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Yoro le pêcheur : Dans la tragédie du Chemin de Fer Congo-Océan, de Poto-Poto au terminus de Deauville

Couverture du livre « Yoro le pêcheur : Dans la tragédie du Chemin de Fer Congo-Océan, de Poto-Poto au terminus de Deauville » de Christian Kader Keita aux éditions Paari
  • Date de parution :
  • Editeur : Paari
  • EAN : 9782842201357
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

YORO Thiam, pêcheur sénégalais d'origine mauritanienne, est arrivé au Congo en 1921, pour le projet de construction du Chemin de Fer Congo Océan (CFCO). Albertini, directeur du projet, fit appel à son ami Yoro Thiam pour l'épauler comme chef de chantier. Des Roumains, des Chinois, des Tchadiens,... Voir plus

YORO Thiam, pêcheur sénégalais d'origine mauritanienne, est arrivé au Congo en 1921, pour le projet de construction du Chemin de Fer Congo Océan (CFCO). Albertini, directeur du projet, fit appel à son ami Yoro Thiam pour l'épauler comme chef de chantier. Des Roumains, des Chinois, des Tchadiens, des Soudanais, des Congolais, etc. se croisaient dans ce chantier qui patinait à cause du terrain difficile qu'est la forêt du Mayombe et d'une carence chronique en ressources humaines. Dans cette forêt surnommée « la broyeuse d'hommes », on comptait les morts par dizaine et par jour. Il fallait construire des ponts et des tunnels. L'avancée était chaotique. Ce qu'ils construisaient la veille s'écroulait le lendemain. Mais il fallait coûte que coûte livrer le chantier ! Allaient-ils réussir ? À quel prix humain ? Cette amitié entre un Français et un Sénégalais en pleine période coloniale survivra-t-elle à ce chantier hors norme ? YORO racontera l'essentiel de cette histoire à POH, son petit Fils, et lui confiera que « ... Au fur et à mesure qu'ils creusaient dans le Mayombe, ces ouvriers, devenus des Zombies se rapprochaient centimètre après centimètre de leurs propres tombes. [...] Nous faisions des voies et en même temps, nous défaisions des vies. Était-ce le progrès tant vanté ? [...] Là où ce chemin de fer avançait, l'humanité reculait, fatalement, inexorablement alors que les actionnaires de la société Batignolles, eux s'enrichissaient ... » Qui broyait la vie des hommes ? Le Mayombe ou le capitalisme ? À travers ce texte, Christian Kader KEITA présente une allégorie du capitalisme dans un contexte de colonisation au Congo. L'épopée tragique de la construction du chemin de fer Congo-Océan est dévoilée dans toutes ses couleurs, sans détours et sans filtres.

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