Quand Lapinot se réveille en pleine forêt, il n'en croit ni ses yeux ni ses oreilles... un gros bonhomme, vêtu de braies bleues et blanches et affublé d'un casque l'apostrophe : « Astérix ! ». Lapinot, incrédule, laisse ce curieux personnage en plan et poursuit son chemin. Une malencontreuse rencontre avec une patrouille romaine puis les soins donnés par Panoramix - qui évidemment, lui fait boire de la potion magique - achèvent de le convaincre : il semble bien qu'il ait été téléporté chez les irréductibles Gaulois. Et bizarrement, même Toutatis est de la partie !
Distribution de baffes à gogo dans ce nouvel Astérix, Heu Lapinot, enfin Lapinix....
Lewis Trondheim s'amuse avec l'univers d'Uderzo et Goscinny, après avoir joué avec Spirou et Fantasio il y a quelques années dans l'accélérateur atomique. Et on rit, des jeux de mots pourris, des clins d'oeil aux albums officiels du petit gaulois, du détournement de la violence dans son expression la plus réaliste finalement.
J'attends avec impatience un Lapinot hommage à Lucky-Luke, dans la continuité de celui de Bouzard :)
Un gros délire type "Parodie" d'Asterix avec l'univers loufoque de Lapinot.
Ça donne un bel album bien fun et cool, qui laissera quelques marques, notamment sur les soldats romains (on ne verra plus les batailles de la même manière).
Le fond de l'histoire est toujours basé sur cette potion magique qui génère quand même bien des tracas à ce peuple d'irréductibles.
Un album bien cool et fun, dans un univers parodique.
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