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La vie de Hassan al-Wazzan, dit Léon l'Africain, et ses nombreux périples sont magnifiquement relatés par la plume brillante d'Amin Maalouf. Le dialogue entre les cultures et les religions (ou l'absence de dialogue), les voyages (forcés ou pas) du héros, les revirements (y compris sentimentaux) de Léon séduiront le lecteur féru d'histoire et adepte des écritures ciselées.
J'ai beaucoup aimé "Les désorientés" de l'auteur et j'espérais trouver dans ce petit essai, des choses intéressantes. Ce ne fut pas le cas. Je me suis plutôt ennuyée. Ce livre est une suite de réflexions personnelles de l'auteur qui ne m'a rien apporté. Dommage. Il faut dire qu'il date de 1998, des choses se sont passées depuis, mais il n'y a guère d'évolution.
Mais bien sûr, ce n'est que mon avis.
Un essai qui constitue une formidable révision historique via la narration des origines, des évolutions et des états actuels de quatre grands pays qui modèlent encore le paysage géopolitique du monde. Tour à tour, l’auteur, nous emmène au japon, en URSS, en Chine et aux Etats Unis d’Amérique. Richement documenté, ce voyage temporel et géographique nous est offert avec les analyses très pertinentes d’un écrivain humaniste particulièrement inspiré. A lire pour réactiver des neurones fatigués d’histoire oubliée.
Merveilleux conteur que ce monsieur Amin Maalouf.
Dès le début on se retrouve embarqué sur un ilot "relié par un fil d'argent" à la côte. le narrateur a fait ce que beaucoup d'entre nous rêvent de faire : se poser sur une île, y faire un petit job collant à une de nos passions, y avoir accès à un minimum de technologie et enfin pouvoir souffler, respirer la vie à plein poumon.
Les descriptions de la nature, des émotions et de la beauté nous entrainent, en apesanteur, vers le large. Puis, un beau jour il s'y passe une chose effrayante, plus aucune source d'énergie. Et c'est la que le conte commence. Oui, je trouve que sous couverts d'être rangé dans la rubrique des romans, on est bien dans une ambiance de conte. Un conte du XXIé siècle.
Amin Maalouf a écrit ce livre bien avant la guerre en Ukraine, avant même que la notion d'armes de destruction massive dont nous menace la Russie (et d'autres grandes nations d'ailleurs), ne soit omniprésente dans notre quotidien. J'ai adoré sa vision et ses solutions pour en tirer des leçons.
Comme il le stipule dès le début en nous abordant par une jolie mais tranchante phrase : "Parfait ! Te voici revenu des mauvaises réponses aux bonnes questions". On est ensuite happé par l'histoire qu'il a cousue / utilisée en toile de fond. Mais l'idée reste toujours la même ; "Quel monde voulons nous construire ? Et en nous appuyant sur quelles valeurs ?".
L'histoire est bien menée mais c'est surtout les deux leçons qui nous percutent en toute fin de livre, qui nous interpellent. Elles sont données sans aucune "hauteur" et pourtant tellement justes et légitimes.
Je vais de ce pas lire son roman "Le Rocher de Tanios", SON Goncourt en 1993.
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