Des chapitres qui nous mènent de page en page sans avoir envie d’arrêter.
Emily vit seule en Italie où elle passe ses journées à trouver le mot juste - elle est traductrice littéraire de métier - et à faire parler les chiffres qu'elle affectionne. Mais surtout, elle passe ses journées à attendre.
614 jours qu'elle attend. Presque deux années à se repasser en boucle la dernière journée d'Éric.
En apparence un jour comme les autres. À essayer de comprendre. À ne pas pouvoir faire son deuil. Alain est reporter d'investigation au Soir, en Belgique. Il passe ses journées à enquêter, creuser, recouper les informations. Éric, il l'a connu. Suffisamment pour s'intéresser à sa disparition.
Et encore plus quand il réapparaît...
Paul Colize signe un polar qui flirte avec la littérature générale. Ses héros nous touchent, autant qu'ils nous déroutent. Un roman polymorphe sur les parts d'ombre de chacun, sur ces secrets que l'on garde et qui finissent toujours par réapparaître.
Des chapitres qui nous mènent de page en page sans avoir envie d’arrêter.
Il y a des auteurs comme ça dont on attend la sortie du nouveau roman comme le Messie. Paul Colize fait partie de ceux-là pour moi. Pour le millésime 2019, l'auteur belge a changé d'éditeur mais pas de style et c'est tant mieux.
On retrouve ce mordant, cet esprit aiguisé à l'humour toujours aussi vif qui rend les récits de l'auteur si addictifs. Un conseil : faites le plein de sommeil avant de l'attaquer car une fois ouvert vous ne le lâcherez plus.
« Un jour comme les autres » est tout d'abord une histoire de disparition. Celle de Eric, professeur de droit international, défenseur des droits et qui , à l'occasion a publié quelques articles au vitriol dans le journal Le Soir .
Réfugiée dans un petit village du Nord de l'Italie, Emily , sa compagne , traductrice littéraire et passionnée de chiffres , l'attend depuis presque deux ans , gardant toujours au fonds de son coeur l'espoir de le revoir un jour . La police belge, quant à elle , dispose de peu de pistes : sa voiture retrouvée quelques jours après sa disparition dans le parking de l'Aéroport international de Zaventem comme si celui-ci avait mis les voiles .. Mais de nouvelles informations, communiquées par une informatrice anonyme qui publie sur un site internet spécialisé, semblent remettre en question la thèse de la fuite volontaire mise en avant par les enquêteurs . Animé et administré par un certain Michel Lambert, handicapé par de graves problèmes de santé mais passionné par les affaires de crimes non élucidés , celui-ci décide d'aider Emily dans sa quête désespérée .
De leur côté une équipe de journalistes d'investigations du quotidien Le Soir, avec à leur tête Alain Lallemand , ami du disparu , épaulé de son meilleur limier, Fred , décident de reprendre l'enquête à leur compte . Ils vont alors fouiller dans l'entourage du disparu, interroger ses collègues , analyser les rapports de Police et découvrir le détail qui cloche , passé jusqu'alors inaperçu , qui ouvre de nouvelles perspectives et jette sur l'affaire une ombre beaucoup plus noire et plus malsaine qu'attendu.
L'auteur du plat pays aime les jeux de pistes et on peut dire qu'il nous gâte avec ce nouvel ouvrage. de plus il sait avec talent agrémenter ses romans de protagonistes aux multiples personnalités dont on découvre peu à peu l'envers du décor comme ici Emily ou Eric . Avec ses deux ingrédients et un style inimitable, Paul Colize , scotche peu à peu son lectorat qui, comme ses héros cherchent la vérité aussi dure et implacable soit-elle . Il en profite pour donner un beau coup de chapeau à ses confrères journalistes et notamment ceux qui, lors d'enquêtes aux longs cours, sans aucun préjugé , quelle que soient les embûches ou les peaux de banane glissées sous leurs pieds , grâce à leur flair , leur intuition ou une perspicacité indéfectible , tentent de vérifier l'authenticité des faits coûte que coûte et de débusquer les mensonges pour mieux mettre en lumière les exactions , les abus de tout poil sans toutefois ignorer leurs conséquences .
