Après son premier roman « Les malvenus », encensé par la presse, Audrey Brière met à nouveau en scène l’inspecteur Mathias Lavau et Esther Louve, ses deux personnages atypiques, cabossés par la vie. Une suite qui peut se lire indépendamment. De rapides résumés intelligemment disséminés dans cette histoire suffisent à comprendre l’histoire de chacun de ces deux personnages.
Cette nouvelle intrigue nous entraine dans le Nord de la France, à Guise, dans une communauté ouvrière unique en France, le Familistère, un immense bâtiment de verre et d’acier où sont logés les employés des fonderies Godin, fondé sur une utopie humanitaire par Jean-Baptiste André Godin.
En 1922, le meurtre de leur institutrice ébranle le Familistère. Dépêché sur place, Matthias Lavau, devenu inspecteur principal , ne peut s’empêcher d’être étonné par cet étrange endroit et cette non moins étrange façon de vivre. Le meurtre de l’institutrice est une énigme pour lui, c’est un meurtre précipité mais sans aucune empreinte. Aussi, quand d’autres meurtres se produisent avec pour lien un « billet » laissé sur place sur lequel est maladroitement écrit « je vous pardonne » et qu’entre en scène Esther Louve maintenant assistante légiste, les choses se compliquent tout en se précisant. En effet, deux ans plus tôt, Esther a été confrontée à trois meurtres ayant également en commun ce même billet. Notre équipe de choc va devoir utiliser leurs exceptionnelles capacités afin de résoudre ces meurtres. Chacun au Familistère semble cacher un secret que Mathias et Esther devront percer afin de résoudre cette enquête, si toutefois on leur en laisse la possibilité.
L’écriture envoutante et fluide d’Audrey Brière agit encore une fois et nous ensorcelle. Ce polar historique extrêmement bien documenté et travaillé nous plonge dans cette utopie unique en France qu’est le Familistère de Guise. Pour être de cette région et l’avoir plusieurs fois visité, je m’y suis parfaitement retrouvé dans ce thriller.
Après « Les Malvenus », c’est avec plaisir que j’ai retrouvé ces deux écorchés vifs que sont Mathias Lavau et Esther Louve.
L’intrigue est extrêmement bien construite avec de nombreux rebondissements . Les indices délivrés au compte-goutte pour qui sait les voir nous entraine vers un final époustouflant.
« Mauvais cœur » nous happe dés la première ligne et nous emporte jusqu’à la dernière page sans qu’on puisse s’en détacher.
Un polar lu d’une traite avec fébrilité.
Je remercie Babelio ainsi que les Editions SEUIL Cadre Noir pour cet envoi.
Novembre 1922, dans le nord de la France, l’inspecteur principal Matthias Lavau est mandaté pour enquêter sur le meurtre d’une institutrice dans un lieu insolite, le Familistère de Guise. Ce complexe, conçu comme une espèce d’« expérience sociale » par Jean-Baptiste André Godin, accueille les ouvriers qui vivent tous ensemble (ou presque car le Familistère n’est plus assez grand pour les accueillir tous). Sur place, on y trouve tout ce dont ils peuvent avoir besoin : commerces, école, piscine, pouponnat, etc. Alors que Matthias progresse dans son enquête, il est rejoint par Esther Louve, la femme qu’il aime, qui l’a quitté deux ans plus tôt sans explication. Assistante légiste, elle mène de son côté une enquête qui se révèle liée à celle de Matthias.
Le cadre historique de l’enquête est vraiment intéressant, le Familistère est presque un personnage à part entière. Le roman rappelle un peu ceux de Fred Vargas, avec un univers richement construit, des personnages atypiques aux caractères bien affirmés. Matthias est plutôt fascinant avec, notamment, sa mémoire extraordinaire. Esther, quant à elle, est un personnage torturé au passé complexe, qui a du mal à se laisser apprivoiser.
L’intrigue est habilement menée, avec des indices disséminés tout au long de l’intrigue qui laissent deviner la résolution tout en réservant quelques surprises finales plutôt bien pensées. J’ai beaucoup apprécié l’écriture avec ces descriptions détaillées (même la répétition des détails sur les tenues des personnages ou la couleur de leurs yeux finissent par lasser). Un bon roman policier que j’ai dévoré en trois jours.
Merci à Babelio et aux éditions Seuil.
Tout commence par la découverte d’un nourrisson abandonné dans la forêt, fragile mais en vie.
Des années plus tard, le cadavre de TS, un mauvais bougre qui s’est fait une longue liste d’ennemis git dans la cave d’une vieille dame. L’homicide ne fait pas de doute, si l’on considère les outrages commis sur le corps.
Mathias Lavau sera chargé de l’enquête, lui l’enfant du pays, élevé par les soeurs à l’orphelinat et qui a su à temps s’amender de ses frasques de jeunesse.
Le crime fait resurgir de vieilles histoires sordides, que tout le monde préférerait laisser enterrées.
Et il faudra toute la perspicacité de Mathias et l’expérience qu’il a acquise auprès de Bertillon, créateur de l’anthropométrie judiciaire, et de son assistante Esther pour faire le clair dans cette affaire.
Un polar dont l’intrigue complexe se construit et se déconstruit au gré des fausses pistes. Les personnages ont l’art de semer le doute. C’est suffisamment embrouillé pour ne pas trop chercher en cours de lecture et se laisser porter par la narration jusque tout s’éclaire.
Un polar agréable à lire, et qui aborde sans s’appesantir la naissance de l’anthropologie judiciaire.
350 pages Seuil 3 février 2023
Bonjour mes amis,
Je viens de finir, le très bon thriller d'Audrey Brière, Les Malvenus !
Nous sommes en 1917, et la guerre fait rage, nous sommes en Bougogne, à Haut de coeur !
TS, Thomas Sorel, est découvert la gorge tranchée dans la cave de Mélanie Gauthier, qui l'a tué ? Des ennemis ils n'en manquaient, Thomas, tous les habitants du village, sont suspects, faut dire que le village est composé d'anciens orphelins, accueillis, au couvent des Ursulines, tout comme l'inspecteur de police, Mathias Lavau, qui a fait ses armes à Paris auprès de Bertillon, qui a crée anthropométrie judiciaire, premier criminologue français ! Mathias a une excellente mémoire, et accompagné de son assistante Esther, ils vont devoir démêlés les secrets, les passions et les vices de ce village qui ne peut vivre sans le couvent !
L'enquête va de rebondissements en rebondissements, et de plus le temps n'est pas au beau fixe, il pleut, il neige !
J'ai adoré la plume de l'auteur, qui a su me tenir en haleine, parce que même si le mort est détesté, il faut un coupable ! Non ?
Et d'ailleurs pourquoi a t-il été tué, dans cette cave ?
L'atmosphère est noire, glauque, mais prenante, je lirais certainement d'autres thrillers de l'auteur !
Je mets 5 étoiles
Votre Martine
Les malvenus
Mauvais coeur
Mauvais coeur
Les malvenus Tome 1
La fracture d'âme
La noyade du phénix
Le récit des fous
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