Selon l'expression de René Leriche, la santé c'est « la vie dans le silence des organes». C'est aussi, selon l'OMS, « un état de complet bien-être physique, mental et social qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité ». Les déterminants sociaux mais aussi les conditions de travail - physiques ou psychologiques - pèsent lourdement sur la santé. La santé publique a contribué à l'allongement de l'espérance de vie. La lutte contre l'obésité et le diabète, contre le tabagisme, qui est le premier tueur aujourd'hui, le dépistage des cancers ou des maladies infectieuses expliquent ces progrès ; tout comme l'amélioration de l'environnement, la lutte contre les pollutions, le développement de la prise en charge qui font de la santé un vrai enjeu politique et un important choix de société qui ne peut se résumer à une simple approche comptable du déficit de la sécurité sociale. Le principe de l'autonomie et du consentement des patients a pris de plus en plus d'importance et André Vacheron souligne que l'énorme progrès des technologies impose d'accompagner la science par un surplus de conscience, ayant toujours inscrit sa pratique médicale dans l'approche de Georges Duhamel qui définissait la médecine comme « une confiance qui va vers une conscience ».
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