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Victor hugo la voix des libertes

Couverture du livre « Victor hugo la voix des libertes » de Paul Marcus aux éditions Seguier
  • Date de parution :
  • Editeur : Seguier
  • EAN : 9782840493310
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

" Gloire aux pays où l'on parle, honte aux pays où l'on se tait ! " Telle était la réponse de Georges Clemenceau, l'ami de Victor Hugo, à l'accusation insidieuse, banale et permanente adressée au discours politique qui ne serait, en somme, pour bon nombre, que du bavardage ! Pair de France,... Voir plus

" Gloire aux pays où l'on parle, honte aux pays où l'on se tait ! " Telle était la réponse de Georges Clemenceau, l'ami de Victor Hugo, à l'accusation insidieuse, banale et permanente adressée au discours politique qui ne serait, en somme, pour bon nombre, que du bavardage ! Pair de France, député avant et après le long exil de dix-huit ans qu'il s'était imposé contre le coup d'Etat et le régime autoritaire de " Napoléon-le-Petit ", sénateur enfin, Victor Hugo fut, sans doute, celui qui sut le mieux combiner son combat permanent pour les libertés avec le génie incomparable du Verbe.
Il fut au premier rang des luttes sur les libertés : celles de la presse et de l'enseignement. Ardent défenseur de la vie, voyez ses arguments contre la peine de mort. Admirez sans retenue son discours contre la misère tenu pour l'un des plus touchants qui ait jamais été prononcé. Constatez qu'il fut écologiste avant la lettre en l'écoutant parler de la consolidation du littoral, des falaises d'Etretat et des inondations en baie de Somme.
Sachez enfin, même si on vous l'a souvent rappelé ces derniers temps, qu'il fut partisan de l'Europe et d'une monnaie unique, oui mais vous serez sans doute surpris par le choix de ses arguments. Enfin, laissez-vous aller à sa sensibilité à fleur de peau lorsqu'au Sénat, après avoir présenté une proposition de loi, il élève son discours en faveur de l'amnistie pour les communards jusqu'au sommet de l'art oratoire.
Imaginez ce qu'un jeune et talentueux écrivain, Maurice Barrès, a pu éprouver en le voyant. Dans la préface de son livre, L'homme libre, Barrès raconte " Les maîtres de la grande espèce vivaient encore. Je croisais dans le Quartier latin Taine, Renan et Leconte de Lisle. J'avais vu, de mes yeux vu, Hugo. Jour inoubliable, celui où je causais avec Leconte de Lisle et Anatole France dans la bibliothèque du Sénat et qu'un petit vieillard vigoureux - c'était le Père, c'était l'Empereur, c'était Victor Hugo - nous rejoignit ! Je mourrai sans avoir rien vu qui m'importe davantage...
Ainsi quand j'étais jeune, il y avait encore des dieux. "

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