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« S'il ne doit rester qu'une dernière chose dans ce monde, ce sera nous. Ce sera la Mort?! » Le Sanctuaire n'est désormais plus que ruines. Chassées par les Semeurs de Vie, les Faucheuses ont soif de vengeance. Mais les ennemis d'Amélia et de Rain sont légion...
Que dissimule véritablement cette attaque soudaine contre l'ordre du trépas ? Que désire exactement la Santa Muerte, cette mystérieuse entité macabre mexicaine qui semble tant s'intéresser à la faucheuse rouge ?
L'étau se resserre. Les langues se délient. Les rivalités font rage et les trahisons sont nombreuses.
Existe-t-il des secrets plus dangereux que ceux de la Mort ?
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--- Une préférence pour le premier tome ? ---
Il semblerait, en effet. Il faut dire que La Santa Muerte met l’accent sur la relation Amélia/Rain, alors qu’ils s’adonnent au jeu du chat et de la souris. Et, comme vous pouvez vous en douter, ce n’est pas ce que je recherchais en priorité. Bon, en toute objectivité, leur histoire est suffisamment cocasse pour plaire à la majorité des lecteurs, mais une romance, même décalée, demeure une romance et ç’a tendance à me taper sur les nerfs. Et puis, on se lasse très vite des « Je t’aime, moi non plus ! », tout de même assez clichés.
Ceci étant dit, l’auteure en profite pour creuser le passé de Rain, et ces passages m’ont particulièrement captivée.
--- Qu’en est-il de l’intrigue ? ---
J’étais curieuse de savoir ce qui se cachait derrière les grands bouleversements survenus dans L’Apprentie Faucheuse. Néanmoins, j’ai obtenu des réponses bien trop rapidement à mon goût – ironique, n’est-ce pas ? – puisque, par la suite, l’intrigue retombe légèrement pour laisser place à la romance… et à un peu d’action. Ouf ! Notre joyeuse petite troupe doit effectivement se préparer à déjouer les plans de l’antagoniste, dont je tairai le nom.
Durant son enquête, Amélia fait par ailleurs des découvertes surprenantes, bien que pas toujours réjouissantes, ce qui permet au lecteur de creuser plus avant l’univers. J’ai apprécié en apprendre davantage sur les Semeuses, mais également sur les Cavaliers de l’Apocalypse, anciens et nouveaux.
--- La Santa Muerte, un personnage pas si central ? ---
Ce deuxième volet porte son nom et, pourtant, je dois avouer que je suis restée sur ma faim concernant ce personnage hors du commun. J’aurais souhaité en savoir plus, que ce soit au sujet de son histoire, de ses pouvoirs ou de ses sentiments. Mais peut-être J. Robin désirait-elle laisser planer un voile de mystère. Dans ce cas, c’est réussi !
En outre, Amélia et Rain occupent toute la place, au point d’éclipser les protagonistes secondaires, faucheuses comme Ankous, et c’est franchement dommage. Heureusement, le point de vue de Heaven compense un peu ce bémol.
--- Un mot sur la forme ---
Comme pour le premier numéro, les illustrations sont superbes ! Je tiens donc à saluer le talent de l’auteure en la matière. Certes, j’aurais préféré qu’elles soient disséminées dans le récit, mais ce n’est pas bien grave. Par contre, j’ai relevé pas mal de fautes d’orthographe, ce qui m’a régulièrement coupée dans ma lecture…
Quelques chapitres supplémentaires n’auraient pas été de trop
Alors que le nombre de pages restantes s’amenuisait dangereusement, je me demandais comment J. Robin allait bien pouvoir conclure son diptyque. Ce que je craignais est donc arrivé : le dénouement est expéditif.
Ainsi, même si la direction empruntée me convient, la résolution des problèmes au sein du Sanctuaire des faucheuses m’a paru simpliste, et les actions des personnages pour atteindre leur but, plus encore. Tant pis !
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