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Gwenael Bulteau

Gwenael Bulteau
Né en 1973, Gwenaël Bulteau est professeur des écoles. Particulièrement attiré par le roman noir, il a écrit diverses nouvelles et a remporté plusieurs prix. En 2017, il est notamment lauréat du prix de la nouvelle du festival Quais du Polar pour Encore une victoire de la police moderne ! publiée... Voir plus
Né en 1973, Gwenaël Bulteau est professeur des écoles. Particulièrement attiré par le roman noir, il a écrit diverses nouvelles et a remporté plusieurs prix. En 2017, il est notamment lauréat du prix de la nouvelle du festival Quais du Polar pour Encore une victoire de la police moderne ! publiée par la suite aux éditions 12-21. La République des faibles est son premier roman. Il a été récompensé du prix Landerneau polar en 2021.

Avis sur cet auteur (11)

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    Couverture du livre « Malheur aux vaincus » de Gwenael Bulteau aux éditions La Manufacture De Livres

    Spitfire89 sur Malheur aux vaincus de Gwenael Bulteau

    Alger en 1900, la demeure de la famille Wandell vient d’être le théâtre d’un massacre six meurtres avec les maîtres et les domestiques. Les suspects sont deux forçats du bagne qui travaillés là et qui ont voulu s'évadé.
    Le lieutenant Julien Koestler est chargé de l’affaire, il doit retrouvé...
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    Alger en 1900, la demeure de la famille Wandell vient d’être le théâtre d’un massacre six meurtres avec les maîtres et les domestiques. Les suspects sont deux forçats du bagne qui travaillés là et qui ont voulu s'évadé.
    Le lieutenant Julien Koestler est chargé de l’affaire, il doit retrouvé les évadés. Une affaire antisémite qui fait écho a celle de Dreyfus en divisant le peuple. Cela rajoute de la pression après de nombreux crimes dont sont victimes les employés de plusieurs banques.

    L'autrice décrit la colonie algérienne avec la violence des chaouchs, l’avidité des colons, et l’antisémitisme. Gwenael Bulteau va raviver les plaies du passé alors qu'ils ne sont toujours pas cicatrisé, la plume est aussi délicate que vénéneuse. Un texte très bien construit, puissant et sans fioritures. Suspense et rebondissements.


    Historique, Colonie, Massacre, Antisémitisme, Algérie.

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    Couverture du livre « Le grand soir » de Gwenael Bulteau aux éditions La Manufacture De Livres

    Spitfire89 sur Le grand soir de Gwenael Bulteau

    Un polar, historique et social, nous sommes immergé dans deux histoires rassemblés dans un seul ouvrage. D’un côté la révolte social puis de l’autre Lucie et la disparition de Jeanne. Gwenaël Bulteau mêle une nouvelle fois la fiction et la réalité pour nous tenir en haleine. Dans la construction...
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    Un polar, historique et social, nous sommes immergé dans deux histoires rassemblés dans un seul ouvrage. D’un côté la révolte social puis de l’autre Lucie et la disparition de Jeanne. Gwenaël Bulteau mêle une nouvelle fois la fiction et la réalité pour nous tenir en haleine. Dans la construction on retrouve des aspects schématique de La république des faibles avec l’enquête policière mais dans ce second roman, cela est plus effacé. Gwenaël Bulteau a surtout insisté sur le soulèvement social, la tragédie, les difficultés du quotidien, j’ai bien aimé cette lecture mais ce n’était pas le coup de coeur du premier ouvrage.


    "Il se dirigea vers le quartier de Charonne mais il n’y avait plus de trottoir, plus d’éclairage, plus d’eau courante, rien que des maisons serrées les unes contre les autres, branlantes, en ruine, et plus loin les cabanes en bois dotées d’un toit de tôle, occupées par les vagabonds, les clochards, tous les déchets de la société"

    "Clémenceau secouait toutes les casernes de France au-dessus de Paris et les soldats dégringolaient sur la ville. En montrant qu’il prenait les choses en main, le vieux poursuivait ses manœuvres électorales. Dès qu’on parlait de sécurité, les bulletins tombaient dans les urnes par poignées."

