Des textes qui vous sont adressés et seront ajoutés ici dès que nous les recevrons (Article mis à jour le 8 juillet 2020)
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Laurent Binet nous dévoile les ouvrages qui lui ont permis d'élaborer son roman "Civilizations"
On aime, on vous fait gagner le roman le plus original de la rentrée !
Laurent Binet raconte son été - Une saison d’écrivains, épisode 1
Roman historique sur la seconde guerre mondial autour de l'opération Anthropoïde, le roman a été adapté en film. Une intrigue qui mêle réel et fiction, ce premier roman de Laurent Binet est instructif, passionnant, on retrouve beaucoup de récit sur l'occupation allemande en France, le débarquement, sur Auschwitz, la bataille d'Angleterre et l'opération Valkyrie mais peut de récit sur la Finlande avec son occupation et comme ici l'opération Anthropoïde qui se déroule en République Tchèque.
"Ceux qui sont morts sont morts, et il leur est bien égal qu'on leur rende hommage. Mais c'est pour nous, les vivants que cela signifie quelque chose. La mémoire n'est d'aucune utilité à ceux qu'elle honore, mais elle sert celui qui s'en sert. "
Avec ce roman épistolaire, je sors clairement de ma zone de confort ! J'ai eu du mal à m'immerger dans cet univers de la Renaissance italienne où l'art est au cœur de ce livre.
Tout commence avec l'assassinat du peintre Pontormo après avoir peint une Vénus dévêtue au visage de la fille du Duc. Scandale à Florence !
Ce sacrilège suscite une enquête passionnante menée par divers protagonistes à travers des échanges de lettres.
Avec beaucoup de personnages et une écriture soutenue, cette lecture m'a demandé une certaine concentration.
Finalement, au fil des chapitres, j'ai été emportée par cette histoire.
Un roman où les intrigues, rebondissements et émotions sont au centre de ce récit qui captivera les amateurs de peinture.
Les quatre voix nous plongent intensément dans cet ouvrage original, à la limite du polar.
J'ai retrouvé avec grand plaisir la voix de Françoise Cadol, que j'apprécie
énormément.
C'est pour moi une expérience de lecture qui m'a plu, mais sans me passionner, en raison des thématiques abordées dans ce livre.
https://www.instagram.com/claudia.passionlivres/
Un texte épistolaire, il fallait oser. Souvenir d'un des seuls romans épistolaires que j'aie lu, les fameuses "liaisons dangereuses", souvenir de lecture lycéenne.
Souvenir d'avoir lu les textes de Vasari, peintre, architecte et historien de l'art, je me souviens de ses portraits de peintre, pas toujours tendre dans ses chroniques.
Laurent Binet lui en fait un personnage central de son roman épistolaire : nous sommes à Florence en 1557 et à travers 176 lettres, nous allons essayer de comprendre comment est mort Pontormo, un vieux peintre qui travaillait de puis plusieurs années sur des fresques et qui a été retrouvé mort. Vasari va être chargé par le duc de Florence, de retrouver le ou les coupables. A travers les différentes lettres échangées, nous allons alors découvrir plusieurs intrigues, amoureuses, politiques, artistiques : nous croisons Marie, la fille du duc, qui écrit à sa tante, Catherine de Médicis, qui est à Paris, Michel-Ange, en exil à Rome. Et au fur et à mesure de la lecture des lettres, nous allons découvrir ce monde d'intrigues et finalement savoir qui a poussé le peintre au bas de l'échafaudage. Il y a aussi des références politiques, artistiques (les différents métiers autour des grands Maîtres), les rivalités entre les "grands" mais aussi les "petits" : des mariages arrangés, des fuites amoureuses, des rivalités entre peintres, entre corps de métier.
Un texte qui se dévore et dans lequel nous apprenons beaucoup que ce soit sur des événements politiques, culturels, religieux, artistiques.
Un polar historique épistolaire réussi et un sacré moment de bonheur de lecture.
#Perspectives #NetGalleyFrance
Florence 1557. Dans la chapelle où il réalisait dans le plus grand secret depuis plus de dix ans des fresques controversées, le peintre Pontormo est retrouvé mort au petit matin.
Il ne fait aucun doute qu'il s'agit du assassinat. Aussi Vasari est mandaté par Cosimo de Médicis pour mener l'enquête. Vasari qui n'est autre que le premier rédacteur d'une histoire de l'art. Le premier également à avoir parlé de renaissance italienne doit tenter d'élucider ce crime.
Dans le même temps, circule un tableau du même Pontormo qui représente un nu féminin au visage de Maria de Médicis. Il est indispensable de le trouver et de le détruire avant qu'il ne puisse nuire non pas tant à la jeune femme mais aux projets de son père qui souhaite la marier promptement.
Sous forme de roman épistolaire, le narrateur fait entrer en scène une douzaine de personnages, acteur ou témoin, délateur ou complice, artiste ou artisan, prince ou religieux, fille ou femme, chacun à un rôle à jouer.
Catherine de Médicis reine de France rêve de déstabiliser Florence et s'attaque au pouvoir de son royal cousin. Alliée à Piero de Strosi, elle va tout tenter pour causer la chute de la famille Médicis.
Pendant ce temps, les rivalités entre les grands maîtres de la renaissance vont s'exacerber. Dans les couvents, les sœurs sont nostalgiques de l'époque pourtant sans pitié du moine Savonarole et le pape Paul IV rêve de cacher les œuvres trop osées des grands artistes tels Michel-Ange et les fabuleuses fresques de sa chapelle Sixtine.
Une enquête rondement menée même si le style épistolaire lui impulse un rythme très particulier auquel le lecteur de polar n'est pas forcément habitué. Cela donne quelques lourdeurs et il m'a semblé quelques redondances.
Mais cela aplani les inégalités entre les personnages. Car quelle que soit sa position sociale, de l'artisan broyeur de couleurs à la reine, la première personne imposée par les lettres les place à un même niveau d'égalité.
Sans que cela ne se sente trop tout au long du roman, j'ai aimé la façon dont l'auteur a travaillé le sujet, histoire, art, politique, société, tout est abordé avec intelligence et justesse.
Dans cette lecture audio j'ai aimé le fait que le livre soit lu à quatre voix. Cela donne vie, du rythme, éveille l'intérêt et incarne particulièrement chaque série de personnage. J'ai aimé en particulier les différentes voix féminines qui retranscrivent bien les nuances entre les femmes fortes, reine et fille de Cosimo, et les religieuses. Le fil conducteur, les différents personnages sans distinction de classe sociale, tous ont leur poids et leur rôle à jouer et une voix pour les porter.
https://domiclire.wordpress.com/2024/03/03/perspectives-laurent-binet/
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