Des idées de lecture pour ce début d'année !
Depuis 1940, la prospection de l'uranium s'est étendue à la Terre entière.
Ce qui a permis de faire un constat : parmi les occurrences naturelles d'uranium, les indices sont innombrables, mais les concentrations valorisables par exploitation minière, rares. On s'est aussi aperçu que les concentrations d'uranium se rangent dans un petit nombre de classes aux caractères géologiques - associations minérales et géochimiques, âge, milieu géologique, morphologie des corps minéralisés - et économiques - teneur, tonnage, capacité au traitement - propres.
Il existe, en effet une typologie des gîtes d'uranium, ce qui facilite la sélection des cibles de recherche. C'est ainsi que les " rolls " de l'Ouest américain et les filons hercyniens d'Europe firent les beaux jours de l'industrie jusqu'à la découverte de l'uranium de l'Athabasca au Canada vers 1970. Cluff, d'abord, puis toute une série de gisements furent localisés à des profondeurs de plus en plus grandes.
Le champion actuel, Mc Arthur River, se trouve à 640 m de profondeur (186 000 tu à la teneur de 14,3 % u). Il s'agit là de très riches concentrations par rapport à celles connues dans les autres provinces uranifères du monde. Selon nos connaissances actuelles, l'Athabasca est unique au monde et l'intensité des phénomènes métallogéniques qui présidèrent à la formation de ce type de concentration, il y a environ 1 500 millions d'années, fit appel à des mécanismes que l'on connaît encore mal, mais bien différents de ceux auxquels sont dues les autres concentrations, et que l'on connaît bien.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."