Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
« C'est à Venise, cette année 86, que je fis la visite mémorable dans les Giardini d'une biennale consacrée à l'art et la science.
Dans un bloc de cristal, comme un morceau de glace translucide, une eau gelée en forme de pyramide, un diable dansait. Pas plus haute qu'une cigarette, très fine, une silhouette noire et gaie se déhanchait, en proie aux plaisirs de la vie. "Diabolus in vitro". Il m'avait touché et ne me quitterait plus, il tirerait un fil invisible entre moi et les éclats de ce monde qui me paraissait souvent brisé, inexplicable. » M. B.
Je lis ce court récit et me demande ce qu’il m’apporte.
Name dropping, situations passées, dépassées, pan de mémoires d’un auteur prolifique que je ne connaissais point (ce qui ne veut rien dire, je n’ai pas la littérature infuse).
Bon vraiment que m’apporte cette lecture ?
Et pourtant, ce Paris, cette vie, ces moments désuets m’ont plu. Comme on plonge dans une film de la nouvelle vague.
Je n’ai pas appris grand-chose sur l’auteur (un séducteur chanceux), j’ai pu rêver cette époque presque glorieuse et ai refermé ces pages en me délectant de cette plume belle et posée.
Maintenant, je vais ranger cet étrange objet parmi les rares livres que je garde une fois lu (si peu de place, tant de livres, un manoir mmm…bonne idée monsieur Braudeau)
Merci aux éditions Stock
(A lire en écoutant Gérard Manset <3 )
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