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Jane Smiley

Jane Smiley

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Avis sur cet auteur (17)

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    Couverture du livre « Un métier dangereux » de Jane Smiley aux éditions Rivages

    Spitfire89 sur Un métier dangereux de Jane Smiley

    Cosy western féministe au rythme effréné, l'héroïne attachante et charismatique va se poser des questions, soupçonner les personnages qu'elle rencontre en se demandant qui est capable de commettre de telles crimes.
    Jane Smiley va a contre courant dans le positionnement de sont héroïne qui...
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    Cosy western féministe au rythme effréné, l'héroïne attachante et charismatique va se poser des questions, soupçonner les personnages qu'elle rencontre en se demandant qui est capable de commettre de telles crimes.
    Jane Smiley va a contre courant dans le positionnement de sont héroïne qui sort des sentiers battus pour cette époque américaine du grand ouest sauvage. On y découvre l'envers du décor, un beau portrait d'Eliza .

    Lecture d'émancipation féminine, vent de liberté, des références à Edgar Alan Poe, une lecture captivante mais le final est rapide mais aussi a tirer un peu par les cheveux.

    Une lecture sympathique dans l'ensemble, parfois piquant, un récit qui mêle suspense et western.

    "Eliza pensa à Peter. Il était le seul homme qui l’eût jamais mise mal à l’aise. Mme Parks ajouta : "C’est un monsieur plutôt âgé. Et qui n’est pas, disons, favorisé par la nature. D’après ce que j’ai compris, il fait de son mieux, mais cela l’épuise. S’il vient ici, il a peur de ne plus avoir la force de rentrer chez lui.
    – Je pense que me rendre chez lui serait plus charitable."
    La maîtresse du bordel sourit. " En effet. Et plus lucratif. ""

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    Couverture du livre « Un siècle américain t.3 ; notre âge d'or » de Jane Smiley aux éditions Rivages

    Sandrine Fernandez sur Un siècle américain t.3 ; notre âge d'or de Jane Smiley

    Au gré des aléas de leur vie, et du monde, les Langton se sont dispersés, séparés mais se retrouvent parfois pour un mariage, un enterrement, une envie de se réunir pour fêter Thanksgiving. L’exploitation agricole de l’Iowa existe toujours mais les dettes s’accumulent et les descendants de...
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    Au gré des aléas de leur vie, et du monde, les Langton se sont dispersés, séparés mais se retrouvent parfois pour un mariage, un enterrement, une envie de se réunir pour fêter Thanksgiving. L’exploitation agricole de l’Iowa existe toujours mais les dettes s’accumulent et les descendants de Walter préfèrent se faire la main à Walt Street plutôt que dans les champs de maïs.

    Troisième et dernier volet du Siècle américain de Jane Smiley. Plus contemporain, ce tome court de 1987 à 2019. Ses personnages se frottent à de nouveaux défis, dont le principal semble être de faire de l’argent. S’il reste encore des idéalistes dans cette dernière génération, nombreux sont ceux qui veulent faire fortune.
    L’autrice continue à dévider le fil de leurs existences, s’attachant à décrire l’intimité d’une famille qui a évolué, grandi, fait des choix, tout en profitant ou subissant les soubresauts de l’Histoire des Etats-Unis. Le 11 septembre, la guerre avec l’Irak, les scandales financiers, l’agriculture intensive, les OGM, …autant de chagrins, de difficultés, mais toujours la rage de vivre.
    C’est avec tristesse que l’on quitte les Langdon, les gentils comme les autres, après les avoir vus naître, grandir, mûrir, mourir, après les avoir accompagnés un siècle durant. Ces trois tomes furent une grande et belle aventure, une saga familiale flamboyante, avec son lot de drames et de joies, ponctuée des moments forts de l’Histoire américaine. Un bonheur de lecture de la première à la dernière page.

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    Couverture du livre « Nos révolutions » de Jane Smiley aux éditions Rivages

    Sandrine Fernandez sur Nos révolutions de Jane Smiley

    1953. Le clan Langdon est réuni dans l’Iowa pour l’enterrement de Walter. Le patriarche est mort mais sa ferme est entre les mains de son fils Joe, le seul de ses enfants à travailler la terre. Les autres ont essaimé dans tout le pays, au gré de leurs projets, de leurs envies...
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    1953. Le clan Langdon est réuni dans l’Iowa pour l’enterrement de Walter. Le patriarche est mort mais sa ferme est entre les mains de son fils Joe, le seul de ses enfants à travailler la terre. Les autres ont essaimé dans tout le pays, au gré de leurs projets, de leurs envies d’ailleurs.
    Heureux en ménage ou au bord du divorce, amoureux ou volages, dans la misère ou l’opulence, mordant la vie à pleines dents ou morts d’inquiétude, les enfants Langdon continuent leur chemin, de l’Amérique de l’après-guerre jusqu’à l’effervescence des années 80.

