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https://animallecteur.wordpress.com/2017/02/12/les-enfants-du-massacre-giorgio-scerbanenco/
Si vous me suivez depuis quelques temps, vous devez savoir que je ne lis pas beaucoup de polars. Cette fois c’est l’histoire qui m’a vraiment donné envie de lire ce roman. Une histoire étrange et très glauque je vous l’accorde. Justement, vu que je ne lis pas souvent ce genre de roman autant y aller franco et ne pas faire les choses à moitié quand j’en choisi un. Bon j’avoue aussi qu’Aurélie sur son compte Instagram m’a aussi bien convaincue de le lire.
J’ai beaucoup aimé cette histoire hors norme dont on se demande comment elle a pu sortir de l’imagination d’un auteur. Les onze élèves du cours du soir sont des délinquants notables et en même temps ce ne sont que des enfants perdus qu’il faut mener sur le droit chemin. Ces jeunes ont tous la même stratégie de défense : chacun d’entre eux était présent mais ils n’ont rien vu et rien fait, ce sont les autres. Pour l’inspecteur Duca ce n’est tout simplement pas possible, ce ne sont pas ces gamins paumés qui ont pu commettre seuls ce massacre à la mise en scène absolument sordide. En tant que flic tenace, Duca va donc partir en quête de preuves et à la recherche de la vérité dans le froid et l’humidité du brouillard milanais.
C’est en écrivant cet avis que j’ai découvert que ce roman fait parti d’une série de 4 romans consacrée à Duca Lamberti: Vénus privée, A tous les râteliers, Les enfants du massacre et Les milanais tuent le samedi. Du coup j’ai une petite idée de quels seront mes 3 prochains polars…
Milan, années 60, le docteur Duca Lamberti sort de trois ans de prison qu'il a purgé pour aider une vieille dame à mourir en l'euthanasiant. A sa sortie, aidé par le commissaire Luigi Carrua, un ancien ami de son père, il se retrouve chez Mr Auseri. Ce riche industriel, persuadé que son fils a un problème de boisson, cherche de l'aide mais ne veut en rien ébruiter «l'affaire» sur la place publique. Duca - qui a une soeur et sa fille à nourrir - accepte de rencontrer le fils. Rapidement, il constate que ce n'est pas le mal qu'il faut traiter, mais ses racines, et ceci va l'amener à devenir détective.
A relire «Vénus privée» Aujourd'hui, dans la traduction de Laurent Lombard, on mesure à quel point les chefs d'oeuvres sont intemporels. Le livre n'a pas pris une ride, est toujours aussi puissant, pose des questions qui sont toujours d'actualité, et permet de voir combien de livres mauvais on a pu lire entre ces deux lectures !
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