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Eden est ma deuxième expérience avec Alain Claret. La première m’avait laissée pantoise. Si la seconde s’est avérée plus intéressante, j’ai retrouvé dans le roman des aspects qui m’avaient profondément irritée auparavant. Le style d’Alain Claret est, au mieux, orné, au pire, complètement baroque. J’ai été agacée par un recours que j’ai trouvé compulsif à l’épithète et à la comparaison, qui alourdit considérablement la narration. C’est dommage, car cette fois, j’avais accroché côté trame, appréciant cette ambiance très actuelle et ce portrait contemporain d’une mafia dont les valeurs ne sont plus celles du Parrain, mais du libéralisme économique. Les personnages sont assez convaincants, mais là encore je trouve que l’auteur en fait trop, surtout du côté de Juana, sorte de sorcière aztèque des équations économiques. Encore une fois le trip mystique est au rendez-vous.
Avec Eden, l’auteur n’a pas réussi à me convaincre. Je ne dirais pas que le livre est mauvais, ce n’est pas vrai, néanmoins, je ne parviens pas à adhérer à un style qui me semble passablement ampoulé. Côté polar un peu littéraire, un peu travaillé, je trouve davantage mon compte chez des gens comme Fred Vargas ou Antonin Varenne, ou chez des nordiques comme Gunnar Staalesen. Après deux échecs consécutifs, je ne retournerai pas vers Alain Claret.
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