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Hugo Buan

Hugo Buan
Hugo Buan est né en 1947 à Saint-Malo où il réside. Carrière professionnelle de dessinateur dans le Génie Civil. Passionné de polar, il publie son premier roman, Hortensias Blues (en 2008 aux éditions Galodé de Saint-Malo), une enquête policière bourrée d'humour à l'imagination débordante. Il cré... Voir plus
Hugo Buan est né en 1947 à Saint-Malo où il réside. Carrière professionnelle de dessinateur dans le Génie Civil. Passionné de polar, il publie son premier roman, Hortensias Blues (en 2008 aux éditions Galodé de Saint-Malo), une enquête policière bourrée d'humour à l'imagination débordante. Il crée ainsi le personnage du commissaire Lucien Workan, fonctionnaire quelque peu en disgrâce auprès de sa hiérarchie, ce qui lui vaut d'être muté depuis Toulouse, où il a laissé sa famille, à Rennes. Ses méthodes sont encore largement désapprouvées par son nouveau patron, mais pour Workan, seul le résultat compte ! Un honnête premier succès pour l'auteur (plus de 5000 exemplaires vendus) qui embraye dès 2009 avec Cézembre noire, dans lequel « il laisse libre cours à son style débridé et si proche d'Audiard ». Ajoutons que ses ouvrages se sont retrouvés sélectionnés pour pas moins de 5 prix, parmi lesquels le Prix Michel Lebrun (au Mans) et le Prix Polar de Cognac. Suivront d'autres enquêtes de Workan, au lectorat toujours croissant. Toute la collection des enquêtes de Workan, parue aux Éditions Galodé, a été rééditée aux Éditions du Palémon.

Avis sur cet auteur (17)

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    Couverture du livre « Turbulences sur Dinard » de Hugo Buan aux éditions Palemon

    Mimosa sur Turbulences sur Dinard de Hugo Buan

    Un polar régional qui me parle!je retrouve avec plaisir les lieux de mon enfance même si le commissaire Workan"vieillit"!les dialogues que je trouve pour ma part trop abondants par rapport à la narration sont minutieusement travaillés;la pointe d'humour est toujours présente!
    Un polar que j'ai...
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    Un polar régional qui me parle!je retrouve avec plaisir les lieux de mon enfance même si le commissaire Workan"vieillit"!les dialogues que je trouve pour ma part trop abondants par rapport à la narration sont minutieusement travaillés;la pointe d'humour est toujours présente!
    Un polar que j'ai lu avec plaisir;cet aéroport où la famille a travaillé,que j'ai emprunté ,désormais déserté,m'a remplie de nostalgie.Donc,pas vraiment d'objectivité dans ma lecture plus axée sur la reconnaissance des lieux que sur l'intrigue en elle-même.

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    Couverture du livre « Les âmes noires de Saint-Malo Tome 3 : l'inconnue des grèves de Chasles » de Hugo Buan aux éditions Palemon

    Yv Pol sur Les âmes noires de Saint-Malo Tome 3 : l'inconnue des grèves de Chasles de Hugo Buan

    Troisième et ultime tome de la série Les âmes noires de Saint-Malo qui finit la trilogie en beauté. Ceux qui ne l'ont pas encore lue ne mesurent pas leur chance : celle de pouvoir la lire d'un trait en se procurant les trois tomes. Louis Darcourt et Joseph Tocagombo rencontré sur les champs des...
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    Troisième et ultime tome de la série Les âmes noires de Saint-Malo qui finit la trilogie en beauté. Ceux qui ne l'ont pas encore lue ne mesurent pas leur chance : celle de pouvoir la lire d'un trait en se procurant les trois tomes. Louis Darcourt et Joseph Tocagombo rencontré sur les champs des batailles napoléoniennes et Henri Girard un ami d'enfance forment un trio efficace et complémentaire. Et même si ce tome est un peu plus sombre que les précédents, il est émaillé de quelques notes d'humour, notamment dans les dialogues entre eux trois et parfois avec des suspects ou des témoins à la lente comprenette. Il y a aussi pas mal de références ou d'allusions, comme par exemple l'expression "le glaive vengeur" de Bernard Blier dans Faut pas prendre les Enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages, mais c'est aussi le début du titre d'un livre nommant des conspirateurs et traîtres à la Révolution, dont la tête est tombée sous le glaive (Merci Internet).

    Ce roman est aussi l'occasion de parler de l'invention de Chappe, le télégraphe avec ses sémaphores plantés dans les clochers des églises ou sur des collines. Ses signes sont déchiffrables uniquement par les initiés, mais subsistent des doutes, des peurs sur une utilisation par des gens mal intentionnés, doutes et craintes qui reviennent à chaque fois qu'un nouveau moyen de communication apparaît... Parfois justifiés, lorsqu'on voit le déversoir de haine et de peur que sont devenus certains sites ou réseaux de nos jours.

