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Rabbit Hayes est morte, laissant derrière elle une famille brisée par le chagrin.
Désespérée, sa mère Molly se questionne sur sa foi tandis que son père Jack s'enferme dans le grenier durant des heures pour se perdre dans ses journaux intimes. Et peut-être son passé.
C'est à Davey, son frère, qu'on confie la garde de Juliet, douze ans, que Rabbit élevait seule.
Mais comment aider Juliet à surmonter son chagrin quand lui-même parvient à peine à faire face au sien ?
Il faudra du temps et beaucoup de courage aux Hayes pour réinventer leur vie ensemble. Mais le souvenir radieux de Rabbit et l'amour inconditionnel qui relie chaque membre de cette famille peu conventionnelle sauront leur faire traverser cette épreuve.
Il y aura des sourires qui transperceront la tragédie et beaucoup, beaucoup de fantaisie pour que chacun profite pleinement de cette vie, comme Rabbit l'aurait voulu.
L'auteur à succès des Derniers Jours de Rabbit Hayes nous revient un roman éclatant de générosité et de résilience. Un livre émouvant sur la mort, la famille et la joie qu'il ne tient qu'à nous de faire subsister aux moments les plus désespérés.
Sous un grand ciel bleu d'Anna McPartlin vous fera rire, pleurer et hurler de joie.
Oyez oyez braves gens ! Si vous avez versé votre petite larme avec Les derniers jours de Rabbit Hayes, vous allez recommencer immédiatement avec le prologue qui revient sur l'instant précis où Rabbit meurt. La terreur qui vous assaillent au moment de perdre un être cher est si bien décrite… ça sent le vécu.
Rabbit a eu le cancer car elle avait le gène BRCA2. Ce gène défectueux qui multiplie les risques, ce gène qui va sournoisement nous accompagner tout le long du roman, si discrètement qu'on l'oublierait presque…
Chaque chapitre met l'accent sur un des très proches de Rabbit. Il y a Molly, la mère, clé de voûte de la famille et véritable emmerdeuse qui n'en fait qu'à sa tête sans se soucier des désirs d'autrui. Je ne l'aimais déjà pas tellement dans le premier tome, je ne l'aime toujours pas. Pourtant elle doit bien avoir des qualités… Charitable et formidable il paraît. Et elle est drôle.
Puis Jack, le père, qui aime Molly et dit amen à tout, ou presque.
Grace sa sœur et Davey son frère, Juliet sa fille inconsolable, Marjorie sa meilleure amie, tous malheureux à se demander si le monde va être supportable à présent, tous unis par une grande affection. Car chez les Hayes c'est la maison du bon dieu. La porte a toujours été ouverte à tous les amis de leurs enfants. Une famille élargie en somme. Et nous, on les suit alors qu'ils tentent de surmonter cette perte immense, chacun à sa façon.
Malgré le deuil, c'est une belle histoire, celle des gens, de la vie, de la mort, de comment faire après, du lent passage de la douleur infinie liée à la perte, du sentiment d'injustice et de vide absolu, du temps qui passe inexorablement, de la reconstruction. Ça raconte un peu la vie de tout un chacun et ça dit de très belles choses, que ce soit sur le bonheur ou sur la tragédie. C'est émouvant au plus haut point, puis parfois au détour d'une larme, d'un moment de joie, d'exaspération, de convivialité, on est saisi par l'humour d'une situation, d'une phrase, et on éclate de rire. C'est ce qui m'avait fait dire du premier opus que c'était très gai alors que la mort se profilait à l'horizon.
Tous les proches de Rabbit vont être changés à jamais par sa mort, on les voit devenir autre à force d'introspection, et le chemin parcouru ne les éloignera pas d'elle mais leur fera prendre de la hauteur. Car un deuil, c'est un morceau de soi qui meurt.
Comment apprendre à vivre sans quelqu'un qui nous était indispensable ? Un jour après l'autre… et la vie continue. Et la foi dans tout ça ? Eh bien, certains la perdent dans cette ère d'après Rabbit.
C'est réellement une belle histoire où l'amitié, l'attachement et la loyauté sont prépondérants, où la famille au sens large est une colonne vertébrale, un pilier, un mur porteur, qui aide à traverser les pires moments de la vie et qui pourtant parfois ajoute de la peine à ces pires moments.
J'ai adoré cette suite où Rabbit morte est omniprésente, sans doute plus que de son vivant. Mais c'est toujours comme ça avec les défunts. Ils sont là, tout près, toujours.
Dans "Les derniers jours de Rabbit Hayes" notre très chère Rabbit laissait derrière elle ses proches pour retrouver son Johnny, cette saleté de crabe ayant remporté le combat.
Dans "Sous un grand ciel bleu", le Hayes vont désormais faire face au vide qu'a laissé la jeune femme. Nous les verrons donc vivre leur deuil, chacun à sa manière. Certains vont perdre la foi qui jusque là les portait, d'autres vont s'isoler, d'autres encore se remettre complètement en question... La famille qui dans le précédent tome nous avait fascinée par le merveilleux lien qui unissait ses membres, vit des heures sombres et les esprits commencent à s'échauffer... Vont-ils réussir à rester unis?
Une fois de plus, Anna McPartlin nous embarque avec elle et nous fait traverser une tempête d'émotions. Ainsi cette lecture se fait entre rires et larmes.
