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Sorcières : femmes démoniaques

Couverture du livre « Sorcières : femmes démoniaques » de Maxime Préaud aux éditions Bnf Editions
Résumé:

Médée ou Circé, à califourchon sur un capricorne ou sur leur balai, les sorcières nous fascinent.

Elles ont inspiré des artistes majeurs tels que Bruegel l'Ancien, Dürer, Goya, Delacroix ou Ensor...
Sorciers et sorcières existent depuis l'aube des temps, mais la sorcellerie présente un... Voir plus

Médée ou Circé, à califourchon sur un capricorne ou sur leur balai, les sorcières nous fascinent.

Elles ont inspiré des artistes majeurs tels que Bruegel l'Ancien, Dürer, Goya, Delacroix ou Ensor...
Sorciers et sorcières existent depuis l'aube des temps, mais la sorcellerie présente un caractère particulier dans l'Europe chrétienne, où elle est étudiée et théorisée à la fois par l'Église et par les pouvoirs temporels. En témoignent un grand nombre de livres, de procès, de condamnations et d'exécutions au cours de la Renaissance.

Se détournant de Dieu et de son Église, sorciers et sorcières se laissent séduire par les ruses du démon, auquel ils vouent un culte idolâtre dont la manifestation suprême est l'hommage rituel qu'ils lui rendent lors de certaines cérémonies nocturnes qu'on appelle leur sabbat.



Pour les artistes, le thème de la sorcellerie constitue une inépuisable source d'inspiration. Bruegel l'Ancien ou Frans II Francken font étalage d'érudition maléfique. D'autres, comme Dürer, sont plus intéressés par l'opposition entre le corps potelé d'une jeune sorcière débutante et celui boucané d'une vieille opiniâtre. Tandis que Hans Baldung Grien (c'est-à-dire vert comme le diable) montre des sorcières nues en train de se couvrir d'onguent pour se rendre au sabbat par la voie des airs.

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