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Quand il découvre un mystérieux flacon devant la porte de chez lui, Sky est loin de s'imaginer ce qui l'attend. La nuit suivante, il est transporté à travers l'espace et le temps vers Giglia, qui rappelle la ville italienne de Florence. Le jeune garçon y apprend qu'il est un Stravagante et qu'il aura un rôle très important à jouer dans cet univers parallèle.
Mais Sky n'est pas au bout de ses surprises : plongé dans les intrigues d'un couvent où les moines manient la médecine aussi bien que les poissons, il va découvrir qu'il pourrait bien ne pas être le seul Stravagante de son collège...
Sky n’a pas une vie facile, entre un père qu’il n’a jamais connu et une mère célibataire et malade dont il doit s’occuper. Et pourtant, les choses se compliquent encore lorsqu’il trouve devant sa porte d’entrée un flacon de parfum qui le transporte à Giglia, une ville talienne du seizième siècle. Là, il rencontrera d’autres Stravaganti et les aidera à mener à bien une dangereuse mission.
La Cité des fleurs, troisième tome de la saga Stravaganza, met à nouveau en scène un adolescent choisi pour voyager en Talie et aider la confrérie des Stravaganzi. Cette fois, il s’agit de Sky, un jeune métis, qui se retrouve dans le monastère de frère Sulien à Giglia. Cette ville, qui ressemble beaucoup à la Florence que nous connaissons, est très dangereuse car ce sont les Chimici qui la dirigent. Nous découvrons avec l’adolescent les dangers et rivalités qui règnent dans cet endroit pittoresque où l’on n’hésite pas recourir au poison pour venir à bout de son ennemi.
À Giglia, nous rencontrerons de nombreux personnages apparus dans les premiers livres, ce qui nous permet de constater la manière dont chacun d’entre eux a évolué, que ce soit en Talie ou en Angleterre. Ainsi, les Stravaganti ont un rôle extrêmement important en ces temps troublés ou un grand drame se prépare – sans que personne ne puisse prédire de quoi il s’agira. Les querelles d’honneur qui se trouvent au cœur de l’intrigue sont bien mises en scène, quoiqu’un peu simplistes parfois.
Je dois admettre que même si je reste une fan inconditionnée de cette saga et que j’ai apprécié ma lecture, ce livre ne pas autant transporté que les précédents. J’ai tout d’abord pensé que c’était parce que j’avais lu la version traduite plutôt que l’originale et que c’est pour cette raison que l’histoire avait moins d’impact. C’est le cas par exemple dans les dialogues du Professeur Dethridge, qui sont clairement démodés en anglais – et difficiles à comprendre de par leur orthographe – alors qu’on remarque à peine une différence de style avec les autres personnages en français. Toutefois, je pense que cela va au-delà ; en effet, l’intrigue me semblait bien trop prévisible, dans le sens où dès le début, on connaît le moment où les évènements tragiques vont se passer. Je ne dis pas qu’il n’y a aucun effet de surprise – bien au contraire – mais il y a clairement moins de retournements de situation que ce à quoi Mary Hoffman nous avait habitués. Quant aux descriptions, elle m’ont paru bien moins vivantes et réalistes qu’auparavant, et je n’ai pas réellement reconnu dans Giglia une ville bâtie sur le modèle de Florence. De même, en ce qui concerne le personnage de Sky, je l’ai trouvé en demi-teinte, bien que très attachant : contrairement à Lucien / Luciano et Georgia, qui s’impliquaient réellement dans leur mission, j’ai eu le sentiment que Sky ne trouvait jamais vraiment la raison pour laquelle il était venu en Talie.
Certains lecteurs seront sans doute un peu perdus au milieu de tous ces membres de la famille Chimici ou Nucci qu’ils rencontrent, ce que l’alternance de scènes courtes avec différents points de vue ne rend pas plus facile. Heureusement, l’arbre généalogique et les explications de l’auteur qui se trouvent à la fin sont très utiles.
Les autres personnages nous réservent toutefois bien des surprises, qu’il s’agisse de Nicholas, Luciano, Arianna, Enrico ou le grand-duc, et l’histoire ne manque clairement pas d’action. La cité des fleurs est donc un livre que je recommande encore une fois – surtout à un public jeune, mais tout le monde peut y trouver son compte – mais les adorateurs de la série Stravaganza pourraient être déçus – à moins que ce ne soit juste mon caractère qui ait fait que j’ai moins accroché.
un peu moins passionnant que les précédents
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