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Soleil dans une piece vide

Couverture du livre « Soleil dans une piece vide » de Claude Esteban aux éditions Farrago
  • Date de parution :
  • Editeur : Farrago
  • EAN : 9782844901170
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Quelqu'un regarde un tableau.
Il aime tellement ce tableau qu'il voudrait, Dieu sait pourquoi, ne plus le contempler seulement, mais se trouver à l'intérieur de la scène, comme un personnage, comme un livre posé sur une table.
Il n'y parvient pas. Alors il se met à regarder tous les autres... Voir plus

Quelqu'un regarde un tableau.
Il aime tellement ce tableau qu'il voudrait, Dieu sait pourquoi, ne plus le contempler seulement, mais se trouver à l'intérieur de la scène, comme un personnage, comme un livre posé sur une table.
Il n'y parvient pas. Alors il se met à regarder tous les autres tableaux de ce peintre, un par un, dans les musées - et le même phénomène se produit.
Le peintre s'appelle Edward Hopper. Il a représenté des rues désertes, des femmes dans une chambre d'hôtel, des bureaux, des gares où pas un train ne passe.
L'homme qui regarde comprend qu'il ne pourra jamais habiter chacune de ces images, qu'elles sont là et qu'elles lui échappent. Il décide donc de vivre à côté d'elles avec des mots, des mots qui, peu à peu, se, transforment en une histoire, celle du peintre peut-être, la sienne aussi, bien que l'Amérique lui soit presque étrangère.
À la fin, il lui semble avoir vécu tout cela, et lorsque le soleil, un après-midi d'été, traverse une pièce vide, il devine que le peintre va mourir et qu'il lui faut, tel Bartleby le copiste, écrire, lui, la dernière phrase du livre, poser la plume et s'effacer.
C.
E.
Soleil dans une pièce vide a reçu le prix France Culture en 1991.

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Avis (1)

  • En souvenir de l'exposition Edward Hopper à Marseille au musée Cantini en 1989. Hommage au maître absolu de la solitude dans les villes, dans les campagnes et dans les gares, au maître absolu des intérieurs, des petites histoires, du silence entre les hommes et les femmes, de la fatalité, du...
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    En souvenir de l'exposition Edward Hopper à Marseille au musée Cantini en 1989. Hommage au maître absolu de la solitude dans les villes, dans les campagnes et dans les gares, au maître absolu des intérieurs, des petites histoires, du silence entre les hommes et les femmes, de la fatalité, du vide... et de cette angoisse, qui nous saisit tous quand, seuls, en train, on approche l'entrée d'une ville et que s'amorce l'ombre noire du dernier tunnel...
    Claude Esteban a écrit ce livre suite à la première exposition du peintre en France et en Europe. Pour tous ceux qui se trouble à la vue d'un tableau d'Hopper. Pour tous ceux qu'il l'ont connu avant qu'il ne devienne célèbre et qu'il soit sur des tonnes de livre en première de couverture...

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