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Trois filles et leurs mères ; Marguerite Duras, Simone de Beauvoir, Colette

Couverture du livre « Trois filles et leurs mères ; Marguerite Duras, Simone de Beauvoir, Colette » de Sophie Carquain aux éditions Charleston
  • Date de parution :
  • Editeur : Charleston
  • EAN : 9782368121887
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Trois femmes. Nées au tournant du siècle, entre 1873 et 1914, Colette, Simone de Beauvoir et Marguerite Duras ont partagé un point commun : une mère majuscule, qu'elle soit fusionnelle (Sido), autoritaire (Françoise de Beauvoir) ou ambivalente (chez Duras).

Trois destins. En les faisant... Voir plus

Trois femmes. Nées au tournant du siècle, entre 1873 et 1914, Colette, Simone de Beauvoir et Marguerite Duras ont partagé un point commun : une mère majuscule, qu'elle soit fusionnelle (Sido), autoritaire (Françoise de Beauvoir) ou ambivalente (chez Duras).

Trois destins. En les faisant revivre dans leur époque, l'exotisme de l'Indochine des années vingt chez Duras, la bourgeoisie du début de siècle chez Beauvoir, la Bourgogne pour Colette, Sophie Carquain explore les relations mère-fille, tendres, complices, parfois violentes.

Trois romans. Dans ce superbe triptyque, Sophie Carquain écrit le roman de ces trois femmes reliées entre elles par un subtil jeu de correspondances. Elle raconte comment, progressivement, chacune a pris la plume pour se distancier de sa mère. Et exister.

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Avis (1)

  • Sophie Carquain nous propose le triple portrait de femmes puissantes sous un angle particulièrement intéressant, celui de leurs mères : si Colette a fait passer Sido à la postérité et Marguerite Duras a évoqué sa mère dans « Un Barrage contre le Pacifique« , en revanche on ne connait presque...
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    Sophie Carquain nous propose le triple portrait de femmes puissantes sous un angle particulièrement intéressant, celui de leurs mères : si Colette a fait passer Sido à la postérité et Marguerite Duras a évoqué sa mère dans « Un Barrage contre le Pacifique« , en revanche on ne connait presque rien de celle de Simone de Beauvoir.
    Concentrée sur l’enfance, moment où la mère a le « pouvoir », l’auteure compare, tisse des liens, note les points communs ou les différences (de milieux notamment) entre ces grandes écrivaines. Puis vient avec la jeunesse l’émancipation du lien maternel, voire la tentative de brisure nette (parfois dans la violence), éloignement mais jamais rupture totale finalement, car qu’on les aime ou les haïsse nos mères nous font et nous défont, et leur influence sur la vie ou l’oeuvre sont tangibles d’une façon ou d’une autre.

    C’est passionnant à lire, car même si ce ne sont pas n’importe quelles filles, et pas n’importe quelles mères, ces relations fusionnelles, autoritaires, intrusives, nous renvoient forcément à notre rapport avec la nôtre.
    Enfin, et ce n’est pas le moindre des mérites de l’ouvrage, il réveille l’envie de (re)lire et (re)découvrir Colette, Marguerite Duras et Simone de Beauvoir sous un prisme nouveau.

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