Un jour comme les autres est divisé en quatre actes à l'image d'un opéra. Il en reprend ainsi tous les codes : une liste des personnages (bien utile !), une ouverture, une fermeture et des actes entre lesquels le décor et les personnages changent. Chaque fin d'acte est aussi l'occasion de placer un cliffhanger efficace. L'héroïne est aussi une chanteuse d'opéra et de multiples extraits parsèment le roman. Je manque malheureusement de références dans ce domaine pour en apprécier toutes les subtilités. J'ai néanmoins trouvé cette approche très originale dans la forme.
Point de héros policier, de gros bras, de sang ou de courses-poursuites effrénées ici mais des héros ordinaires qui se retrouvent au centre d'une affaire qui va parfois les dépasser, un peu à l'instar de ceux d'Harlan Coben. Ce n'est donc pas un polar, pas tout à fait un thriller mais au fond peu importe, c'est de la littérature ! L'intrigue n'est pas au centre des préoccupations de l'auteur, elle est un fil rouge tout au long du roman. Sans aucun doute, le suspense est présent mais ce sont les personnages qui font le sel du livre. Au début, nous suivons Emily d'un côté qui se révèle assez irritante à certains moments. On ne s'y attache pas facilement d'autant qu'elle fait très vite figure de suspecte. Passionnée de numérologie, elle est persuadée que les chiffres ont une influence sur notre vie. Ces derniers ont donc une place particulière dans le livre. En revanche, j'ai eu un coup de coeur pour le duo de journalistes qui mènent leurs investigations de leur côté. Leur relation marche très bien, on se réjouit de les retrouver au détour d'un prochain chapitre. En sus de ces personnages de départ, d'autres vont rejoindre l'intrigue au fur et à mesure que l'auteur tisse sa toile autour de la disparition d'Éric. Sans en révéler plus au risque de vous spoiler, les ramifications vont s'étendre et tous ces personnages vont dévoiler leurs liens et leurs desseins en nous surprenant parfois habilement. Il s'agit aussi d'un roman sur l'attente terrible, l'incertitude qu'engendre la disparition d'un proche.
Comme le précise l'auteur dans une note à la fin du roman, l'intrigue est inspirée de faits réels tout comme certains des personnages. Comme je l'ai déjà mentionné, Alain Lallemand est un vrai journaliste d'investigation tandis qu'un autre personnage est inspiré de Michel Leurquin, un spécialiste des tueries du Brabant. L'auteur s'est ainsi pas mal documenté sur différents sujets pour écrire ce roman et insère entre les chapitres des extraits d'articles de presse fictifs. Tout cela ne fait que renforcer la crédibilité du récit. Petit bémol : quelques longueurs vers la moitié du roman et un rythme assez inégal…
L'auteur dénote dans le paysage de la littérature noire de par une construction atypique pour un thriller. Chaque mot est également réfléchi et le style est sans aucun doute assuré. Une particularité dans l'écriture m'a frappée : les chapitres sur Emily sont écrits en « je » tandis que tous les autres chapitres sont écrits à la troisième personne. Original bien que perturbant au début ! La frontière entre blanche et noire n'a jamais été aussi ténue et on s'en réjouit. Cela ne ressemble à rien d'autre qu'à du Paul Colize et cela me pousse à découvrir d'autres romans de sa plume.
Un petit clin d'oeil sympathique à côté duquel je ne pouvais pas passer car il s'agit de mon auteur québécois préféré : un personnage secondaire porte le nom de Patrick Sénécal !
Chronique aussi à lire sur https://thetwinbooks.wordpress.com/2019/11/05/un-jour-comme-les-autres-paul-colize/
Je remercie chaleureusement lecteurs.com et les éditions HC Editions pour l'envoi du roman Un jour comme les autres de Paul Colize.
Emily vit seule en Italie où elle passe ses journées à trouver le mot juste - elle est traductrice littéraire de métier - et à faire parler les chiffres qu'elle affectionne.
Mais surtout... Emily passe ses journées à attendre.
614 jours qu'elle attend.
Presque deux années à se repasser en boucle la dernière journée d'Éric. En apparence un jour comme les autres. À essayer de comprendre. À ne pas pouvoir faire son deuil.
Un jour comme les autres est un très bon roman mettant en scène une femme complexe : Emily. Elle attend, désespérément, le retour de son mari Eric. Un matin il est parti comme tous les jours.. au travail... et il n'est jamais rentré depuis !