Je suis tellement triste de devoir de nouveau quitter cette famille, c'est comme s'ils faisaient partie de la mienne. C'est un livre pour lequel on ne voudrait pas qu'il y ait de fin.
Ce second volet (tant pis, je lirai le premier plus tard !) débute le 28 avril 2014, sur la mort de Rabbit – entourée de tous ses proches – dans la chambre d’un centre de soins palliatifs : il est 5h23 …
C’est son frère Davey, « célibataire endurci » (et quadragénaire un peu immature) musicien (batteur) pour une chanteuse américaine du nom de Casey qui a promis à ladite Rabbit de prendre soin de sa fille de douze ans (Juliet, alias Bunny …) Il doit repartir avec elle aux États-Unis après l’enterrement. Et c’est bien dommage si ce n’est pas au goût de tout le monde …
Pas exactement un roman choral (ou polyphonique) mais presque … Puisque chaque (principal) protagoniste de cette singulière histoire : Molly (la mère), Jack (le père), Grace (la soeur), Davey (le frère), Juliet (la fille) et Marjorie (la meilleure amie) n’aura le droit au chapitre qu’à travers la voix du narrateur …
Chez les Hayes, on a beaucoup d’amour à donner mais également de sacrés personnalités ! Surtout Molly ! Et on est parfois « bordeline » ! Surtout Ryan (un des quatre fils de Grace …) Ce qui provoque (très régulièrement) des clashs au sein de cette famille irlandaise !
Un style un tantinet déroutant, entre propos poignants et humour caustique. Les romans de cette auteure (également irlandaise) semblent majoritairement tourner autour du deuil et de la résilience. Et, si je me fie aux (rares) informations connues à son sujet, elle a été élevée par son oncle et sa tante à l’adolescence, ce qui peut laisser penser que ses intrigues sont plus ou moins autobiographiques … Un très émouvant – et non moins cocasse – récit sur une famille touchée par un drame ineffaçable, mais aussi par les soucis quotidiens de la vie. Un coup de coeur pour ce joli roman, qui n’est pas – à proprement parler – ce que l’on qualifie habituellement de « feel-good » …
« Alors maintenant j'aimerais te dire merci, Rabbit, d'avoir été mon univers, d'avoir gardé la lumière allumée, d'avoir poussé et tiré et combattu l'inconnu. Merci d'avoir été honnête et vrai et de t'être disputée avec nous tous jusqu'à la fin, et j'espère que tu es contente dans ton foutu panier. »
Ce roman est la suite de la touchante histoire de Rabbit (Les derniers jours de Rabbit Hayes).
C’est avec beaucoup d’émotions que nous retrouvons cette famille.
Elle nous avait manqué.
Le premier livre restera le plus touchant mais ce fut un réel plaisir de les voir évoluer après la mort de Rabit. Des belles retrouvailles
Anna McPartlin est une conteuse d’histoires. Elle enchante nos yeux, nos esprits. Avec « Sous un grand ciel bleu », Anna nous chuchote la famille Hayes, leur peine et chagrin, leur joie et rire, leur détermination et fatalisme, leur rêve et secret. En lisant Anna, je ne peux que faire partie de la famille Hayes grâce à son écriture, son style, son humour, sa sensibilité, sa patte si particulière.
Anna McPartlin est une magicienne. Elle nous fait passer par toutes les émotions: tristesse, joie, colère, impuissance, détermination, amour, tendresse. Elle nous raconte des moments difficiles, des moments que personne ne veut vivre mais elle le fait pudiquement, sincèrement que ces moments deviennent beaux. Tout est tendre, aimant, sensible. Elle nous raconte le chagrin de chaque membre de la famille Hayes. Elle nous livre leurs pensées, angoisses, envies. J’ai pleuré avec eux. J’ai espéré. J’ai aimé chacun d’eux avec leurs faiblesses et leurs forces. Une famille touchante, forte, soudée. Une vraie famille irlandaise comme nous pouvons nous l’imaginer.
Et cela ne serait pas un roman de Anna McPartlin si l’Irlande n’était pas là, en fond, en deuxième personnage.
Lire « Sous un grand ciel bleu », c’est, foi de Sybil, passer du rire aux larmes. C’est envie de tous les prendre dans ses bras. C’est se sentir une Hayes. C’est assurément passer un très bon moment. Et c’est surtout redouter le moment où il faut leur dire au revoir car je n’ai pas envie de leur dire au revoir!
Quelle joie de retrouver la famille Hayes et de me replonger tête la première dans la vague d’émotions qui m’avait submergée lors de la (re)lecture des Derniers jours de Rabbit !
L’histoire reprend là où elle s’était arrêtée : au chevet de Rabbit, le jour du grand départ, pour se poursuivre entre Irlande et Amérique, naviguant d’un personnage à l’autre, au gré du temps qui file.
Il sera évidemment question de deuil, de reconstruction, mais aussi de choix, de culpabilité et évidemment d’amour !
La plume de l’auteure est toujours aussi juste. Tantôt drôle, tantôt tendre, elle sait se faire mordante pour vous prendre aux tripes.
En ce qui me concerne, la magie a une nouvelle fois opéré. J’ai souri, j’ai ri, j’ai versé quelques larmes (de tristesse et surtout de joie)... Mais si le premier m’avait littéralement fait fondre en larmes, cette fois j’ai su conserver un semblant de dignité.
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