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Il est avantageux d'avoir où aller

Couverture du livre « Il est avantageux d'avoir où aller » de Emmanuel Carrère aux éditions P.o.l
  • Date de parution :
  • Editeur : P.o.l
  • EAN : 9782818038765
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

«Il est avantageux d'avoir où aller»:quand on lui demande son avis, c'est une des choses que répond le Yi-King, l'antique livre de sagesse chinoise. Alors on 'y va. Le premier des reportages qu'on trouvera ici se lance sur les traces de Dracula en Roumanie, après la chute de Ceausescu. L'un des... Voir plus

«Il est avantageux d'avoir où aller»:quand on lui demande son avis, c'est une des choses que répond le Yi-King, l'antique livre de sagesse chinoise. Alors on 'y va. Le premier des reportages qu'on trouvera ici se lance sur les traces de Dracula en Roumanie, après la chute de Ceausescu. L'un des derniers se mêle aux riches et aux puissants du monde réunis au Forum de Davos.
Entre les deux, il y a beaucoup de patrouilles sur le front de l'Est, dans le chaos postcommuniste, des récits de procès criminels, des projets de films, des éloges de livres aimés, une vie du mathématicien Alan Turing, une rencontre désastreuse avec Catherine Deneuve et même une série de chroniques un peu porno écrites avec une délicieuse sensation d'impunité pour un magazine italien. Le tout peut se lire aussi comme une sorte d'autobiographie.

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Avis (3)

  • Si j'ai aimé l'écriture de l'auteur, malheureusement, je ne suis pas parvenu à m'intéresser à ses chroniques. A force de le prendre, de lire quelques pages, de le reposer, de le reprendre, j'ai fini par reposer ce livre pour de bon.
    Le côté journalistique de ce livre m'a lassé.
    Mais je ne...
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    Si j'ai aimé l'écriture de l'auteur, malheureusement, je ne suis pas parvenu à m'intéresser à ses chroniques. A force de le prendre, de lire quelques pages, de le reposer, de le reprendre, j'ai fini par reposer ce livre pour de bon.
    Le côté journalistique de ce livre m'a lassé.
    Mais je ne déclare pas forfait ; je tenterai à nouveau cet auteur avec, cette fois, un vrai roman.

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  • Depuis "Un roman russe" (ma première rencontre avec l'auteur), je lis systématiquement les ouvrages publiés par Emmanuel Carrère. Je suis fascinée par la plume de l'écrivain-journaliste, autant que par les thèmes qu'il évoque. Je me suis régalée à la lecture de "Il est avantageux d'avoir où...
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    Depuis "Un roman russe" (ma première rencontre avec l'auteur), je lis systématiquement les ouvrages publiés par Emmanuel Carrère. Je suis fascinée par la plume de l'écrivain-journaliste, autant que par les thèmes qu'il évoque. Je me suis régalée à la lecture de "Il est avantageux d'avoir où aller", dans lequel il nous fait partager ses thèmes de prédilection.
    Il ne s'agit pas d'un roman (l'auteur a abandonné ce genre littéraire) mais d'un recueil d'articles de journaux parus entre 1990 et 2015. Ces articles se suivent mais ne se ressemblent pas. Le contraste est d'ailleurs parfois saisissant. Un exemple : neuf chroniques érotiques pour un magasine italien sont suivies d'un article sur la mort d'enfants au Skri Lanka, lors du Tsunami de 2004. Tout un registre d'émotions nous traverse lors de la lecture de ce recueil. J'ai préféré étaler la lecture sur un mois, un lisant au maximum trois articles chaque jour.
    Plusieurs billets sont en lien avec la Russie post-communiste. Il faut savoir que l'auteur a des racines russes et que sa mère, historienne, est une éminente spécialiste de l'URSS. Parmi les articles "russes" on trouve un billet sur Limonov, personnage emblématique auquel l'auteur a consacré un roman. J'ai bien aimé également la note d'intention d'un projet de film russe, qui n'est pas allé jusqu'au bout, mais dont l'idée était intéressante. Dans le registre russe, il est également question d'un ancien prisonnier roumain de la seconde guerre mondiale qu'on a retrouvé dans un hospice russe, 50 ans après la fin de la guerre.
    L'article qui m'a le plus marqué est celui consacré aux relations entre une photographe professionnelle et une jeune "paumée". La photographe a suivi la jeune femme dénommée Julie, pendant de nombreuses années. Elle réalisait des clichés de Julie, qu'elle exposait. Emmanuel Carrère raconte la triste vie de la jeune femme et sa déchéance progressive. La photographe lui vient parfois en aide mais leur relation reste professionnelle. L'auteur fait ressortir ce que cette relation a de dérangeant. Il nous fait réfléchir à la question suivante : faut-il photographier la misère ?
    Dans plusieurs articles, l'auteur évoque ses livres de chevets ou les auteurs qu'il admire. Parmi ces billets, j'ai adoré celui consacré à "L'homme Dé". Emmanuel Carrère a mené une enquête sur l'auteur de ce livre culte, enquête qui l'a conduit jusqu'au Etats-Unis.
    Vers la fin du roman, dans un article intitulé "Ressemblance" l'auteur nous éclaire sur son choix d'être "présent" dans ses récits. Partant du principe qu'il est impossible pour un auteur de non-fiction de de faire preuve d'une totale neutralité, il trouve plus honnête de faire entendre sa voix et de livrer le "making off" du récit. Personnellement, j'apprécie cette démarche chez Emmanuel Carrère. Il parvient à créer avec le lecteur une sorte d'intimité très singulière.
    Je ne vais pas vous résumer chacun des articles de ce livre, il y en a 33...
    Je suis triste d'avoir fini ce recueil mais impatiente de découvrir le prochain livre d'Emmanuel Carrère (dans quelle aventure va t'il nous embarquer ?)

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  • Ca commence comme une déception. Le nouveau livre d'Emmanuel CARRERE n'est pas un roman. Ni une de ses "non-fictions" dont il a le secret et auxquelles il nous a rendu addicts depuis de nombreuses années. Mais les déceptions comme les enthousiasmes sont parfois de courte durée. "Il est...
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    Ca commence comme une déception. Le nouveau livre d'Emmanuel CARRERE n'est pas un roman. Ni une de ses "non-fictions" dont il a le secret et auxquelles il nous a rendu addicts depuis de nombreuses années. Mais les déceptions comme les enthousiasmes sont parfois de courte durée. "Il est avantageux d'avoir où aller" est un recueil d'articles, conférences, compte-rendu édités ça et là tout au long de la carrière de l'auteur. Mais dès les premiers mots, le premier thème abordé, on entend la voix incroyable du conteur qui nous ferre comme un malheureux poisson . Emmanuel CARRERE pourrait écrire la notice du Doliprane qu'elle nous paraitrait tout à coup comparable à de la grande littérature russe. Et je ne choisis pas la littérature russe au hasard, car de la Russie il en est beaucoup question dans ce recueil. Mais d'articles en textes confidentiels c'est l'ensemble de la bibliographie de CARRERE qui est revisité, comme seuls les grands auteurs savent le faire. Nous retrouvons Jean-Claude Roman, Limonov, l'apôtre Luc et les Russes, bien entendu les Russes, le Tsunami, la mort, l'angoisse...CARRERE nous la fait à l'envers. Il nous la raconte autrement. Il revisite et nous invite. Il nous comble au point que l'on voudrait continuer à trainer dans les coulisses mentales de toute son œuvre, unique, exceptionnelle et somptueuse.

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