Est t'il encore vivant ? A t'il disparu volontairement ? Est t'il mort, son cadavre caché dans un coin ?? Tout le monde l'ignore, l'enquête piétine...
Alors Emily se pose des questions, se repasse les derniers instants où elle a vu son mari..
Peu à peu, nous découvrons de nombreuses choses sur le couple, sur Emily bien sur mais aussi sur Eric... qui est loin d'être un homme lisse, il a un passé... et quel passé...
Quand à Emily elle est très complexe, elle aussi est loin d'être lisse !
Ils formaient le couple idéal en apparence mais nous savons tous que les apparences sont trompeuses.
Paul Colize a écrit ici un très bon roman sur les parts d'ombre de chacun d'entre nous, sur ces secrets que l'on garde et qui finissent toujours par réapparaître.
C'est très bien écrit, plein de surprises et c'est un bon roman noir qui m'a captivé.
Ma note : un très joli quatre étoiles.
« Avis de recherche – Disparition de longue durée
Date : 14.11.2014
Lieu : Ixelles
Le matin du vendredi 14 novembre 2014, M. Éric DEGUIDE, un homme âgé de 34 ans, a quitté le domicile de sa compagne situé à Ixelles.
Depuis, il ne s’est plus manifesté.
M. DEGUIDE mesure 1 m 92 et est de corpulence mince. Il a les yeux gris-bleu et les cheveux châtains. Au moment de sa disparition, il était vêtu d’un jeans bleu, de bottines brunes et d’une veste bleu marine.
M. DEGUIDE circulait à bord d’un véhicule de marque SAAB, immatriculé FBG.454. Ce véhicule a été découvert dans le parking de l’aéroport de Zaventem en date du 19 novembre 2014.
Publié le 15/12/2014 à la requête du Procureur du Roi de Bruxelles. »
En éclairant sous plusieurs angles la disparition inexpliquée d’un prof de droit Paul Colize nous offre bien plus qu’un roman noir ou un suspense haletant. «Un jour comme les autres» pose aussi quelques questions universelles.
On le sait, les chiffres sont aussi impressionnants qu’inquiétants: tous les ans des milliers de personnes disparaissent sans que l’on puisse retrouver leurs traces. Et si certaines de ces disparitions sont volontaires, celle d’Éric n’est pas explicable, notamment pour Emily, sa compagne. Aucun fait, aucune raison, aucun mobile ne peut étayer un quelconque scénario. Voici maintenant des semaines que la police enquête sans succès. Pire même, le mystère ne fait que s’épaissir au fil des jours.
Sa voiture a été retrouvée sur un parking sans que les caméras ne filment son arrivée. Elle est stationnée sur un parking d’aéroport, mais son propriétaire n’a pas pris d’avion…
Face à toutes ces questions sans réponses, Emily essaie de s’accrocher, espère une information.
Paul Colize construit fort habilement ce suspense en mettant en scène non seulement la police, mais les autres personnes qui s’intéressent à ce mystère. Il y a là les journalistes du Soir, Alain Lallemand et son collègue Fréderic Peeters. La cellule d’investigation du quotidien n’entend pas lâcher le morceau. Il y a ensuite les internautes, des amateurs qui se passionnent pour ce type d’histoires et utilisent le réseau pour se documenter, élaborer des scénarios, vérifier des pistes. Le milieu universitaire et les collègues d’Éric, à commencer par son ami François Maertens, voudraient aussi comprendre. Sans oublier Ariane, la première épouse du disparu.
Les semaines et les mois passent. Emily, telle Pénélope, s’installe dans une longue attente, entre espoir et résignation. Pour tenir, elle a ses amis, la musique – elle est soprano – et son refuge en Italie.
Et si les faits ne s’étaient pas déroulés comme on l’imagine depuis le début? Et si on s’était concentré sur des faits trop évidents pour être vrais? Et si on avait interrogé les fausses personnes? Et si on avait écarté un peu trop vite le témoignage indiquant qu’Éric se trouvait au casino de Namur? Et si son travail avait un rapport avec sa disparition?
