Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
La musique est très présente dans les romans de ce que Paul Gilroy appelle l'Atlantique noir, comprenant l'Afrique subsaharienne et ses diasporas, notamment antillaises. L'étude de plusieurs romans de Michèle Rakotoson, Scholastique Mukasonga, Daniel Maximin, Léonora Miano, Kossi Efoui et Rachid Djaïdani permet de comprendre cette influence musicale et ses modalités. Les musiques de l'Atlantique noir, musiques traditionnelles, jazz ou rap, accueillent dans la forme romanesque une mémoire de la colonisation et de l'esclavage oubliée ou occultée, donnant à sentir les pertes, les hantises et les tabous qui continuent d'habiter le présent. Elles invitent aussi la littérature à réinventer la forme romanesque et à repenser le rapport de l'écriture à l'improvisation et à l'oralité, par un travail du vocabulaire, de la syntaxe ou de la structure romanesque. La musique, art du temps et de la performance, semble alors le moyen d'échapper à toutes sortes de figements et d'habitudes, dans la diégèse comme dans l'écriture.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Découvrez 5 romans en format poche et tentez de les gagner...
Lovecraft comme vous ne l'avez jamais lu, à travers une sélection de lettres qui rend son univers encore plus complexe et fascinant
Des conseils de lecture qui sentent bon la rentrée !