    Et bien sûr, il y a l'intrigue ou les intrigues, puisque Louis Darcourt est sur plusieurs dossiers. La recherche du ou des meurtriers, celle de sa sœur, dans une ambiance particulière, entre les républicains, les royalistes et les impérialistes. Période tendue pendant laquelle les gens ne savaient plus comment s'appeler -le "citoyen" était-il toujours de mise ?-, ne connaissaient pas vraiment les jours, le calendrier républicain était toujours en vigueur, jamais vraiment su par le vulgum pecus... Bref, tout cela est idéal pour une trilogie policière historique et lorsqu'icelle est bien écrite et racontée, aucune raison de passer outre.

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    Couverture du livre « Plus puissants que les dieux » de Hugo Buan aux éditions Palemon

    Mimosa sur Plus puissants que les dieux de Hugo Buan

    D'habitude,je dévore les polars régionaux d'Hugo Buan.Là la partie journal,construction du barrage de la Rance,m'a quelque peu ennuyée !non,que ce soit inintéressant,précise,très documentée mais trop contrastée avec l'enquête de l'équipe de Workan,pleine d'humour.
    Pourtant,j'ai croisé de...
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    D'habitude,je dévore les polars régionaux d'Hugo Buan.Là la partie journal,construction du barrage de la Rance,m'a quelque peu ennuyée !non,que ce soit inintéressant,précise,très documentée mais trop contrastée avec l'enquête de l'équipe de Workan,pleine d'humour.
    Pourtant,j'ai croisé de nombreuses fois ce sympathique auteur;de plus,je suis native de...donc les lieux me sont familiers. Peut-être que je demandais trop!

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    Couverture du livre « Sillon rouge » de Hugo Buan aux éditions Palemon

    Yv Pol sur Sillon rouge de Hugo Buan

    Ce tome 2 de la série Les âmes noires de Saint-Malo, à la très belle couverture met en scène et implante davantage le trio de policiers au sein de Saint-Malo. L'on arpente les rues de la ville et de ses alentours, l'on visite les tavernes, les débits de boissons, les lieux de débauche, mais...
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    Ce tome 2 de la série Les âmes noires de Saint-Malo, à la très belle couverture met en scène et implante davantage le trio de policiers au sein de Saint-Malo. L'on arpente les rues de la ville et de ses alentours, l'on visite les tavernes, les débits de boissons, les lieux de débauche, mais aussi les landes, les marais, au fil d'une plume très documentée. Cela pour le contexte géographique. Pour l'historique, force est de dire que pareillement, l'auteur est fort bien documenté et qu'il sait faire vivre aux lecteurs l'époque troublée : "Louis Darcourt avait connu la Monarchie royale, la République révolutionnaire avec la Constituante, la Législative, la Convention, le Directoire, le Consulat et désormais l'Empire, il fallait s'adapter, il s'adaptera." (p.28/29)

    Et puis, il y a les intrigues qui vont contraindre l'équipe à remonter le temps d'une dizaine d'années et se replonger dans la triste époque de la Terreur, celle où les exécutions étaient courantes, qu'elles rougissaient le Sillon de Saint-Malo. Époque à laquelle Justine, la sœur de Louis a disparu et qu'il a toujours espoir de retrouver, espoir en berne lorsque le squelette retrouvé pourrait correspondre à Justine.

    Hugo Buan a bâti une équipe de policiers pas banale, entre Louis, un orphelin (parents guillotinés en 1794) recueilli et adopté par un aristocrate et revenu incognito dans sa ville de naissance, Joseph, un mulâtre de l'ex-île Bourbon et Henri avant d'être policier, surtout connu pour ses combines. Et surtout, sur des intrigues et des bases historiques et géographiques sérieuses, il écrit un polar décalé empli d'humour, notamment dans les dialogues et en particulier lorsque Louis interroge des témoins, notamment une prostituée :

    "- Non... Il s'est jeté dans son puits à Saint-Coulomb ! Tout le monde pensait que c'était impossible à cause de ses cornes... Rapport à la largeur du puits, vous comprenez ? minauda-t-elle.

    - Madame Malavoine n'était pas très fidèle ?

    - Pas fidèle du tout ! C'est le genre de femme qui enlève le pain de la bouche des filles comme nous.

    - Je vois... C'est une sorte de concurrence déloyale.

    - A ce niveau-là, ç'n'est plus de la concurrence, c'est de l'acharnement !" (p.291)

    Bref, ce fut donc un vrai plaisir que de retrouver le trio de policier de Saint-Malo, de s'instruire, car Hugo Buan raconte l'histoire de la Bretagne, tout en souriant aux réparties et aux sarcasmes voire à l'ironie des uns et des autres. Si j'étais de nature impatiente, je crierais : "Vite, la suite !... ", mais je me contenterai de dire très fort : "La suite, vite !"