Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
À Yardam, la folie est sexuellement transmissible.
La population est piégée par la quarantaine dans l'espoir d'endiguer l'épidémie.
Porteur du virus, Kazan se débat avec ses démons au point qu'il ne sait plus s'il les aime ou s'il les hait.
Le salut viendra-t-il de ce couple de médecins étrangers venus s'enfermer volontairement dans la cité pour trouver un remède au terrible mal qui s'étend entre ses murs ?
Malgré l'épaisseur du livre, les chapitres défilent facilement.
Roman destinés à un public adulte avec des moments obscènes, des actes non consentis, etc
Ce que j’ai adoré dans cette lecture, c’est qu’il peut être lu comme un roman fictif apocalyptique, mais le plus plaisant pour moi a été de le lire en décortiquant tous les maux qui y sont abordés sous métaphores (schizophrénie, dépression mélancolique, dépendance aux drogues, agressions et autres actes de violence). Les maux que notre monde porte sur ses épaules à ne pas en voir le bout du tunnel.
Merci à lecteurs.com pour m’avoir fait découvrir cette autrice, roman époustouflant qui m’a conquise.
Je n'avais pas lu un livre aussi long (+ de 500 pages) depuis un moment. Parfois cela peut effrayer. On peut se dire qu'on mettra beaucoup de temps à le lire. Mais parfois, cela semble moins long qu'un roman deux fois plus court. Ici, ça a été le cas pour moi. J'ai été totalement embarquée dans l'histoire de cette épidémie mystérieuse et dévastatrice.
"À Yardam, la folie est sexuellement transmissible. Kazan est un voleur, un voltigeur, un combattant, un amateur d'art... Il est la somme de plusieurs individus, de plusieurs âmes ingérées à cause du mal étrange qui le ronge.
Kazan est un prédateur... Mais un prédateur aux abois, piégé dans une ville close. Ses victimes le hantent. Leurs voix le poussent inexorablement vers l'abîme. Pour s'en sortir, il serait prêt à tout, y compris à manipuler Feliks et Nadja, un couple de médecins étrangers venus s'enfermer dans la cité maudite pour trouver un remède. Kazan est un voleur d'esprits qui s'enfonce... jusqu'à ne plus savoir qui il est. Et en même temps qu'il chute, c'est tout Yardam qui sombre."
Une question m'a poursuivie durant toute la lecture : les médecins vont-ils réussir à trouver comment guérir les malades de cette ville ? A endiguer l'épidémie ?
J'ai trouvé que la psychologie des personnages était intéressante, pas totalement lisse, ce qui fait qu'il m'a été difficile d'aimer Kazan, tout comme il m'était impossible de le détester. J'ai beaucoup apprécié ce personnage envahi par ses voix intérieures, tout comme par son besoin de prédation, qui est parfois rattrapé par une lucidité, une envie d'être guéri, de se libérer de tout ça, et simplement d'être aimé.
J'ai cru comprendre qu'Aurélie Wellenstein écrivait des romans young adult. Dans celui-ci certains passages sont assez violents, et d'autres avec du sexe. Personnellement, je n'ai pas été surprise. Je trouve que la 4e de couverture donnait suffisamment le ton.
Ce fut donc une bonne lecture pour moi, qui m'a changée des derniers livres lus.
"A Yardam, la folie est sexuellement transmissible." Voilà la première phrase de la quatrième de couverture, et il ne m'en fallait pas plus pour être intriguée, que dis-je, happée par ce récit...
Kazan est un voleur d'esprits, il aspire l'âme de personnes choisies au hasard ou dans un objectif précis, et ces personnes s'installent alors, avec leurs propres personnalités, souvenirs et traumas, dans sa tête. Ce qui pourrait ressembler à un incroyable pouvoir se transforme vite en un abominable cauchemar schizophrène, qui mène Kazan aux portes de l'implosion.
Dans Yardam, ils sont de plus en plus nombreux comme lui, atteints de ce virus étrange. Toute la quête de Kazan va consister à chercher un remède à son mal, dans une ville frappée par la pandémie, la quarantaine et bientôt l'hystérie collective.
