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"Kanoro secoue la tête
Et comme une étoile à l'aurore
Le scintillement disparait.
'C'est Kanoro qui serait ignorant,
S'il pensait etre au-dessus d'eux,
Il y a de la dignité en tout', dit-il."
Elle a été douce/amère cette lecture, si fluide que je l'ai lu en moins de 24h.
Fluide grâce aux vers libres, une écriture qui m'étais inconnue et que j'ai beaucoup aimé ! Je salue donc le travail à la fois de l'autrice Sarah Crossan et celui de la traductrice Clémentine Beauvais. J'ai relevé de nombreuses citations que je trouve si douces et si belles. La lecture est donc agréable, fluide et sensible.
Le sujet m'a beaucoup touché, le livre traite avec justesse (ou du moins je le pense) de l'adaptation à un nouveau pays, une nouvelle école, un nouveau monde. Les vers rendent poétique la dureté du monde de Kasienka. Lecture rendue douce par le traitement poétique et amère puisqu'elle a ravivé des souvenirs peu agréables. Mais encore une fois la forme et le fond se prêtent bien à ce sujet.
Le personnage de Kasienka est attachant et j'ai beaucoup aimé voir son évolution au fils des vers. Finalement le livre n'est pas si long, les vers permettent à l'intrigue d'être succincte et pourtant ils montrent toute l'étendue de l'évolution de ce personnage.
Une très belle découverte, une lecture fluide, comme un souffle dans ma journée, que je recommande totalement pour découvrir les vers libres !
Un roman que j'ai dévoré !
L'écriture de Sarah Crossan est saisissante et poétique à la fois.
Le texte écrit en vers libres, insuffle encore plus d'émotions et de force à l’histoire, qui m'a beaucoup touchée.
↜↝↜↝↜
Kasienka, une jeune fille et sa mère quittent la Pologne pour aller vivre en Angleterre.
Seulement l'installation et l'adaptation dans ce nouveau pays est bien difficile.
Elles ont peu de moyens et la vie n'est pas simple pour elles.
Kasienka se sent seule et n'arrive plus à communiquer avec sa mère qui est obsédée par la recherche de son mari.
Le manque d'argent, la précarité, la solitude, la dépression et la manque de dialogue avec sa mère, Kaseinka a bien du mal à faire surface.
Mais quand en plus, au collège, certains camarades lui font mener la vie dur, c'est de l'acharnement !
La jeune fille va réussir à s'en sortir grâce à la natation où elle excelle. Et puis, la présence d'un jeune garçon qui semble s'intéresser à elle, lui redonne du courage et le sourire.
L'adolescente devra surmonter les épreuves et accepter certaines vérités...
Mais le bonheur n'est pas loin...
↜↝↜↝↜
Dans cet ouvrage, les thèmes abordés sont très forts et m'interpellent comme à chaque fois qu'ils sont évoquées.
Il est question du harcèlement scolaire, de l'immigration, du déracinement, des relations mère-fille, de l'adolescence mais aussi de l'amour.
Une histoire émouvante, sensible et réaliste.
J'ai adoré cette lecture.
Un roman jeunesse très réussi qui me donne très envie de découvrir maintenant le dernier ouvrage de l'auteure :
Moon Brothers
***** Des deux lectures, j'ai une toute petite préférence pour Swimming pool*****
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2020/04/inseparables-et-swimming-pool.html
Kasienka est polonaise et elle vient d’arriver avec sa Mama à Coventry (Angleterre). Elles y sont venues dans l’espoir de retrouver Tato, le père, enfin c’est surtout la maman qui veut absolument le récupérer. Le point de vue de Kasienka est tout autre.
« Je voudrais tant que Mama abandonne.
Qu’elle arrête de me trimbaler avec elle
Comme un dictionnaire humain. »
En Angleterre, la vie est bien différente de la Pologne, ici Mama fait du ménage dans un hôpital pour subvenir à leurs besoins et Kasienka est en sixième et se sent bien seule dans cet immense collège.