Petit à petit, c’est un autre scénario qui se dessine. Paul Colize réussit alors le tour de force d’entraîner son lecteur dans une autre histoire, tout aussi passionnante. Convoitises, espionnage industriel, engagement militant, groupes de pression et puissance financière vont pimenter ce roman qu’il est bien difficile de lâcher, avide d’avoir enfin le fin mot de l’histoire.
https://collectiondelivres.wordpress.com/2019/06/07/un-jour-comme-les-autres/
« Un jour comme les autres » est construit comme un opéra en quatre actes avec une trame journalistique, dont l’ouverture démarre crescendo, comme un murmure qui va en s’amplifiant.
Ici point de sang ou de courses poursuites, pourtant l’auteur nous entraine dans un roman sombre.
Les faits sont exposés comme un fil d’Ariane avec des chapitres courts, rythmés qui donnent de la saveur à l’intrigue, de l’épaisseur aux personnages fouillés.
Il entraine ses personnages à une introspection, en voulant expliquer la disparition d’Éric, il pousse Emily à réfléchir à sa nouvelle vie et le sens qu’elle souhaite lui donner. On comprend vite que l’un ne peut pas aller sans l’autre. Pour avancer et tourner la page, les réponses sont importantes. Une analyse psychologique fine de chaque personnage afin de leur permettre de prendre leur envol et s’émanciper.
Un roman noir au danger palpable, un dénouement soigneusement amené, basé sur une actualité à faire froid dans le dos, Paul Colize prête sa plume aux dénonciations de scandale géopolitiques, il met en évidence le rôle de certaines personnes dans cette quête de vérité.
Les lanceurs d’alerte et les journalistes d’investigation font un travail remarquable pour attirer l’attention sur des sujets graves mais surtout dans l’intérêt commun.
Une très belle surprise que cet excellent thriller, qui aborde des thèmes d’actualité, sans violence, un roman qu’on ne lâche pas tellement on se régale.
Eric, le compagnon d'Emilie, le 14 Novembre 2014 pars au travail et depuis as disparu.
Emily mets tout en œuvre pour rechercher l'homme de sa vie.
Est ce qu'elle va le retrouver ? Et jusqu'à ou va l'emmener cette quête ?
La première partie du livre est basée sur Emilie, la compagne d'Éric, les démarches qu'elle entreprends pour le retrouver, les personnes qu'elle va rencontrer pour obtenir des informations, son état d'esprit, ce qu'elle fait.
La deuxième partie commence quand Alain LALLEMAND, journaliste d'investigation, décident de s'occuper de cette affaire, et mets en place, une équipe, et la un doute subsiste sur la culpabilité d'Emilie, est-elle vraiment la femme sans soupçons qui cherche l'homme qu'elle soi-disant chérit.
On rentre dans une enquête addictive, ou l'équipe de journalistes du SOIR, magazine, ou ils officient régulièrement, ils vont au fond des choses, ne négligent aucune piste.
Et on est totalement embarquée dans l'action de cette enquête, jusqu'à la fin, on se demande qu'est qui s'est réellement passer ?
Au cours de ma lecture, divers rebondissements s'accumulent, effectivement, Éric avait beaucoup de secrets, bien cacher.
J'ai vraiment la ténacité et l'obstination des enquêteurs, qui vont va aller véritablement jusqu'au bout, et surtout négliger aucune piste, même celles très peu cohérentes, en partant du principe, que tout est possible.
Je connais pas du tout cet auteur, et j'ai beaucoup aimer son écriture, très immersive dans l'action, et on n'arrive pas à suspendre sa lecture, tellement on as envie de savoir la fin.
Et je finirais cette chronique en disant que j'ai également beaucoup aimer la fin et même l'auteur nous donne beaucoup de détails sur cette conclusion.
Je note le nom de cet auteur, je n'hésiterais à lire autre chose de lui.
Un point de départ très banal, une disparition.
Des personnages banalement ordinaires ( la compagne du disparu, son ami geek, des journalistes d'investigation entre autres ) qui n'ont rien de héros.
Et pourtant, Paul Colize parvient à tisser un intrigue très personnelle.