J'ai trouvé cet argument de base très original, et, tout au long du roman, très bien exploité et développé. Les personnages ont de l'épaisseur et les relations qu'ils entretiennent entre eux sont complexes. Tout dans ce roman inspire le malaise, jusqu'au personnage principal qu'on adore détester, puis, au fur et à mesure de sa progression, qu'on déteste aimer...
Si certaine scènes m'ont paru parfois longues ou répétitives, j'ai dans l'ensemble adoré cette lecture addictive, avec laquelle je découvre Aurélie Wellenstein ! Nul doute que je serai désormais attentive aux autres publications de l'autrice.
Merci à lecteurs.com et Pocket pour cette découverte !
https://bookshowl.blogspot.com/2020/11/yardam-aurelie-wellenstein-plib2021.html
Très différent dans le style par rapport aux autres livres d'Aurélie Wellenstein, Yardam est un gros pavé, peut-être un peu trop long, qui nous plonge dans un univers qui fait étrangement écho avec nos propres problèmes (le virus, la quarantaine, la folie humaine...)
Pour Yardam, Aurélie Wellenstein prend étonnement son temps. Ses livres ont habituellement un rythme très soutenu, le lecteur n'arrive pas à reprendre son souffle et le récit avance à mille à l'heure. Le lecteur a toujours encore le souffle coupé en lisant ce livre, mais c'est parce qu'il finit par étouffer avec les personnages qui sont cloitrés dans cette ville où se propage un étrange virus. L'auteure prend vraiment le temps de nous plonger dans l'ambiance de Yardam, cette ville au bord de la guerre civile, cette ville qui étouffe.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance. C'est un huis clos angoissant dont on ne voit pas le bout. Et pour enfoncer encore le clou, les passages dans la tête de Kazan, qui porte de nombreux démons en lui, enveloppent le tout d'un peu plus d'horreur. J'ai adoré ces passages hors du temps, très visuels et vraiment intéressants.
Malheureusement, j'ai trouvé que le récit traînait un peu en longueur et se répétait parfois. La relation je t'aime/moi non plus entre Kazan et Feliks a vraiment finit par me lasser. Je ne voyais vraiment pas le bout de ce livre et je ne comprenais pas trop où l'auteure voulait en venir et comment tout cela allait pouvoir se finir !
Au final, j'ai beaucoup aimé la fin (moi j'aime les livres qui finissent mal !) mais j'avais perdu tout intérêt pour cette histoire au fur et à mesure de ma lecture. Je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher aux personnages, ils sont toujours si déprimés et au bord de la rupture que ça a finit par m'ennuyer... Je n'ai pas très bien compris le virus, ça finit par aller dans tous les sens à son sujet et ça m'a un peu perdue.
Je crois que c'était juste trop. Trop long, trop différent de ses autres livres, trop compliqué, trop d'enjeux et de rebondissements qui ne cessent d'évoluer et de changer dans tous les sens. Ce livre n'a pas réussi à m'intéresser, j'étais très facilement distraite et je finissais par lire sans vraiment lire. C'est dommage car certaines scènes valent le détour (pour le coup on retrouve bien la patte horrifique et sanglante d'Aurélie Wellenstein) mais ça ne m'a pas suffit.
Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog : https://lesfantasydamanda.wordpress.com/
--- Le nouveau Aurélie Wellenstein ---
Comme chaque année, j’attends le dernier Aurélie Wellenstein avec beaucoup d’impatience, et je ne suis certainement pas la seule. En effet, l’auteure peut aujourd’hui compter sur un lectorat fidèle ! Son style unique, qui explore avec justesse les bas-fonds de l’âme humaine, y est certainement pour quelque chose…
Yardam n’échappe pas à cette règle. Violences, vices inavouables ou encore trahisons : voici autant d’éléments que l’on retrouve dans cette histoire. Bref, ne vous attendez pas à un conte de fée. Personnellement, ce n’était pas pour me déplaire !
Je remercie donc les éditions Scrineo pour l’envoi et Aurélie Wellenstein pour la dédicace. Pour info, ce one-shot sort dans deux jours et vous pouvez l’acquérir directement sur la boutique de la maison d’édition.
--- Dans une ambiance oppressante ---
La mise en quarantaine évoquée dans Yardam résonne avec l’actualité de façon troublante. En effet, elle n’est pas sans rappeler les mesures prises suite à l’apparition du coronavirus. Et je dois dire que la lente descente aux enfers qui nous est contée ici m’a fait froid dans le dos.
