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Tais-toi et marche !

Couverture du livre « Tais-toi et marche ! » de Theodore Monod aux éditions Actes Sud
  • Date de parution :
  • Editeur : Actes Sud
  • EAN : 9782742737185
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Ce volume illustré de vingt-quatre photographies ou dessins de l'auteur reproduit un petit journal de route tenu par Théodore Monod lors de sa première exploration dans le "désert des déserts" (Majâbat al-Koubrâ), au cours de l'hiver 1953-1954. Un document inédit - brièvement et pudiquement... Voir plus

Ce volume illustré de vingt-quatre photographies ou dessins de l'auteur reproduit un petit journal de route tenu par Théodore Monod lors de sa première exploration dans le "désert des déserts" (Majâbat al-Koubrâ), au cours de l'hiver 1953-1954. Un document inédit - brièvement et pudiquement résumé dans L'Emeraude

des Garamantes - marqué d'une très grande sincérité, qui nous fait toucher du doigt les difficultés et parfois la détresse physique et morale de l'explorateur saharien. Cette publication coïncide avec le centenaire de la naissance de Théodore Monod (avril 1902).

L'oeuvre de Théodore Monod (1902-2000) est, pour l'essentiel, réunie chez Actes Sud et dans la collection Babel.

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Avis (1)

  • Une traversée du désert ancrée dans le réel.

    Illustré de 24 photos et dessins de l’auteur, Théodore Monod avait écrit ce petit journal lors de sa première traversée à pied du désert de Majâbat al-Koubrâ du 20 décembre 1953 (départ d’El Ghallaouya) au 21 janvier 1954 (arrivée à Chinguetti puis...
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    Une traversée du désert ancrée dans le réel.

    Illustré de 24 photos et dessins de l’auteur, Théodore Monod avait écrit ce petit journal lors de sa première traversée à pied du désert de Majâbat al-Koubrâ du 20 décembre 1953 (départ d’El Ghallaouya) au 21 janvier 1954 (arrivée à Chinguetti puis Altar en passant par Aratane) dans le cadre d’une campagne d’exploration.
    Quatre puis deux goumiers avec quatre chameaux l’accompagnent.

    Nourri de riz et de thé, il ne put refuser une coupe de l'amitié offerte d’eau de la panse d’une gazelle Adax tuée sur le chemin.
    La photo d’un squelette humain dans le sable, un homme qui probablement a séché vivant au soleil, traduit le danger d’une telle expédition.

    Chaussures ou sandales bouffées par l’émeri du sable sont inutiles et les pieds nus de Monod sont en sang et atrocement crevassés. Il en souffre terriblement ainsi que des bourrasques de vent brûlant ou des nuits glaciales mais c’est le prix à payer pour être un des premiers explorateurs à raconter et tracer scientifiquement cet endroit du monde où, entre deux haltes, s’arrêter de marcher veut dire mourir.

    Quelques lignes dans le temps comme repère pour raconter notre planète et le vivant.

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