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    Couverture du livre « La république des faibles » de Gwenael Bulteau aux éditions La Manufacture De Livres

    Spitfire89 sur La république des faibles de Gwenael Bulteau

    Premier roman de Gwenaël Bulteau prix Landerneau Polar 2021. Professeur des écoles. Gwenaël Bulteau décrit la société Lyonnaise et la Croix Rousse de la fin du XVIV èmes siècles. Dans ce roman il aborde les thèmes de l’infanticide, la misère, la pédophilie et l’antisémitisme. Une histoire mêlant...
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    Premier roman de Gwenaël Bulteau prix Landerneau Polar 2021. Professeur des écoles. Gwenaël Bulteau décrit la société Lyonnaise et la Croix Rousse de la fin du XVIV èmes siècles. Dans ce roman il aborde les thèmes de l’infanticide, la misère, la pédophilie et l’antisémitisme. Une histoire mêlant l’œuvre de Zola et Vidocq, une intrigue bien mené dans le contexte historique de l’époque, patriotisme exacerbé, haine des prussiens et aspirations révolutionnaires le tout accentué par la chronique sociale où l’alcoolisme tient sa place, les femmes considérés comme des marchandises. La plume de Gwenaël Bulteau aussi poétique que vibrante, nous fait entendre la clameur d’un monde où la justice peine à imposer ses règles, au détour d’une enquête qui fera tomber les masques un à un.

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    Couverture du livre « Le grand soir » de Gwenael Bulteau aux éditions La Manufacture De Livres

    Lilyblio sur Le grand soir de Gwenael Bulteau

    22 janvier 1905, Paris. Jeanne Desroselles assiste à l'enterrement de Louise Michel dite la Louve, figure révolutionnaire de la Commune de Paris. La jeune femme, issue d'une des familles les plus riches de la capitale, disparaît ce jour-là.
    12 avril 1906, Lucie Desroselles, parcourt le Paris...
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    22 janvier 1905, Paris. Jeanne Desroselles assiste à l'enterrement de Louise Michel dite la Louve, figure révolutionnaire de la Commune de Paris. La jeune femme, issue d'une des familles les plus riches de la capitale, disparaît ce jour-là.
    12 avril 1906, Lucie Desroselles, parcourt le Paris ouvrier en grève pour retrouver sa cousine. Elle va notamment se rapprocher de Madeline Pelletier, médecin aux idées féministes et oeuvrant pour les droits sociaux des plus pauvres. Dans cette ambiance contestataire, François et son ami Albert survivent comme ils peuvent alors qu'ils sont en grève depuis des semaines. Le même jour, Antoinette Durand de Gros dit "Sorgue" , révolutionnaire anarchiste et féministe aide des grévistes ouvrières en lutte dans une cave de la ville de Roquefort. Elle est accompagnée de Leroy, son secrétaire et garde du corps.
    Le 1er mai arrive bientôt, ce sera le Grand soir pour ce grand mouvement contestataire. Qu'est-ce qui relie ce mouvement social de grand ampleur à la disparition d'une jeune femme de la haute bourgeoisie ?

    L'enquête de Lucie sur la disparition est plutôt simple et prend son temps. L'intrigue est constituée autour de plusieurs personnages qui ne se connaissent pas mais dont les liens vont se dévoiler. Il y a des retournements de situation plutôt habiles et réussis et d'autres qui m'ont moins convaincu car un peu tiré par les cheveux. Cela reste tout de même concevable et prenant.
    L'accent est davantage mis sur les luttes pour les droits sociaux et des femmes.

    Le côté historique est alors très bien mené et enrichissant. L'auteur a su incorporer naturellement dans le récit les informations essentielles pour comprendre la société et les mentalités de l'époque sans que cela soit fastidieux à comprendre. En mêlant fiction et réalité par la présence de figures historiques réelles, il donne du poids aux différents thèmes abordés.
    La révolte des ouvriers et des mineurs est très bien décrite. L'auteur a fidèlement retranscrit l'état d'esprit de ces femmes et hommes du peuple qui sont en colère et éreintés.

    L'espoir se mêle à la souffrance et à la violence. Cela conduit à une dureté dans les comportements, les propos et les sentiments éprouvés à l'égard des plus riches comme envers ses semblables. La description physique des différents protagonistes est aussi marquante. La misère, à savoir l'état d'extrême pauvreté est palpable et remuante.

    Le roman est noir et très dur. Les personnages principaux hormis Lucie sont froids et ne témoignent que peu ou aucune empathie. Cela m'a un petit dérangé même si je comprend que le contexte de l'époque l'exige. Les sentiments n'étaient pas exprimés aussi facilement. C'est par des actions concrètes que par exemple Madeline Pelletier aidait les femmes. Elle les recevaient dans son cabinet en échange de nourriture.

    J'ai malheureusement trouvé la fin du roman trop abrupte. Il y a un goût d'inachevé selon moi. Le devenir de certains personnages principaux est incertain voire complètement inexistant. Il est difficile pour moi de suivre un ou des personnages tout au long d'un récit sans qu'aucune explication ne soit donnée après le point final. Surtout lorsque les protagonistes sont dans des situations inconfortables ou en péril.

    Un polar historique court et plaisant dans l'ensemble qui m'a ravie pour l'aspect historique et engagé. Il m'a toutefois manqué quelques pages supplémentaires pour avoir une fin de roman plus aboutie et pouvoir creuser un peu plus les personnages notamment Jeanne, la disparue.