Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
(.) Il tire, François Garnier. Sur les ombres. Et d'abord sur la sienne. Solitude, seul ou pas seul. « Tellement de monde et si peu de regards. » Bien vu. Bien crié en silence. Avec la vraie audace que seuls peuvent avoir les discrets. Regarder en face. Sans emphase. Et jusqu'à la sereine et inattendue harmonie. L'auteur fait un clin d'oeil alors à Apollinaire pour le crépuscule de « Zone ». Mais on pense surtout à la dernière phrase, magnifique, du Désert des Tartares de Dino Buzzati, de celui qui a tout perdu, pas seulement la vie, mais ses espérances les plus chères : « Puis, dans l'obscurité, bien que personne ne le voie, il sourit ». François Garnier lui aussi évoque le sourire, et puis termine par « Je plaisante. » On est tout proche, en ces deux mots chargés de pudeur. Avec la dérision en plus. En dépit (ou à cause) de cela, il faut imaginer François Garnier « presque » heureux.
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