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Semble aussi s'intéresser aux garçons de sa classe et ne cache pas son dégoût lorsqu'elle voit mijoter un brouet destiné à empoisonner le chien des voisins. Sa mère, Ursule, est consternée. C'est si important pour une sorcière de transmettre le métier à sa fille.
En dernier ressort, elle décide de confier Verte une journée par semaine à sa grand-mère, Anastabotte, puisqu'elles ont l'air de si bien s'entendre. Dès la première séance, les résultats sont excellents. On peut même dire qu'ils dépassent les espérances d'Ursule. Un peu trop, peut-être.
Être sorcière est une affaire de famille. Anastabotte, la grand-mère, est une sorcière. Ursule, sa fille, est une sorcière. Verte, la fille de cette dernière, a donc un destin tout tracé. Oui mais voilà… Les prédispositions de Verte à la sorcellerie ne sautent pas aux yeux et elle ressemble davantage à une jeune fille ordinaire qu'à une sorcière en herbe. Ce qu'elle aime, elle, c'est être comme tout le monde, aller à l'école et passer du temps avec Soufi, son camarade de classe. Elle a même un rêve : se marier ! Ursule s'inquiète et s'agace de cette situation. Heureusement, Anastabotte va prendre la jeune Verte sous son aile chaque mercredi après-midi pour tenter de faire d'elle, l'air de rien, une sorcière digne de ce nom !
Paru en 1996, le roman de Marie Desplechin propose un univers clairement moins fouillé que tout ce que vous pourrez lire après Harry Potter mais c'est parce que le monde de la sorcellerie y est somme toute assez secondaire. Si le propos est bien de transformer une jeune fille en apparence quelconque et réfractaire en sorcière aguerrie, en vérité, il est surtout question d'aborder les liens familiaux grâce à ce trio féminin, d'interroger l'absence d'un père et de sensibiliser à la différence. La narration est intéressante car elle prête la parole aux quatre protagonistes – Ursule, Anastabotte, Verte et Soufi, dans l'ordre – et, ce faisant, elle permet au lecteur de relire l'histoire au travers de quatre parcours distincts et de quatre sensibilités différentes. Je n'ai pas grand-chose à dire sur l'écriture qui n'est au demeurant pas dénuée d'humour ; relativement simple, elle conviendra sans problème aux 9-11 ans.
Etre sorcière et ne montrer aucun talent magique, un drame auquel est confronté Verte, l'héroine de cette histoire très drôle! Pour les enfants de CM1 ou 2 ou les adultes ayant gardé une âme d'enfant!
Verte a douze ans, des envies et des bouderies d’ado de son âge. Mais Ursule, la mère de Verte, est exaspérée. Quand donc Verte montrera-t-elle enfin les signes de son hérédité ? Car Verte, comme Ursule sa mère et Anastabotte sa grand-mère, est une sorcière.
Mais Verte, en plus de ne révéler aucune disposition, ne veut surtout pas être sorcière ! Elle aimerait avoir une vie normale, un amoureux, tout le contraire de sa mère qui ne lui a pas permis de connaître son père et qui passe son temps à mettre au point des sorts et des méchancetés contre ses voisins.
De guerre lasse, Ursule décide de confier Verte à sa grand-mère tous les mercredis après-midis, afin de l’éduquer… et d’être un peu tranquille ! Anastabotte se réjouit de passer du temps avec sa petite-fille. En douceur, elle commence par lui montrer son atelier, puis lui propose de faire de la jolie magie. Désarçonnée, Verte accepte et lance en l’air le nom de Soufi, un copain de classe qui semble bien s’intéresser à elle, qu’elle et sa grand-mère ont croisé à la sortie de l’école, et qu’elles ont invité à goûter.
Soufi est donc victime d’un sort, Verte s’en veut et lui avoue le rôle joué par sa famille. Les deux enfants se rapprochent, deviennent amis.
Verte passe de l’amour pour sa grand-mère à l’énervement contre sa mère, l’envie de retrouver son père, l’amitié avec Soufi… Des turpitudes d’ado, qui la mettent en colère !
Peut-être est-ce cette colère qui déclenche enfin la poussée de magie qui la prend ! Ursule est ravie. Mais Verte en profite pour demander à Anastabotte un service de sorcière…
Verte semble accepter finalement son hérédité, et en tirer parti. Peut-être que finalement, Verte pourra être une sorcière, mais à sa façon ?
Ce livre est un récit à quatre voix, puisqu’on découvre cette histoire à travers quatre narrateurs : Ursule, Anastabotte, Verte et Soufi. Chacun se raconte, raconte Verte, des épisodes communs avec des regards différents. Chacun éclaire les autres à sa façon, sans redondances puisque les points de vie diffèrent, mais en apportant des éléments nouveaux à chaque fois.
J’ai aimé ce roman assez joyeux, et la réflexion sur l’hérédité, sur les choix personnels et les attentes familiales qu’il contient. Un joli roman à lire en famille, pour discuter de la place de chacun.
https://mesmotsmeslivres.wordpress.com/2017/11/22/verte-de-marie-desplechin/
Ce livre montre un avis sur la sorcellerie.
C'est l'histoire d'une petite fille qui a 11 ans et qui ne développe toujours aucun pouvoir magique.
Sa mère (Ursule) est consternée car pour elle c'est si important de transmettre ses pouvoirs de générations en générations...
Je conseille ce livre CM2 6°.
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