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Vers la préhistoire

Couverture du livre « Vers la préhistoire » de Marcel Otte aux éditions De Boeck Superieur
Résumé:

Histoire de l'humanité la plus ancienne, depuis les origines jusqu'aux confins antiques, cet ouvrage décrit les mécanismes évolutifs qui affectent les successions de cultures, des systèmes de valeurs et des modes d'équilibre maintenus avec l'environnement Au seuil de la plus ancienne histoire... Voir plus

Histoire de l'humanité la plus ancienne, depuis les origines jusqu'aux confins antiques, cet ouvrage décrit les mécanismes évolutifs qui affectent les successions de cultures, des systèmes de valeurs et des modes d'équilibre maintenus avec l'environnement Au seuil de la plus ancienne histoire connue par les textes, l'homme social apparaît, complétement constitué, doté de systèmes de valeurs, de langages, du sens du sacré et de la notion de progrès.Entre le primate dressé sur ses pattes arrière et les civilisations antiques, s'étale, sur des millions d'années, l'aventure de la pensée en constitution. Ce manuel en retrace les traits essentiels. Il témoigne entre autres choses, de notre profonde unité avec la nature, dont nous tentons d'émerger en vain. Les étapes originelles de l'humanité furent constituées d'une cascade de défis, successivement relevés, au fil de laquelle la maîtrise des éléments naturels forgea en elle la conviction d'une puissance illimitée, mise à son service, contre le déterminisme naturel.En fin de parcours, la pensée humaine se donna des dieux, inaccessibles et faits à son image, dotés de volonté et traversés de caprices. Dès lors, il n'eut de quête que de les dépasser à leur tour, en créant la beauté et la vertu, et tendant vers elles. Ce déchirement se poursuit sous nos yeux quotidiennement car la préhistoire n'offre pas tellement la connaissance du passé que la compréhension de nous-mêmes, de nos conflits et de nos craintes.Armés par ces acquis, nous pouvons mieux contribuer à forger un destin lucide, car la quête de la liberté enclenchée il y a quelques millions d'années, implique aussitôt la nécessaire responsabilité de nos actes. Pour l'homme qui se veut être dégagé de l'emprise biologique, le choix d'un retour n'est plus permis : seule sa culture peut sauver son destin. 

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