1852, pendant la 2e guerre anglo-birmane. Le sergent Arthur Bowman doit accomplir une mission secrète. Mais l'expédition tourne mal et les hommes sont capturés et torturés pendant plusieurs mois. Seuls dix d'entre eux survivront.
Londres, 1858. Alors qu'il noie son passé dans l'opium et l'alcool, Bowman découvre dans les égouts le cadavre d'un homme atrocement mutilé. La victime semble avoir subi les mêmes sévices que ceux qu'il a endurés six ans auparavant. Persuadé que le coupable est l'un de ses anciens compagnons de captivité, Bowman décide de partir à sa recherche.
De la jungle birmane à l'Amérique de la conquête de l'Ouest en passant par les bas-fonds londoniens, l'histoire d'une quête personnelle et de la métamorphose d'un homme, dans un monde en pleine mutation.
Venu du polar, Antonin Varenne rejoint la littérature populaire de haut vol, enjouée, référencée, intelligente. Un sacré bouquin. Thierry Gandillot, Les Échos.
689 pages… eh bien je n’irai pas jusqu’au bout.
J’abandonne à la 330ème.
J’ai bien laissé sa chance à cette histoire. Donné comme un grand roman d’aventure, je la cherche l’aventure… je le trouve bien lent et ne trouve aucun plaisir à le lire.
En 1852, lors d’une mission le sergent Bowman, avec 10 de ses hommes, a réchappé à la capture et tortures lors de la guerre contre les Birmans. En 1858, devenu policier, il est soupçonné lorsqu’on retrouve un corps mutilé dans un égout. Peu apprécié par ses collègues, violent, porté sur la boisson et la drogue, il décide de retrouver le criminel car il est certain que c’est un des soldats qui était avec lui en Birmanie.
On suit alors ses recherches qui avancent lentement et qui m’ennuient. Il ne se passe pas grand-chose. Il retrouve chacun de ses compagnons d’infortune et barre leur nom au fur et à mesure qu’il est sûr qu’ils sont innocents. La liste diminue peu à peu jusqu’à n’en laisser plus que 2 ou 3 je ne sais plus. J’ai arrêté au moment où il part aux Etats-Unis. Jusque là pas beaucoup d’action, ça traine, c’est long. J’ai essayé de lire un peu en diagonale quelques pages suivantes mais cela n’a pas l’air de bouger davantage. Je ne me sens pas de poursuivre les 359 pages suivantes.
Arthur Bowman, un ancien sergent de la Compagnie des Indes revient à Londres, détruit physiquement, psychologiquement et moralement d'Asie par la guerre. Il noie ses cauchemars dans l'alcool et l'opium. Un cadavre vient d'être découvert. Ses mutilations ressemblent étrangement à celles du sergent. Bowman décide de partir à la recherche du tueur. Nous allons voyager en Birmanie, à Londres, aux Etats-Unis à l'époque des chercheurs d'or. Ce roman est bouleversant et plein de suspens. Nous galopons au même rythme que le héros. L'auteur nous fait voyager sur un rythme haletant. Nous voyons avec plaisir évoluer Arthur Bowman au fil des pages. Il devient plus humain, il arrive à faire la paix avec lui-même. La recherche de ce tueur est pour lui une quête initiatique, qui lui permet de réapprendre à vivre. Ce héros est touchant et attachant. L'écriture est fluide, parfois brute et dure, mais toujours juste. Elle nous permet d'entrer dans le roman sans pouvoir y ressortir avant la dernière page. Ce mélange entre drame psychologique et polar est très réussit malgré l'atmosphère pesante et lourde de certains passages.
Après un début de lecture difficile (je ne sais pas pourquoi, impossible de me plonger dedans) je n'ai plus réussi à reposer ce livre allant jusqu'à veiller très, très tard .....
En effet le rythme est haletant, les personnages hyper réalistes et attachants et surtout l'aventure est au rendez-vous. Toute la partie se déroulant en Amérique nous plonge dans un véritable western, on a l'impression de galoper aux cotés du héros et de partager ses bivouacs !
En résumé, j'ai adoré "Trois mille chevaux vapeur" dont je ne peux que conseiller la lecture.
3000 Chevaux -vapeur c'est Arthur Bowman, sergent de la Compagnie des Indes, dur et endurci qui va connaître l'enfer en Birmanie, toucher le fonds à Londres et qui va se trouver confronté au meurtre sauvage d'un quidam dont les sévices subis lui rappellent ce que lui même a vécu en Asie. Il n'aura de cesse de retrouver le coupable en traversant l'Atlantique pour sillonner une nation naissante: les Etats-Unis d'Amérique.
Il y a deux lectures de ce livre. D'un côté on peut le prendre comme un livre d'aventures qui nous fait voyager à travers trois continents à une époque où l'esprit pionnier est très présent. En cela on pourrait presque retrouver son âme d'enfant (qui, je le souhaite pour vous, ne vous a pas lâché). Et puis il y a une lecture un peu plus profonde qui,toute proportion gardée, m'a fait penser au Cœur des Ténèbres de Joseph Conrad. Peut-être Est-ce la jungle birmane et toute la violence de ce livre, du héros et de tous ceux qui ont vécu l'enfer qui m'y a fait songer... Cette poursuite à travers l'ouest américain c'est aussi l'histoire d'une rémission, d'un homme qui se reconstruit, sans même vraiment s'en rendre compte. Inconsciemment Bowman veut certainement plus régler ses comptes avec son passé que retrouver un coupable tortionnaire et psychologiquement torturé.
Au final un livre que j'ai aimé lire et dans lequel je suis rentré, pas au point de me marquer véritablement mais cela reste un bonne surprise malgré parfois quelques longueurs. Parfois seulement. Donc, pour résumer, je le conseille.
Ce roman est à lire de toute urgence mais il faut prévoir le temps de s'y plonger et le pouvoir d'en sortir !
Une épopée, une histoire de vengeance, une rédemption, le grand ouest américain.. tout est là pour notre plus grand plaisir, accrochez-vous !
Quelle agréable surprise que ce roman ! Après des débuts un peu difficiles parce qu'il y a une multitude de personnages à découvrir, que le contexte est la guerre ... la suite m'a tenue en haleine jusqu'au dernier chapitre. L'auteur nous fait voyager dans le temps au milieu du 19e siècle et nous fait voyager à la fois à Londres et en Angleterre, et surtout on traverse les états-unis. D'est en ouest on découvre les paysages traversés Arthur Bowman, la naissance des villes qui de nos jours sont devenues immenses, la ruée vers l'or... Enfin à travers ce périple à la recherche du tueur, on accompagne Arthur Bowman dans son cheminement intérieur qui aboutira à une sorte d'apaisement. Son isolement et ses blessures intérieures s'atténuent au fil des routes et des rencontres. L'auteur a su ponctuer le récit de ces rencontres bienfaitrices au bon moment, chacune fait évoluer le héros mais nous fait aussi réfléchir sur nous même et nos propres vies. D'un côté historique j'ai découvert beaucoup de choses, la grande puanteur de l'été 1958 à Londres, les communautés utopiques, l'histoire des états-unis... En conclusion j'ai beaucoup aimé "Trois mille chevaux vapeur".
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