Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Tsunami, pandémie, attentat, guerre, menace nucléaire... Les catastrophes égrenées à longueur de journaux semblent s'emballer. L'oeil se rive, sidéré, sur les mêmes images répétées à l'envi ; les chaînes d'info en continu, comme les fils Twitter qui ressassent les dépêches AFP, en disent à la fois trop et pas assez. Comment appréhender et dire les catastrophes ? Que font-elles au langage ? C'est cette brèche entre les mots et les choses, propre à la violence subie de l'épreuve, intime comme collective, que François Laplantine tâche ici de circonscrire. Si, selon la conclusion du Tractatus, « ce dont on ne peut parler, il faut le taire », Wittgenstein luimême n'a-t-il pas proposé de le montrer ? Dans cet essai, François Laplantine le prend au sérieux et explore, du buto à Beckett, des films sur la Shoah à Maguy Marin et Antonin Artaud, comment la création montre ce qui résiste à être dit. Les formes artistiques explorées signalent alors des voies permettant d'éviter les écueils du silence mais aussi du catastrophisme tapageur. Ce que peut le langage, mais aussi ce qui l'excède.
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Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...