Le plein de belles découvertes au milieu d'une rentrée littéraire foisonnante !
Pour la première fois, j'ouvre les portes de mon Amérique, celles de la Californie où je vis depuis une quinzaine d'années, où j'enseigne la littérature française, mais aussi où j'écris tous mes romans. L'opulence de Santa Monica, l'âpre condition des minorités de Los Angeles, le désespoir des agglomérations environnantes, mais également l'enthousiasme d'une population qui porte encore en elle le rêve américain, c'est aussi mon histoire aujourd'hui. Faits divers, musique, sport, guerre des gangs, enjeux de la race, habitudes politiques et campagne de l'élection présidentielle, moeurs des Angelinos, découverte d'endroits insolites, tout est passé au crible ici pour dessiner le portrait d'une autre Amérique.
Le plein de belles découvertes au milieu d'une rentrée littéraire foisonnante !
Je n'ai pas le culte d'une terre promise. Ou du rêve américain.
Par contre, j'ai une certaine curiosité pour les gens dont on a, ou qui ont, tranché leurs racines. Pour les emmener avec eux, ailleurs, loin. Ou pas. Selon l'Histoire. Leur histoire.
J'ai ouvert le livre d'Alain Mabanckou un peu comme j'ai lu le cauchemar climatisé d'Henry Miller. Avec beaucoup de retenue. Mon Amérique à moi n'est ni la vôtre, ni la leur. Peut-être même qu'elle n'existe pas...
Nous plongeons dans les rues de Los Angeles, où l'auteur vient de déménager après avoir vécu à Santa Monica.
Nous plongeons dans une actualité brûlante. J'allais dire en ce moment. Erreur. Depuis toujours. le racisme. Les deux revers d'une même pièce.
L'exemple donné par Alain Mabanckou est très criant : Mohammed Ali, porté aux nues, champion incontesté, interdit d'entrer dans un restaurant à cause de la couleur de sa peau, en 1960.
On progresse dans ce livre comme on avance dans ce monde, amusé, surpris, inquiet, effrayé. Entre le culte du corps, du vegan, de la jeunesse éternelle. le mélange des cultures, à ne plus se comprendre parfois mais à vivre ensemble quand même. Les hommes noirs abattus par la police. Parce qu'ils étaient noirs. Les fusillades. Trump. La Covid.
C'est d'une plume intelligente que l'auteur nous embarque dans son Amérique à lui, et c'est parfois cocasse, parfois révoltant ou touchant.
Je me suis posée la question de savoir si les choses étaient si différentes que ça, ici, en France...
Les plus : Roman agréable. Livre bien écrit, facile à lire.
Les moins : L'auteur raconte sa vie aux Etats-Unis : ce n'est pas désagréable mais quel est l'intérêt ? C'est son histoire, ce n'est ni un roman, ni réellement instructif, juste sa vie et son témoignage.
Ce livre m'a parfois donné l'impression d'un livre écrit entre deux ouvrages, pour publier, et m'a déçue... D'ailleurs, il évoque des événements ultra-récents, même le coronavirus, comme pour renforcer cette impression.
Alain Mabanckou, vit en Californie depuis 15 ans. Dans ce roman, il revient sur sa vision de l’Amérique, tout parlant de l’actualité : la Covid, le confinement en France, les proches, touchés par la maladie. Actualité américaine aussi, avec Trump, son élection, et les réactions qu’elle a pu susciter, la sécheresse en Californie, et le travail des gouverneurs successifs pour gérer au mieux tous les problèmes.
Nul que lui ne sais aussi bien traiter d’un sujet brûlant entre tous : le racisme. Il décrit la violence faite aux Afro-américains, de la peur, de la place des SDF dans la ville, à la périphérie de la ville. Il dresse un portrait de cette Amérique invisible mais bien réelle et bien plus nombreuse.
Alain Mabanckou est professeur, et s’il nous parle de son enseignement, il nous parle aussi de culture dans ce livre. Il nous parle des écrivains américains, ceux qui parlent de ce sont on n’a jamais parlé avant eux, je pense à James Baldwin, à Ernest J. Gaines, des auteurs qui ne sont pas là pour être plaisants, mais pour dire. Il nous parle aussi des écrivains contemporains, comme Pia Petersen, et des personnalités engagées de notre temps. La culture, c’est aussi le rap, et le sort violent qui est souvent celui des rappeurs (agression, prison, mort parfois). Il nous parle du basket ball, de LeBron James et de Kobe Bryant, élégant jusqu’au bout envers celui qui a dépassé son propre record – Kobe Bryant et sa fille, à qui hommage est rendu aussi. Ce roman est de la trempe des romans de société qui décrit, dénonce et sensibilise. Il donne une furieuse envie d’aller au-delà des images pour mieux comprendre les non-dits « bien-pensants » de notre société.
Alain Mabanckou, vit en Californie depuis 15 ans. Dans ce roman, il revient sur sa vision de l’Amérique, tout parlant de l’actualité : la Covid, le confinement en France, les proches, touchés par la maladie. Actualité américaine aussi, avec Trump, son élection, et les réactions qu’elle a pu susciter, la sécheresse en Californie, et le travail des gouverneurs successifs pour gérer au mieux tous les problèmes.
Nul que lui ne sais aussi bien traiter d’un sujet brûlant entre tous : le racisme. Il décrit la violence faite aux Afro-américains, de la peur, de la place des SDF dans la ville, à la périphérie de la ville. Il dresse un portrait de cette Amérique invisible mais bien réelle et bien plus nombreuse.
Alain Mabanckou est professeur, et s’il nous parle de son enseignement, il nous parle aussi de culture dans ce livre. Il nous parle des écrivains américains, ceux qui parlent de ce sont on n’a jamais parlé avant eux, je pense à James Baldwin, à Ernest J. Gaines, des auteurs qui ne sont pas là pour être plaisants, mais pour dire. Il nous parle aussi des écrivains contemporains, comme Pia Petersen, et des personnalités engagées de notre temps. La culture, c’est aussi le rap, et le sort violent qui est souvent celui des rappeurs (agression, prison, mort parfois). Il nous parle du basket ball, de LeBron James et de Kobe Bryant, élégant jusqu’au bout envers celui qui a dépassé son propre record – Kobe Bryant et sa fille, à qui hommage est rendu aussi. Ce roman est de la trempe des romans de société qui décrit, dénonce et sensibilise. Il donne une furieuse envie d’aller au-delà des images pour mieux comprendre les non-dits « bien-pensants » de notre société.
Un écrivain dont j'aime le style qui nous livre ses pensées sur l'Amérique dans laquelle il habite depuis plus de 10 ans et enseigne la littérature à l’université de Californie, ca m’a forcément attiré. La visite guidée m’a plue, le dépaysement était réussi. Mais mon avis mitigé sera dû 1au fait que je suis restée sur ma faim. J’aurais voulu en savoir plus.
Avec des chapitres courts, Alain Mabanckou nous parle de son Amérique à travers des sujets très différents la littérature bien sur des auteurs comme Ernest J.Gaines, James Baldwin, de personnages qui l'ont marqué Mohamed Ali, Biddy Mason que j’ai découvert aussi, On se balade avec lui dans les rues notamment de Santa Monica ou little Ethiopia, il nous parle de la condition des afro américains, de politique. Il fait également référence, à son enfance, à son expérience, à sa relation avec son fils ou ses amis comme l’écrivain Pia Petersen.
J’ai aimé les sujets surtout les échanges avec son fils, les zooms sur les croyances qui lui reste du Congo, le chapitre sur les sapeurs (mon préféré), les balades qu’il nous offre, le mode de vie, des anecdotes avec ses amis, sa vision sur la diversité culturelle mais voilà je suis restée sur ma faim.
Je voulais en savoir plus sur son expérience, ses pensés sur chaque sujet abordé.
Pour la première fois, Alain Mabanckou n’écrit pas sur son pays de cœur, le Congo Brazzaville. Il choisit de raconter dans « Rumeurs d’Amérique » sa « transhumance » comme il aime à le rappeler, l’Afrique pendant 17 ans, puis la France, dis-sept ans aussi, et maintenant les États-Unis.
De son balcon californien spécialement aménagé, Alain Mabanckou écrit sur son Amérique, celle rêvée qu’il a dans un coin de son esprit mais aussi celle dans laquelle il vit et travaille, formant des étudiants avide de connaissances sur la littérature francophone.
Ni poésie, ni paroles de musique ni prose de fiction, cette fois-ci, Alain Mabanckou ouvre un espace semblant autobiographique où il détaille au fil des jours et par petites touches le temps qui court dans son Los Angeles et Santa Monica qu’il aime parcourir. Il présente un endroit et raconte la soirée avec un ami. Il nous décrit la lettre d’Ali punaisée sur son balcon, visible chaque jour pour lui rappeler ses valeurs. Le lecteur apprend l’histoire de Biddy Masson esclave devenue riche sage-femme. Le rap n’est jamais loin grâce aux coups de fil de son fils.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2020/08/24/alain-mabanckou/
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