Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
À l'Exposition universelle de 1900, une rue entière est dédiée au divertissement: la rue de Paris. Théâtres et autres attractions s'y côtoient, sous le signe de la gaieté nationale, et plus précisément de sa quintessence parisienne. On y trouve, en particulier, la Maison du Rire, lieu imaginé par le journal Le Rire, dont l'ambition est de proposer à la fois des spectacles et un état du rire à la fin du siècle.
La rue de Paris constitua un échec commercial sur lequel on peut s'interroger: est-il dû à de simples raisons conjoncturelles - en particulier le retard que prirent les travaux de l'Exposition - ou, plus structurellement, à la faillite d'un esprit réduit à une simple posture caricaturale et nostalgique?
En affichant l'esprit de Paris au coeur de l'Exposition, l'État n'en a-t-il pas mis au jour la vacuité, voire accéléré la disparition? S'il n'est peut-être pas mort en 1900, à l'évidence il ne fonctionne plus comme le talisman qu'il a été pendant deux siècles: tout se passe comme s'il s'était peu à peu vidé de sa substance, transformé en lieu commun. Pour autant, la grande tradition française du rire n'a pas disparu: elle s'est muée en une machine à divertissements, installée sur la scène d'une ville imaginaire, un Paris qui joue à être Paris.
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Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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