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Réinventons l'humanité ; infinitude et droits de l'homme

Couverture du livre « Réinventons l'humanité ; infinitude et droits de l'homme » de Albert Jacquard et Helene Amblard aux éditions Sang De La Terre
Résumé:

Introduction : « Toute étoile; toute planète; toute forme d'existence est appelée à disparaître. Nous ne cherchons pas l'éternité, mais le plein épanouissement de notre humanité.
Notre système culturel, économique, financier, conduit à la négation d'une grande part des potentialités humaines.... Voir plus

Introduction : « Toute étoile; toute planète; toute forme d'existence est appelée à disparaître. Nous ne cherchons pas l'éternité, mais le plein épanouissement de notre humanité.
Notre système culturel, économique, financier, conduit à la négation d'une grande part des potentialités humaines. Cette étroitesse d'esprit risque d'amputer l'avenir commun de son pouvoir d'imagination; de transformation; de liberté.
Osons, pour une invitation à la vie, mêler à deux voix quelques vagabondages et incursions. » Dans ce petit ouvrage accessible à tous, Albert Jacquard répond aux questions d'Hélène Amblard.
Partant de l'évocation intime de lieux qu'il connaît bien (les rives du Rhône, Pechpeyrou (Cézac), Paris.), sa réflexion se poursuit par des réflexions sur des thématiques telles que la société, l'humanité, l'écologie, la nature, la politique, les sciences.
Voici un extrait sur le thème de la devise de la République française :
Hélène Amblard : Quelles projections offrir aux mots « liberté, égalité, fraternité » ?
Albert Jacquard : On peut proposer une organisation basée sur les deux mots si souvent recalés : « liberté » et « égalité ».
Auparavant, on ne parlait pas de fraternité. Les révolutionnaires de 1848 ont ajouté la fraternité, en admettant que ce n'était pas une nécessité logique.
La liberté a d'abord été réservée à tous ceux qui étaient des citoyens parce qu'ils avaient de l'or ou des terres. Encore au XIXème siècle, la liberté de voter était cantonnée dans le cadre d'un suffrage censitaire.
La liberté n'est pas une donnée. C'est un absolu, partiellement acquis, par ceux qui en bénéficient.
J'ai besoin de la liberté. Non pas de la mienne, mais de celle de tous. Introduisant la liberté, on n'est logique avec soi que s'il existe une liberté pour tous, sans exception. L'important est qu'avec les mots « liberté » et « égalité », on a tout dit.
« Fraternité » ajoute une logique biologique.

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