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Douze ans se sont écoulés depuis que les morts-vivants, après avoir envahi Manhattan, puis les Etats-Unis, se sont emparés de la quasi-totalité de la planète en dévorant ses habitants.
Une rescapée, Sarah, décide de sauver son ancien protecteur, le Somalien Ayaan, des griffes du tsarévitch, le plus puissant des maîtres zombies qui brigue la domination mondiale. Mais les humains sont de moins en moins nombreux. Les vivants ont connu l'enfer et pourtant le pire reste à venir. Parviendront-ils à survivre sur cette planète désolée après tant d'épreuves ?
Dans ce dernier et troisième tome de Zombie Story, nous retrouvons les personnages du premier opus, douze ans après. Sarah a grandi et accompagne Ayaan dans des missions dangereuses pour la sauvegarde des survivants en Afrique.
Mais un événement vient bouleverser les habitudes. Un russe, le tsarévitch, une liche puissante aux pouvoirs impressionnants, tente de dominer le monde dans le but d'en recréer un meilleur.
Le niveau, comme dans le deuxième épisode, est en chute libre. Bien que nous soyons dans un registre fantastique, l'histoire paraît être tirée par les cheveux, mais vous me direz -on s'en fout, on est mort.
L'univers est chaotique et complètement incohérent. Les vivants côtoient des morts et sont heureux de le faire. Les morts ne tentent plus de manger les vivants, et le russe boit le sang par petites gorgées à une vivante. C'est quoi ce mélange. En tout cas, il ne prend pas. C'est ennuyeux. L'auteur veut nous proposer de l'horreur, de l'action, des sentiments, mais la mise en place du scénario qui à la base est un peu brinquebalant, est difficile. On souffle tout le long comme si ce roman faisait partie des derniers kilomètres d'un marathon non préparé.
Heureusement que l'écriture est fluide et permet de rapidement passer sur des longs, longs, longs passages sans queue ni tête.
Cette trilogie avait plutôt bien débuté, l'idée étant assez intéressante, mais si elle n'est pas innovante, mais l'auteur a poussé le vice trop loin. Deux cent pages auraient largement suffi, on en a mille deux cent en tout. Quel calvaire !
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