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Fouillant les photos et la correspondance familiale, la narratrice nous conte la vie de sa tante, Madeleine, et cherche à faire la lumière sur un épisode de sa vie resté secret.
Insaisissable, infiniment discrète, cette jolie Nantaise aux airs de Michèle Morgan a vécu une partie de sa vie au Cameroun, à Douala, avec son mari et sa petite fille, Sophie. Là-bas, peinant à trouver sa place dans cette communauté d’expatriés, alors que le pays s’agite et réclame son indépendance, elle rencontre Yves.
Ce livre au style élégant et maîtrisé, est empreint du charme de l’époque. La nostalgie coule entre ses lignes. Je salue le talent de l’auteure pour les descriptions si justes, si soignées, impeccables comme son personnage, Madeleine. Oui mais voilà, Madeleine, si froide, si effacée, si triste, m’a tenue à distance. Ses contours, à l’inverse du paysage, sont devenus de plus en plus flous.
Tant de discrétion et de réserve ont fait que je n’ai ressenti ni flamme, ni tension, ni passion. J’ai survolé l’histoire avec la distance de Madeleine pour sa propre vie.
Ce livre est indéniablement délicat, subtil, parfaitement construit. Pour preuve, il a reçu le prix de l’Academie Française. Mais malgré toutes ses qualités, malgré les paroles de chanson qui nous accompagnent, malgré les dernières pages qui montent en puissance, il m’a manqué ce je-ne-sais-quoi qui coupe les fils de l’analyse et de l’intellect, et permette que l’on s’abandonne.
La véritable protagoniste de ce livre est Douala, la ville du Cameroun où une partie des colons et de l'administration française vit en dehors du temps et de l'espace et ce, à la fin des années 1950. Une femme de colons y évolue : Madeleine qui promène son spleen comme elle promène sa petite fille Sophie surnommé "la chinoise" en raison de son chapeau de paille pointu.
Ne cherchez pas une voix de roman : c'est un récit avec deux-trois passages au style romancé.
Jusqu'à la 103e pages sur 203 d'écriture, la narratrice se perd dans des hypothétiques mystères liés à sa tante Madeleine (la soeur de sa mère), d'un amour peut-être secret, d'une femme silencieuse mais probablement extraordinaire. Le style n'est pas un roman mais un récit, elle ne sait pas ce que peut être Douala des années 1950, ni l'histoire politique, ni le contexte social, ni la vie des colonies, ni même à quoi ressemblait vraiment Douala à cette époque là. On est très loin de l'Indochine de Marguerite Duras qui, même sans connaître ses étendues dévastées par la mer chaque année et ses forêts vierges, nous projette une foultitude d'images, d'émotions et de sensations. lci, dans le récit de D. Barbéris : rien. Le néant total.
Deuxième partie : l'histoire d'amour ! Et bien non, même pas une once d'amour dans un récit si atone. Le récit continue, l'autrice insert des petites parties romancées qui sortent de nulle part, mais qui sont réussies. J'ai même pensé à un moment au livre Les liaisons dangereuses avec Jacqueline en Mme de Merteuil, Prigent en Valmont et Madeleine en Mme de Tourvel. J'ai trop d'imagination.
D. Barbéris sait écrire, c'est indéniable, mais d'une écriture qui se voudrait nostalgique et mystérieuse ne ressort qu'une sensation de creux et d'ennui.
Madeleine, la tante de la narratrice, se marie à 26 ans et quitte alors Nantes pour suivre son mari au Cameroun.
Très élégante, elle ressemble à Michelle Morgan, mais elle est timide et effacée.
Elle a du mal à s'intégrer, mais à une soirée elle rencontre un homme qui ne lui est pas insensible.
Il ne se passe rien entre eux, à part quelques promenades dans Douala.
C'est à partir de photos, de lettres, de coupures de presse, que sa nièce reconstitue sa vie.
Tout d'abord, je trouve le titre mal choisi.
Il ne reflète pas du tout le contenu du livre qui nous fait découvrir Nantes et le Cameroun
C'est pas mal écrit, mais ça ne m'a pas soulevée plus que ça.
Je n'ai pas vraiment réussi à cerner Madeleine, femme assez contradictoire et somme toute pas si intéressante que ça.
Je n'ai pas vraiment compris où voulait nous mener l'auteure, et à part une description réaliste de l'ambiance et des paysages camerounais, l'histoire est plutôt fade.
Reste le style, plus que correct.
"Une façon d'aimer" raconte un amour et un destin de femme des années 1950 à nos jours. La narratrice parle de sa tante Madeleine partie avec son mari Guy "aux colonies", à Douala, au Cameroun, dans un contexte de tensions et de violences, à la veille de l'indépendance . A Douala, Madeleine rencontre un homme un peu aventurier qui pourrait devenir son amant et faire dévier le sens de sa vie. "Une façon d'aimer" est un roman délicat et un brin nostalgique. La lecture que je suis a lu ce livre avec émotion et tendresse pour les personnages et notamment l'héroïne Madeleine.
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