Rapidement privée de ressources, livrée à elle-même, la population périclite. Certains sont prêts à tout pour s’en sortir, trouvent des causes étranges au mal qui sévit entre les murs de la ville. Des individus sont lynchés en place publique car ils porteraient soi-disant le Malin en eux. Des femmes, de prétendues sorcières, sont destinées au bûcher. Bref, au-delà du virus qui se répand furtivement dans Yardam, la folie s’empare de chacun !
--- Pas de young adult, cette fois ---
Vous l’aurez peut-être remarqué, mais contrairement aux publications précédents de l’auteure, celle-ci vise un public adulte. Cela n’est pas sans raison ; de nombreuses scènes de sexe parsèment le récit. Et oui, le virus dont il fait mention se transmet lors de rapports sexuels. Or, il me paraît important de préciser que les passages sont particulièrement explicites, ce qui pourrait en déranger certains. Pour ma part, c’est surtout le côté malsain, de plus en plus présent au fil des pages, qui m’a déplu.
Sachez néanmoins que ce n’est pas vraiment sur ce point qu’Aurélie Wellenstein met l’accent, mais plutôt sur…
--- Des relations complexes ---
Comme dans chacun de ses romans, l’auteure creuse avec intelligence la psychologie de ses personnages. J’ai d’ailleurs l’impression que ce travail a été plus poussé encore dans Yardam, même si je ne peux vous en dire plus à ce sujet au risque de vous spoiler.
En vérité, l’écrivaine remet en question les fondements de la notion d’identité, brouille les frontières entre les individus. La folie guette leurs pensées, au point qu’ils en oublient parfois qui ils sont. Leur passé, leurs peurs, leurs envies, tout devient flou ! Il est donc difficile pour nos héros de nouer des liens, ou même de s’en défaire lorsque ceux-ci deviennent toxiques.
Vous l’aurez compris, rien n’est jamais simple et c’est justement ce qui fait l’attrait de ce one-shot !
--- Un trio victime de la mise en quarantaine ---
Dans cette histoire, nous suivons principalement Kazan, un voleur de haute voltige. En dépit de sa condition, il s’en sort plutôt bien, si l’on excepte sa maladie. Alors qu’il se sent sombrer, il cherche désespérément une solution, une issue, quelque chose susceptible de l’aider. Cette aide, il va la trouver auprès de Nadja et Feliks, un couple de médecins motivés à trouver un remède.
Et voilà, maintenant vous connaissez les trois protagonistes principaux de Yardam. Ils ne sont certes pas nombreux, mais cela permet à Aurélie Wellenstein d’approfondir leur personnalité. Elle nous offre même des pans du passé de Kazan afin de nous expliquer comment il en est arrivé là. Petit à petit, on comprend son parcours, ses erreurs. On parvient même à s’attacher à lui… pour mieux le voir succomber au virus !
Sachez-le, ce n’est pas toujours facile de le suivre dans ses errances. Bien souvent, j’ai été en désaccord avec ses choix, l’ai détesté dans ses moments de faiblesse. Pourtant, j’ai compris ses motivations.
En fait, chacun de ces personnages évolue chapitre après chapitre. Nadja se découvrira par exemple un courage dont elle ne soupçonnait pas l’existence et fera des choix difficiles, voire douteux, pour vaincre la maladie. Feliks, quant à lui, ira à la rencontre de la part sombre, pleine de violences, qui vit en lui.
Bref, en plongeant ses personnages dans une situation extrême où la survie est une priorité de tous les instants, Aurélie Wellenstein nous offre le meilleur ET le pire de l’âme humaine. Croyez-moi, on n’en sort pas indemne !
--- Quand vient la fin ---
Comme toujours, l’auteure ne nous offre pas toutes les réponses. J’ai donc refermé Yardam avec quelques questions en tête, notamment au sujet du virus. Est-ce que je suis frustrée pour autant ? Oui, un peu. Mais c’est ce qui fait le charme d’Aurélie Wellenstein, pas vrai ?
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Bird découvre que sa mère n'est autre que la poétesse dissidente Margaret Miu...
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement