Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
D'une âpreté absolue, rarement égalée chez Guitry, Deburau est d'une certaine manière - avec Pasteur - le film le plus parfaitement guitryen. L'un des plus éloignés, aussi, de tout ce que son réalisateur, auteur et interprète aura jamais produit pour le grand écran, toutes époques confondues. Oubliée la légèreté des années de jeunesse, oublié pareillement le cynisme, souvent réjouissant, des productions de l'immédiat après-guerre... L'oiseau blanc épuisé qui referme les ailes sur son fils juste avant que ne jaillisse le mot «fin» en surimpression est, définitivement, un oiseau blessé, et cela se sent, de la première à la dernière bobine.
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Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
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