Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Au-delà d’être palpitant par ses multiples rebondissements, ce classique de la littérature noire nous apprend beaucoup sur New-York mais aussi sur :
Le handicape. Bone erre dans la ville parmi les SDF. Amnésique et muet, il se retrouve impliqué dans une série de meurtres par décapitation des clochards les plus démunis.
Social. La vie des sans-abris dans New-York mais on pense aussi à ceux de nos propres grandes villes avec une multitude de personnages dont ceux qui du jour au lendemain ont vu leurs vies basculer et aussi le travail des agents de la sécurité civile, leurs maraudes et les centres d’hébergement. C’est très bien documenté et poignant.
La vie sous le bitume new-yorkais. Un univers qui passionnera tous ceux qui aiment la spéléologie ou qui sont curieux de savoir ce qui se passe sous leurs pieds quand ils visitent New-York.
Au début du XVIIème siècle les Hollandais ont commencé à creuser sous la pointe de Manhattan, et construire des aqueducs sous le quartier de Wall Street. Le sol a été creusé sans cesse depuis. « Il existe des lacs, des cours d’eau, des grottes souterraines et il s’agit là uniquement des formations naturelles. Pendant plus de 300 ans, on a construit des aqueducs, des tunnels pour le train et le métro, installé des canalisations d’eau et d’égout, des tuyaux de gaz et des câbles électriques. » Sans compter avec les fondations des immeubles. La Gare Centrale s’enfonce de 7 niveaux sous le sol et on pense qu’il y a des installations encore plus anciennes en dessous. Beaucoup de cartes ont disparu concernant cette énorme assiette de spaghettis souterraine dans laquelle naviguent des rats gros comme des chiens et des chats mutants qui n’ont jamais vu le jour… Certains tunnels ont la largeur de deux camions mis côte à côte. Sous l’Hudson river, passaient les tunnels Lincoln et Holland reliant New York au New Jersey et beaucoup d’autres niveaux sous Penn station. Et aussi des puits de sables mouvants…
Je ne déflorerai pas l’histoire haletante de ce polar qui ne se lâche pas et par lequel on apprend une foule de choses intéressantes.
Son succès planétaire est mérité!
On présente souvent George Chesbro comme un peintre des pires côtés de la société américaine, et, effectivement, sa fibre sociale affirmée l’amène en général à décrire des marginaux, des sans-abris, des personnes qui, justement, évoluent en marge de la société – je vous en reparlerai quand je m’attaquerai à la série avec Mongo le magnifique -. Mais Bone est, d’abord et avant tout, une incroyable quête d’identité. Bone est en quête de lui-même. Est-il un monstre ou un héros ? Outre le courage qu’il faut pour oser se confronter à une telle question, il se retrouve confrontée à l’humanité dans ce qu’elle compte de plus troublant : ceux qui ont fait « un pas de côté ».
Bone c’est, pour moi, un véritable roman initiatique. Confronté à un destin qu’il n’a pas choisi – comme si les dieux se jouaient de lui comme d’une marionnette -, il avance, pour se découvrir. Il s’agit, indéniablement, de l’un des livres que j’emmènerais sur une île déserte.
Très bon roman, lu d'une traite. Petits bémols: la traduction parfois un peu faible (notamment dans les dialogues) et le côté un peu "moralisateur", parfois.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Bird découvre que sa mère n'est autre que la poétesse dissidente Margaret Miu...
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement