Braquage à Genève
2 juillet 2022, deux malfaiteurs sont sur le point de dévaliser une grande bijouterie de Genève. Mais ce braquage est loin d'être un banal fait divers...
Vingt jours plus tôt, dans une banlieue cossue des rives du lac Léman, Sophie Braun s'apprête à fêter ses quarante ans. La vie lui sourit. Elle habite avec sa famille dans une magnifique villa bordée par la forêt. Mais son monde idyllique commence à vaciller.
Son mari est empêtré dans ses petits arrangements.
Son voisin, un policier pourtant réputé irréprochable, est fasciné par elle jusqu'à l'obsession et l'épie dans sa vie la plus intime.
Et un mystérieux rôdeur lui offre, le jour de son anniversaire, un cadeau qui va la bouleverser.
Il faudra de nombreux allers-retours dans le passé, loin de Genève, pour remonter à l'origine de cette intrigue diabolique dont personne ne sortira indemne. Pas même le lecteur.
Je n’avais pas relu de Joël Dicker depuis son premier bestseller. Je me souvenais d’un thriller alambiqué qui fonctionnait parfaitement. Plus de dix ans après, la recette de cet auteur semble inchangée. Dans ce nouvel opus, l’intrigue est rendue complexe par la multitude de ramifications qu’elle prend. On y suit plusieurs protagonistes, plusieurs pistes et les retournements de situations sont nombreux.
Seulement, pris par son envie de désarçonner le lecteur, le récit accumule les situations rocambolesques et les coïncidences au point qu’elles en deviennent improbables. A l’instar de certaines histoires de Michel Bussi, l’écrivain helvète semble négliger la véracité des évènements au profil d’un scénario renversant. Cette quête d’efficacité affecte aussi les acteurs du drame. En voulant rendre leurs passés nébuleux à tout prix, leur personnalité est survolée. Les personnages, surtout les femmes, en deviennent des clichés, à la limite de la caricature. Je ne suis attaché à aucun d’entre eux tant ils manquaient de nuances. Sans crédibilité, sans incarnation, ce polar est alors un objet un peu superficiel auquel j’ai eu du mal à croire.
Malgré ces éléments dérangeants, en public bienveillant, j’ai décidé de mettre ma raison de côté pour pouvoir profiter de cette écoute. L’interprétation de Laurent Natrellat est excellente et maintient le suspense jusqu’au bout. Le style de Joël Dicker est toujours simple et accessible. La mécanique est bien huilée et les chapitres s’avalent avec frénésie. Tout est chorégraphié à merveille dans l’objectif d’être efficace.
Si on ne bloque pas sur les invraisemblances, « Un animal sauvage » est donc un bon divertissement qui ravira une grande partie des lecteurs. Dans la même veine que « Harry Québert » mais beaucoup plus défectible, ce thriller sera un compagnon acceptable pour accompagner vos voyages en train. Pour les plus exigeants, son aspect préfabriqué risque de vous chagriner !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2025/01/03/985-joel-dicker-un-animal-sauvage/
Ma mère a abandonné et ma fille a aimé ; je me situe entre les deux générations.
Un Joël Dicker pur jus : un récit rythmé, pas de temps mort, une intrigue qui tient la route, un environnement bien décrit (ici des fortunés suisses), des personnages avec leur part d'ombre mais une pauvreté de style qui fait souvent grincer des dents.
C'est distrayant, cela se lit d'une traite mais je suis contente de passer à autre chose.
Déroutant... Il suffit de lire le titre des chapitres dans le sommaire pour être saisi/e d'une certaine stupeur et comprendre que ce roman va partir dans tous les sens, tirer sur toutes les ficelles temporelles possibles à des fins assumées de manipulation. Tout de ce qui est dit dans un chapitre se verra retourné et bousculé dans un prochain (de préférence à quelques centaines de pages de là). Alors certes, il y a des surprises, mais à mes yeux, trop. le lecteur est pris en otage d'un jeu de faux semblants, un voyeurisme dans lequel pourtant tout ce qui est vu ou dit serait à voir ou entendre autrement et qui provoque à force, un certain tournis. Malgré tout, le défaut de ce brassage perpétuel est aussi sa qualité et on se prend fatalement au jeu de savoir quelle sera l'ultime version de cette histoire et l'issue de ce fameux braquage, ne serait-ce que pour voir si Dicker va réussir à retomber sur ses deux jambes à rebattre ainsi sans arrêt les cartes du jeu de ses personnages. L'épaisseur des personnages justement et la qualité de l'intrigue que j'avais tant aimés dans Livre des Baltimore m'ont ici fait défaut. Mais je discutais il y a quelques jours avec une personne qui elle a adoré et dévoré cet Animal Sauvage... Donc encore une fois, tout est affaire de goût.
Un roman simple mais percutant! Construction parfaite qui ne laisse pas le lecteur se reposer.
Deux couples de voisins Arpad et. Sophie, Greg et Karine, l'un banquier et l'autre policier et deux épouses: l'une envie l’autre et la seconde cherche une amie. Ils se côtoient et s'apprécient. Le policier s'improvise voyeur et profite de sa position pour espionner l'autre. Le banquier n’est pas toujours honnête envers soi-même et sa famille. L'histoire fait des allers-retours dans la narration pour aider le lecteur à y voir plus clair et à découvrir le plus vite possible qui est qui et surtout qui fait quoi. C'est une histoire tellement captivante que ce n’est pas possible de lâcher le livre avant la fin.
Dans la banlieue proche de Genève, un quartier résidentiel pour gens huppés.
Récemment une zone pavillonnaire s'est construite, surnommée « La verrue » par les habitants déjà en place. ,
Sophie, avocate, et Arpad, banquier y vivent dans une somptueuse demeure toute vitrée à l'orée de la forêt.
Greg, policier, et Karine, vendeuse dans une boutique, vivent dans un petit pavillon de « La verrue »
Malgré leur différence sociale, les deux couples deviennent amis.
Un braquage est prévu à Genève.
Les deux couples vont y être impliqués de manières bien différentes.
Le lecteur est porté de surprises en surprises, de révélations en révélations.
On peut dire que c'est palpitant et qu'on veut toujours en savoir plus.
Cependant, l'écriture est basique, sans personnalité, sans originalité.
Certaines situations sont bateaux, comme l'inspectrice amoureuse et intrusive.
Un roman plutôt palpitant mais un peu faible au niveau purement littéraire.
Cela aurait pu être très sympa...Mais quelle chronologie alambiquée,on s'y perd!des braqueurs originaux;de l'amour égoïste mais on ne s'ennuie pas avec les multiples rebondissements:à condition de tout remettre dans l'ordre à la fin.Un bon moment!
Un peu déçue de ce nouveau roman de Joel Dicker dont j'avais beaucoup apprécié certains titres comme L'affaire Harry Quebert. Je trouve qu'il y a nettement moins de suspense ici que dans ses autres romans, pas de retournement de situation spectaculaire, ce n'est pas une intrigue très embrouillée comme on aime habituellement chez cet auteur. Mais ce livre se lit bien, l'écriture est agréable, rien à dire, c'est juste le suspense qui est beaucoup moins fouillé ici.
Très bien, j'avais quelques craintes en l'achetant, très rapidement j'ai été convaincu .
on passe un bon moment de lecture et l'intrigue est très bien faite
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