    Quel plaisir de retrouver Rosanna, Joe, Franck, Henry et tous les autres ! Le temps a passé depuis que les enfants couraient dans les champs autour de la ferme de Walter. Ils sont dorénavant mariés et, pour certains, parents. Dans ce deuxième tome, on les suit de 1953 à 1986 et on traverse avec eux les évènements qui secouent les Etats-Unis et le monde. A l’euphorie de la fin de la seconde guerre mondiale, succèdent la guerre froide et la peur d’une attaque atomique. Viendront ensuite, en vrac, la guerre du Vietnam, la crise de Cuba, l’assassinat de Kennedy, l’émancipation des femmes, le sida, etc. L’histoire continue sa marche et les Langdon suivent le mouvement avec plus ou moins de bonheur. On aime les accompagner qu’ils soient bienveillants ou détestables, empathiques ou égoïstes, généreux ou opportunistes.
    Encore une fois, ce roman est une belle réussite, une saga coup de cœur comme on les aime, passionnante, mêlant la petite et la grande histoire. Une immersion totale dans la famille Langdon et dans l’Amérique des années 50 à 80. Des héros et une autrice à suivre.

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    Couverture du livre « Nos premiers jours » de Jane Smiley aux éditions Rivages

    Sandrine Fernandez sur Nos premiers jours de Jane Smiley

    A vingt-cinq ans, Walter Langdon possède déjà sa propre exploitation. Sur les terres fertiles de son Iowa natal, il cultive de l’avoine, du maïs et du trèfle et élève quelques vaches, veaux et porcs. Bien sûr, il aurait pu rester dans la ferme de son père mais il voulait être son propre patron...
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    A vingt-cinq ans, Walter Langdon possède déjà sa propre exploitation. Sur les terres fertiles de son Iowa natal, il cultive de l’avoine, du maïs et du trèfle et élève quelques vaches, veaux et porcs. Bien sûr, il aurait pu rester dans la ferme de son père mais il voulait être son propre patron et surtout avoir sa propre maison pour y installer sa femme Rosanna et leurs futurs enfants. Après avoir connu les tranchées de la première guerre mondiale en France, il commence une nouvelle vie en cette année 1920. Une vie de labeur avec les travaux de la ferme, une vie d’inquiétudes -pour la météo, pour ses enfants -, une vie bien remplie avec Rosanna, parfaite femme de fermier, aussi bonne cuisinière que mère attentionnée. Et à peine le temps de souffler que déjà les enfants seront grands, de Franck, le premier-né, le fils idéal, frondeur et sûr de lui à Claire, la petite dernière.

    Année après année, de 1920 à 1953, Jane Smiley nous raconte la saga des Langdon et l’Histoire des Etats-Unis. Le couple, d’ascendance allemande, traverse les décennies au rythme des saisons, caniculaires ou glaciales, des récoltes, maigres ou florissantes, des mariages, des naissances, des décès. Au fin fond de l’Iowa, Denby, la ‘’ville’’ la plus proche de la ferme est un village de deux cents habitants, la famille vit tant bien que mal de son travail acharné. Au fil du temps, l’exploitation se modernise. Le tracteur remplace les chevaux de traits, les engrais chimiques décuplent les récoltes. Mais les enfants rêvent d’ailleurs. La ville les attire irrémédiablement, pour le plus grand soulagement de Rosanna qui espère pour eux une vie moins dure.
    Outre les joies et les larmes des Langdon, le roman raconte l’Amérique de la première moitié du XXè siècle : le krach de 1929, la grande dépression, la seconde guerre mondiale, la guerre froide, la peur des communiste, la peur de la bombe, etc.
    Ce premier tome de la trilogie ‘’Un siècle américain’’ ouvre le bal de façon magistrale. C’est passionnant, bien documenté sans être pédant. La vie quotidienne à la ferme et le tourbillon du pays engagé dans la modernité se mêlent et s’opposent pour tisser l’histoire d’une famille très attachante qu’on aura plaisir à suivre dans ‘’Nos révolutions’’. Une lecture addictive.