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Alejo Carpentier

Alejo Carpentier
Alejo Carpentier (1904-1980) est un écrivain cubain majeur qui a profondément influencé la littérature latino-américaine et mondiale. Après avoir commencé des études d'architecture à Cuba, Alejo Carpentier se consacre au journalisme, mais son engagement à gauche lui vaut un séjour en prison en 1... Voir plus
Alejo Carpentier (1904-1980) est un écrivain cubain majeur qui a profondément influencé la littérature latino-américaine et mondiale. Après avoir commencé des études d'architecture à Cuba, Alejo Carpentier se consacre au journalisme, mais son engagement à gauche lui vaut un séjour en prison en 1928, avant de l'obliger à s'exiler en France. À Paris, il rencontre Queneau, Artaud, Prévert, Masson, Barrault, Éluard, Picasso& Il dirige, avec Desnos et Deharme, des émissions au Poste Parisien et à Radio-Luxembourg. Fortement influencé par le surréalisme, il collabore au journal Révolution surréaliste, fondé par André Breton. De retour à Cuba en 1939, il poursuit sa carrière de journaliste et de chroniqueur radio. En 1943, il fait un séjour en Haïti et en 1945 il s'installe à Caracas, au Vénézuela, où il vit jusqu'en 1959, avant un retour à Cuba. En 1970, il est nommé Attaché culturel de l'ambassade de Cuba à Paris. Carpentier a reçu le Prix mondial Cino Del Duca (1975), le Prix Cervantes (1977) et le Prix Médicis (1979).

Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « Le partage des eaux » de Alejo Carpentier aux éditions Folio

    voyages au fil des pages sur Le partage des eaux de Alejo Carpentier

    Le narrateur, un musicologue aux origines latino-américaines, se morfond dans sa vie d’intello new-yorkais, pleine de bruit, de superficialité, de vide. Entre son épouse comédienne qu’il croise une fois par semaine et sa maîtresse qu’il n’aime pas vraiment, il cherche un sens à sa...
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    Le narrateur, un musicologue aux origines latino-américaines, se morfond dans sa vie d’intello new-yorkais, pleine de bruit, de superficialité, de vide. Entre son épouse comédienne qu’il croise une fois par semaine et sa maîtresse qu’il n’aime pas vraiment, il cherche un sens à sa vie.

    Désœuvré, il accepte une mission qui lui est confiée par un directeur de musée : partir au fond de l’Amazonie pour en rapporter des instruments de musique primitifs. Notre homme n’est pas très emballé, mais puisque tous les frais sont payés, il décide d’y aller avec sa maîtresse pour profiter de l’excursion, quitte à acheter des répliques des instruments chez le premier brocanteur qu’il trouvera.

    Mais à peine débarqué dans la capitale (qui ressemble furieusement à Caracas), le couple doit fuir la ville et le putsch qui vient d’éclater. Les voilà réfugiés à la campagne et, à force d’ennui, le narrateur se détache progressivement de sa maîtresse et de ses futilités, pour s’attacher de plus en plus sérieusement à sa quête d’instruments authentiques.

    Au fil d’un périple au cours duquel il s’enfonce de plus en plus loin dans la jungle et y rencontre les indigènes, il se dépouille du superflu de la civilisation et de la culture pour approcher la Nature, le vrai, le beau, l’authenticité.

    « Le partage des eaux » est un voyage physique et métaphysique, dans l’espace et dans le temps, au sens où le narrateur découvre un mode de vie qui n’a guère changé depuis les origines du monde, et qui le séduit d’autant plus qu’il semble en opposition totale avec celui dans lequel il végète depuis si longtemps à New York.

    Dans le titre original (« los pasos perdidos »), le mot « pasos » se traduit à la fois par « pas » et « passages » perdus, ce qui reflète bien le cheminement indécis du narrateur sur la frontière finalement très floue entre Nature et culture, entre essentiel et confort, entre liberté primitive et carcan moderne.

    Foisonnant, caribéen, pétri de références musicales, littéraires, bibliques, ce roman érudit aux accents mythiques voire mystiques, nous embarque dans un questionnement sur les contradictions et les impossibilités des aspirations humaines, le rêve d’une autre vie, les chances que l’on saisit, ou pas.

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    Couverture du livre « Concert baroque » de Alejo Carpentier aux éditions Folio

    Manika sur Concert baroque de Alejo Carpentier

    Imaginons la rencontre de Vivaldi, Scarlatti et Haendel dans la Venise du XVIII, c'est coloré, vivant, drôle et décalé. La musique y est sublimée, le style flamboyant.

    Un roman déstabilisant par son écriture riche qui m'a un peu surprise. Un roman qui date (1978) d'où son style exigeant,...
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    Imaginons la rencontre de Vivaldi, Scarlatti et Haendel dans la Venise du XVIII, c'est coloré, vivant, drôle et décalé. La musique y est sublimée, le style flamboyant.

    Un roman déstabilisant par son écriture riche qui m'a un peu surprise. Un roman qui date (1978) d'où son style exigeant, mais lumineux, coloré.

    Une jolie parenthèse musicale et divertissante.

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    Couverture du livre « Concert baroque » de Alejo Carpentier aux éditions Folio

    Littéraflure sur Concert baroque de Alejo Carpentier

    Un livre qui porte bien son nom. Hélas le concert devient cacophonie et le baroque glisse trop souvent dans le rococo. Il reste des pages délicieuses où la musique des mots emporte tout sur leur passage et fait fi du sens de l'histoire.

    Un livre qui porte bien son nom. Hélas le concert devient cacophonie et le baroque glisse trop souvent dans le rococo. Il reste des pages délicieuses où la musique des mots emporte tout sur leur passage et fait fi du sens de l'histoire.