Un tour de force que de transformer toute cette banalité initiale en minutieuse toile d'araignée entremêlant plusieurs temporalités, plusieurs lieux, plusieurs points de vue pour en faire un quasi thriller sans serial killer, ni flic borderline, ni hémoglobine. La classe ! Chaque chapitre recèle une micro pièce du puzzle ; on sent que chaque mot est à sa place, la place juste. Toutes les portes ouvertes sont refermées mais sur un rythme lent qui emplit de doute le lecteur et l'accroche encore plus. L'écriture de Paul Colize est un vrai atout pour donner de l'épaisseur aux événements, à la fois précise et élégante, avec une touche d'humour distancié.
Tout est pesé dans cette quête de la vérité. Mais l'auteur prend des chemins de traverse. Car en fait, ce n'est pas vraiment l'élucidation de la disparition de l'universitaire qui semble intéresser l'auteur. le dénouement est même presque trop rapide au final. Non, ce qui est passionnant, c'est la quête de vérité qui anime les autres personnages, à commencer par les deux journalistes acharnés qui enquêtent pour savoir qui sont les responsables de la disparition ( bel hommage au journalisme d'investigation et aux lancers d'alerte ) et surtout Emily, la dernière compagne, tour à tour touchante, horripilante, toujours énigmatique voire suspecte, profondément ambigüe. J'ai adoré ce personnage de prime à bord peu aimable mais qui dans sa quête de la vérité sur la disparition de son compagnon finit par comprendre qui elle est et à reprendre sa vie en main.
Un roman original, loin de toute sensation de déjà lu. Je suis ravie d'avoir rencontré l'univers de cet auteur belge !
Le vendredi 14 novembre 2014, Eric Deguide, professeur de droit à l'université, prend ses clés de voiture et quitte son appartement de Ixelles à 8h30 en disant à sa compagne Emily qu'il a un rendez-vous dans la matinée. Au premier abord, un matin comme les autres d'un jour comme les autres, la routine. Mais Eric ne rentrera jamais chez lui. Sa voiture sera retrouvé à l'aéroport de Zaventem cinq jours plus tard.
Après la disparition d'Eric, Emily, se retire en Italie, à Ranco sur les berges du Lac Majeur. Là-bas, Elle prend des cours de chants d'opéra, côtoie la population locale. Elle vit à l'heure italienne et réfléchit à ce qui a pu arriver à Eric. La jeune femme est persuadée qu'il va réapparaître bientôt. Dans le même temps, elle fait la connaissance de Michel Lambert qui a ouvert sur internet, un forum consacré aux disparitions inquiétantes.
A Bruxelles, pendant ce temps-là, Fred et Alain, journalistes au Soir, mènent l'enquête, et recoupent les informations.
Un jour comme les autres est un roman à plusieurs voix, construit en trois parties, trois actes tels trois temps d'une représentation à l'opéra. Chaque acte est composé de scènes dans lesquelles on mène l'enquête nous aussi. Tour à tour, on est avec Emily, avec les journalistes, avec Michel Lambert et d'autres personnages dont je ne parlerais pas pour ne pas spolier.
Je suis entrée très vite dans l'intrigue. le premier acte m'a captivée. Mais le personnage d'Emily m'a tout de suite agacée. Elle est antipathique, et froide, pas du tout attachante. Je n'ai pas réussi à compatir à sa peine.
A l'inverse, j'ai beaucoup aimé le duo Fred-Alain. Paul Colize nous entraîne avec eux dans une authentique enquête journalistique, avec ses dessous, ses révélations, ses risques. Un véritable travail d'investigation.
Malgré tout, j'ai décroché assez vite. J'ai ressenti une distance entre l'histoire et moi-même. le contexte de la disparition d'Eric Deguide ne m'est pas familier, et cela m'a perdue. Mais les courts chapitres et le style de Paul Colize ont quand même réussi à me faire continuer ma lecture : j'ai beaucoup aimé la plume de cet auteur que je ne connaissais pas ! L'enchaînement des révélations a su garder mon attention, même si j'aurais aimé qu'il y ait plus de suspense et de tension.
En bref, Un jour comme les autres a été une lecture mitigée pour moi : il m'a manqué une bonne dose de suspense. Pourtant, c'est une lecture qui avait très bien commencé, qui s'annonçait addictive mais qui ne m'a pas surprise ni tenue en haleine comme je l'aurais souhaité. J'ai toutefois découvert un auteur à la plume incisive, je retenterai ma chance avec Paul Colize.
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