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J'ai eu du mal à rentrer dans ce roman, mais une fois fait, j'ai versé une larmounette à la fin. Ce n'est que vers la moitié du roman que j'ai compris, après une recherche avec mon ami Google, que ce roman faisait partie d'une trilogie et que c'était le dernier tome. En soi, le roman peut se lire sans avoir lu les autres mais c'est vrai qu'il manque un petit quelque chose, notamment autour de la panne d'électricité. Elle a occupé toute ma première partie de lecture : pourquoi il y a une panne ? comment c'est arrivé ? et c'est une explication qui n'est jamais arrivée cependant elle est peut-être dans les deux autres tomes de cette trilogie.
L'autre point qui m'a un peu dérangé dans la lecture, c'est que le narrateur/personnage principal, on ne connait de lui que le fait que c'est un homme, qu'il a quitté un endroit pour aller retrouver de la famille sur un autre point. Mais, comment il s'appelle ? à part "je", il n'est jamais appelé autrement et c'est assez déroutant.
L'histoire est agréable à lire, on suit "je" dans son périple à travers la forêt pour aller rejoindre sa famille. Durant le trajet, il va croiser la route de Olio, un jeune garçon d'une douzaine d'années. Ce dernier va s'attacher à "je" et le suivre partout. J'aime bien ce jeune, à la fois rebelle et attendrissant, têtu et attachant. Une réelle amitié se lie entre les deux personnages et on arrive à prendre la défense de l'un ou de l'autre. On voit leur évolution durant toute la lecture et la fin... Mon dieu ! Je ne vous en parle pas, je vous laisse découvrir cela !
C'est un roman qui me fait sortir de ma zone de confort, et même si j'ai eu du mal à y rentrer dedans, j'ai lu toute la deuxième moitié d'une traite. L'auteur sait nous partager ses émotions dans cette quête de survie, juste petit bémol pour moi, qui a quand même son importance quand on lit... l'absence totale de tiret de dialogue. C'est dommage car c'est peut-être un effet voulu par l'auteur mais moi, ça m'a obligé à relire des phrases plusieurs fois pour comprendre si j'étais en présence de dialogue ou de narration.
En résumé, c'est une lecture intéressante malgré quelques points négatifs et qui je pense, vaut un petit coup d'œil curieux. Ce tome peut se lire sans les 2 autres mais pour une meilleure compréhension, probablement qu'il vaut mieux lire les deux autres avant. Mais ça, c'est à vous de voir !
«On le savait que cela allait arriver, et nous étions parés. Maintenant que toutes les lumières se sont éteintes et que le monde entier se dissout en se cherchant une raison d'être, nous sommes de plus en plus nombreux et on se prépare pour la suite.
Et vous, êtes-vous prêts ?»
Sommeil.
Refus d'ouvrir les yeux.
Corneille.
Le silence, les camps de chasse, l'immensité de la forêt, les cris des bêtes, une cabane, des orages électriques, de l'aide, des jours et des jours de marche, des ordures, de l’incertitude, de l'épuisement, une rencontre, des braises, un lac, des rôdeurs, de l’aventure, des véhicules abandonnés, du désarroi, de la confiance, un voile de brume, la famille, la survie, la Station...
Le vieux monde
Le nouveau Monde.
Le temps qui s'arrête.
Le temps qui repart.
Un roman dense et intense avec une forêt omniprésente et envoûtante.
Un roman plein de tempête et de terre.
Christian Guay – Poliquin est un auteur engagé et inspirant.
Aux éditions Québécoises La peuplade, que je ne connaissais pas et qui gagnent vraiment à être connues !
Une nature envoûtante,des personnages proche de Robinson Crusoë et une écriture captivante souligne les émotions;prémonitoire?Un moment de lecture précieux!
Le hasard a voulu que je lise ce roman immédiatement après Le silence des dieux de Yahia Belaskri, deux histoires d'isolement, une aux portes du désert, puis une dont l'évolution se mesure en cm de neige.
Dans la véranda d'une maison abandonnée, alors que la neige s'amoncèle inexorablement à l'extérieur, un homme veille sur un autre homme, blessé après un accident de voiture.
Ils ne se connaissent pas et vont devoir apprendre à s'apprivoiser pour traverser ensemble l'hiver.
Servi par une très belle écriture, ce roman traduit à la perfection la blancheur aveuglante de la neige, le silence pesant, la méfiance contenue, la nature qui prend le dessus.
Il se dégage de ces pages une atmosphère compacte, oppressante. Et pourtant on n'a pas envie de le refermer !
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