« Quoi que je porte,
J’ai toujours l’air différente.
Mes vêtements sont trop épais-
Ça, je le sais.
Je n’ai pas de style,
Je ne vois jamais ce qui cloche chez moi. »
Et des petites pestes mènent la vie dure à Kasienka, l’humiliant et la persécutant aux yeux de tous sans aucun remord.
« Je suis une renarde entourée d’une meute,
Elles vont me dévorer et recracher la graisse. »
Heureusement, il y a Kanoro, leur voisin de palier, pour les guider dans cette jungle anglaise. Médecin de profession, il aide au mieux les deux femmes pour qu’elles ne manquent de rien. Et puis, il y a William, dans l’équipe de natation du collège…
« Il est assis au bout du plongeoir,
Il me regarde.
Cinq longueurs,
Six longueurs,
Sept longueurs,
Huit longueurs,
Et quand j’arrive juste en-dessous de lui,
Au bout du grand bain,
Il se lève, étend les bras,
Et comme un épervier en chasse,
Plonge dans l’eau,
Sans effort. »
L’année dernière, j’ai pu lire Inséparables de Sarah Crossan, traduit par Clémentine Beauvais qui fut pour moi un immense coup de cœur. Un roman qui m’a fait rire et pleurer par sa beauté d’écriture en vers libres et ses thèmes abordés comme la différence, la tolérance, l’identité, la maladie et le regard des autres.
Je redécouvre la plume de cette auteure dans Swimming Pool, toujours en vers libres pour mon plus grand bonheur. Et une fois encore, les poèmes qui composent ce roman abordent des sujets sensibles tels que l’immigration, les a priori, les jugements trop hâtifs, la filiation, le rejet, le déni et bien sûr l’amour.
« L’amour c’est quoi ?
L’amour c’est Wow
L’amour c’est Irradiant
L’amour c’est Lancinant
L’amour c’est Lumineux
L’amour c’est Impérieux
L’amour c’est Angoissant
L’amour c’est Miraculeux »
Sarah Crossan détient le pouvoir de la plume poétique. Vous vous dites : qu’est-ce que c’est ? Eh bien, elle parvient à nous émouvoir avec ses mots si justes et si beaux, touchant ainsi notre petit cœur avec son lyrisme sensuel. Une lecture comme on aimerait en rencontrer plus en jeunesse.
Vous l’avez compris, Swimming Pool est une lecture forte, poignante, prenante, intense, sensible mais surtout unique en son genre, qui ne s’oublie pas de sitôt.
Un grand bravo, encore et encore à Clémentine Beauvais qui retranscrit si bien les textes de Sarah Crossan. La beauté du texte transparaît magnifiquement bien.
Swimming Pool ou mon gros coup de cœur 2018…c’est sûr !
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2019/11/14/37787856.html
Comme pour inséparables, le combo contemporain et écrit en vers libres normalement je dis non merci et encore une fois en le lisant wouah.
On suit Kasienka qui arrive de Pologne avec sa mère et va découvrir la scolarisation en tant qu'immigrée en Angleterre. Non seulement les vers libres happent le lecteur mais ils donnent une profondeur et une vision des choses très poignante et très juste. L'héroïne aime la natation est c'est particulièrement bien retranscrit. J'ai adoré le passage sur le papillon, c'était exactement ce que je ressentais à l'entrainement. La forme du texte donne un côté poétique et naturel très addictif. Je n'ai pas vu passer les pages et suis passée par toutes les émotions possibles.
Bien que pour des raisons différentes, comme dans inséparables, la narratrice tente de passer inaperçue. Deux histoires d'ados, deux fois le choix pour se protéger est l'invisibilité et pourtant ni les causes, ni les effets sont les mêmes.
C'est une lecture marquante qui a eu beaucoup d'écho avec ma propre adolescence mais qu'elle était courte cette histoire. On est si bien avec ces personnages qu'on les suivrait bien beaucoup plus longtemps même si le choix de terminer à ce moment là est un choix très fort.
