Des idées de lecture pour ce début d'année !
L'intérêt des textes regroupés, et formant un ensemble progressif - mais progressif au sens des séries de Charles Fourier qui déploient un éventail de combinaisons autour d'un pivot, et non à l'instar du Progrès moderne unilatéralement conçu comme une avancée de la domination de la technique sur la Nature - est de se relier toujours à la crise, de la côtoyer, de la longer avant de savoir en quel point, sinon la trancher, du moins la couper.
Une transversalité, j'aimerais à le croire, au sens que Félix Guattari, en 1969, donnait à ce mot : couper transversalement en se moquant des ordres de préséance, des hiérarchies, les sociales comme celles du savoir.
On rencontrera ainsi la crise de l'humanisme, la crise du sujet, la crise de la morale et celle de la communication, avant de couper dans le vif des passions avec Fourier, précisément.
Nietzsche plusieurs fois relu, qui a nommé la crise de notre modernité et se confond avec elle ; un ton hérétique retrouvant un sens incontournable de la réalité, après avoir choisi la " ligne de fuite " de l'utopie ; ou plutôt, ou mieux, par la ligne de fuite de l'utopie.
Certes, cela ne forme que des jalons, un repérage, en marge d'études plus complètes et circonstanciées. Le mérite de ces jalons, plus retrouvés que recherchés, est d'établir, je crois, une certaine logique, sinon une continuité entre des publications qui ont paru répondre, souvent, au pur ordre de la dispersion.
Il arrive ainsi que sur une route, se retournant, on découvre une perspective et que l'on aime faire le point.
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Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."