en 1662)

    Une envie soudaine de littérature du XVIIème siècle, un besoin de comédie. Cela tombe bien, j’ai gardé mes classiques étudiés au collège.

    Un barbon trahi par une ingénue, qu'il avait le ridicule et la...
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    L'École des femmes de Molière, Nouveaux Classiques Larousse, 1965 (pièce écrite en 1662)

    Une envie soudaine de littérature du XVIIème siècle, un besoin de comédie. Cela tombe bien, j’ai gardé mes classiques étudiés au collège.

    Un barbon trahi par une ingénue, qu'il avait le ridicule et la prétention de vouloir épouser, l’ayant fait élever tout en la préservant du monde, tel est le thème de cette pièce.

    Une intrigue simplement bâtie sur un quiproquo : Arnolphe se fait, par vanité, appeler Monsieur de la Souche ; ignorant ce double nom, Horace, étourdi et spontané, lui confie son amour pour Agnès et son mépris pour son rival.
    L’action proprement dite a lieu en dehors de la scène. En effet, les diverses péripéties sont racontées par les différents personnages : la série de révérences entre Agnès et Horace, le jet de pierre, le coup de pied au petit chien, les allées et venues d’Arnolphe, l’escalade et la chute…

    Un bon comique de situation à travers les mimiques et les grimaces d’Arnolphe et le bon sens de l’ingénue, les réactions du couple de valets…
    Des moments de grosse farce aussi, surtout quand Alain et Georgette entrent en scène.
    Une certaine philosophie de vie car le remède se révèle pire que la peur du mal : Arnolphe est un bourgeois qui craint d’être cocu ; c’est pourquoi il a pris en charge l’éducation d’une jeune orpheline, la tenant éloignée de tout, en faisant une sotte, ignorant tout des choses de la vie. C’est justement cette innocence qui va se retourner contre lui.

    Des personnages aux multiples travers : Arnolphe est trop précautionneux, jaloux et intrusif ; Horace est fat, naïf, écervelé et bien trop bavard ; les valets sont bornés, mais rusés dès qu’il s’agit d’argent…
    Des évolutions spectaculaires ! Agnès s’éveille à l’amour et devient de plus en plus perspicace ; Horace l’aime d’un amour sincère, ce qui le rend sympathique ; Arnolphe est prêt à tout promettre pour gagner le cœur d’Agnès…

    À noter que L’École des femmes a été jugée immorale à sa sortie car Molière s’y moquait du mariage, de la famille et de la religion et exploitait les faiblesses de l’ignorance tout en rabaissant les femmes…
    Personnellement, j’ai une lecture plus positive de cette pièce, voyant presque une posture féministe chez l’auteur, qui s’affranchit des diktats de son temps, prônant l’éducation des jeunes filles. Certains propos de Chrysalde vont dans ce sens.

    Une pièce que j’ai pris plaisir à relire.
    Seul bémol selon moi : le dénouement, un peu capillotracté, donne un fin un peu bâclé et vite expédiée. Mais c’était la mode à l’époque.

    Pour celles et ceux que cela intéresse, je donne un lien vers France Culture, pour écouter une représentation enregistrée par l'ORTF, avec Michel Aumont dans le rôle d'Arnolphe, et Isabelle Adjani dans celui d'Agnès :
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/l-ecole-des-femmes-de-moliere-dans-une-mise-en-scene-de-jean-paul-roussillon-1ere-diffusion-26-08-1973-6521512


    #lesglosesdelapiratedespal

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    Couverture du livre « Les précieuses ridicules » de Moliere et Jean-Baptiste Poquelin aux éditions Pocket

    sylvie de tauriac sur Les précieuses ridicules de Moliere - Jean-Baptiste Poquelin

    Molière nous fait toujours rire en tournant en dérision la bourgeoisie qui veut imiter la noblesse dans ses manières et son langage. Sa critique de la bourgeoisie est fine car il n'y a que le ridicule pour abaisser les prétentions d'une caste qui cherche à monter dans l'échelle sociale, mais les...
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    Molière nous fait toujours rire en tournant en dérision la bourgeoisie qui veut imiter la noblesse dans ses manières et son langage. Sa critique de la bourgeoisie est fine car il n'y a que le ridicule pour abaisser les prétentions d'une caste qui cherche à monter dans l'échelle sociale, mais les précieuses ridicules sont trop sottes pour parvenir à imiter les grands. La pièce est aussi une moquerie de ces salons féminins qui tentent vainement de jouer un rôle influent dans les milieux intellectuels et cela avec peu d'éducation. La dérision est un art chez Molière.

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    Couverture du livre « Le bourgeois gentilhomme » de Moliere et Jean-Baptiste Poquelin aux éditions Nathan

    Didinebooks sur Le bourgeois gentilhomme de Moliere - Jean-Baptiste Poquelin

    Ah, Mr Jourdain, qui cause autant de quiproquos que possibles à en perdre même ses comparses. C’est une comédie rien à redire, certes cela peut déstabilisé au premier abord, s’exprimer tout le temps en prise mais on s’y fait avec le temps.

    Il n’y a pas d’attachements spécial à un personnage...
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    Ah, Mr Jourdain, qui cause autant de quiproquos que possibles à en perdre même ses comparses. C’est une comédie rien à redire, certes cela peut déstabilisé au premier abord, s’exprimer tout le temps en prise mais on s’y fait avec le temps.

    Il n’y a pas d’attachements spécial à un personnage en particulier car on les découvre tous de façon générale. Sauf, les maîtres és musique, danse ou encore philosophie.

    Ce fut une lecture en soit agréable même si je n’ai pas voyager comme j’aime le faire lorsque je lis un livre, et cela reste n texte de théâtre point évident à lire en livre et dur de s’imaginer la pièce jouer je trouve. Cependant, cela est un Moliére et il devrait être inscrit dans les manuels scolaires qu’il faut lire du Moliére au moins une fois dans sa vie.

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