J'avais tellement aimé Inséparables alors je n'ai pas hésité quand j'ai vu Swimming Pool sur les étagères de la médiathèque. Cette manière d'écrire en vers m'attire beaucoup. le sujet abordé dans ce deuxième roman traduit par Clémentine Beauvais est complètement différent.
Kasienka est polonaise. Elle quitte la Pologne avec sa mère pour rejoindre l'Angleterre. Sa mère n'est pas partie sans but. Elle veut rejoindre le père de Kasienka. Mais celui-ci n'a pas seulement quitté la Pologne. Il a quitté sa famille. Elles ne connaissent que la ville où il habite désormais.
Kasienka est collégienne. L'intégration est difficile. Ce n'est pas facile quand on vient d'un autre pays. Les autres filles se moquent de sa coiffure. de ses tenues vestimentaires. Elle ne comprend pas, mais elle encaisse.
"Aujourd'hui on m'a dit
Que j'ai pas le bon sac.
Aujourd'hui on m'a dit
Qu'il a l'air ridicule.
[…]
Je voudrais tellement savoir
Ce qui ne va pas.
Je suis au désespoir.
Je ne comprends pas."
Alors pour s'évader, Kasienka nage. Elle est même une très bonne nageuse. Mais surtout, à la piscine, il y a William. Lui ne voit pas Kasienka de la même manière que les autres. Il est la bouffée d'air de la jeune fille.
"Quand il sourit, c'est comme si devant moi
Une torche s'enflammait,
Eclairant le monde, même ses plus noirs recoins,
Et je ne peux tout simplement pas concevoir
Que tout le monde ne soit pas amoureux de lui."
Il n'est déjà pas facile d'être une adolescente. Encore moins sans doute, quand on est la nouvelle, étrangère de surcroît, dans un collège où l'on ne parle pas la langue. Où on est différent.
"Les enfants marron
Jouent avec les enfants blancs.
Les enfants noirs
Jouent avec les enfants marron.
Ils se courent après,
Mains en l'air, comme des bois de cerfs.
Et hurlent et se bousculent.
Je ne suis pas la bienvenue dans leurs jeux.
Pourquoi ? Je suis trop blanche.
Personne n'aime le trop-blanc.
Ce blanc de l'Est, ce blanc de glace,
Ce blanc des hivers polonais,
Ce blanc de la peau des vampires.
Marron, ça va – enfin en général.
Mais pas trop-blanc. Ça ne passe pas."
Tout en sensibilité et en poésie, Sarah Crossan aborde les thèmes de l'immigration, de l'intégration dans une nouvelle société, de la différence, du harcèlement scolaire, de l'adolescence et aussi de l'amitié, de la famille et de l'amour. Mais plus que tout, elle nous parle de la force d'être soi-même, de ne jamais laisser tomber, de se battre. Parce qu'avant d'être étrangère, Kasienka est Kasienka. Et Kasienka est une battante. Elle n'abandonne jamais.
"Je préfère manger toute seule toute l'année
Que de pisser sur un terrain de tennis.
Je préfère manger toute seule le reste de ma vie
Que d'obéir à Clair et ses lubies.
C'est ce que je me dis."
Ce deuxième roman m'a moins touchée que le premier, sans doute parce qu'il contient moins d'émotions, ou du moins les émotions ne sont pas de la même nature. Mais j'apprécie toujours autant la manière de Sarah Crossan de traiter des sujets difficiles. Sa poésie est douce, poignante mais surtout très juste. Sans jugement, elle raconte. Et on se laisse entraîner par ses paroles qui s'enchaînent dans de courts poèmes merveilleusement bien traduits par Clémentine Beauvais.
Swimming Pool est une bulle de douceur, dans laquelle vous vous laisserez emporter par la beauté des mots de Sarah Crossan. Ce récit poétique et sensible est un véritable message d'espoir. Vous flotterez délicatement au-dessus de cette tendre et à la fois difficile histoire qu'est celle de Kasienka.
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