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De Xavier Bichat (1771-1802), on connaît la célèbre formule : «La vie est l'ensemble des fonctions qui résistent à la mort», bannière du vitalisme dont Bichat fut un éminent représentant. Alors qu'il régna en biologie pendant un siècle et demi, le vitalisme est quelque peu oublié aujourd'hui et jouit d'une bien mauvaise réputation. En son temps, il se voulait une doctrine moderne et, en tant que telle, il fut professé par ce que le XVIIIe siècle comptait de progressistes et notamment la plupart des encyclopédistes. Tout comme la physique newtonienne avait remplacé le roman philosophique de la physique cartésienne, le vitalisme prétendit remplacer l'autre roman philosophique cartésien qu'était l'animal-machine. Tout comme Newton avait introduit en physique une force mystérieuse, la gravitation, dont on ne connaissait pas la nature mais dont on constatait les effets, le vitalisme voulut introduire en biologie un principe propre aux êtres vivants. Bichat entreprit ainsi de construire une physiologie à partir de propriétés «vitales», en se réclamant de Newton. Le lecteur trouvera dans ce volume les principaux textes qui exposent ce grand projet d'une physiologie vitaliste ; projet qui échoua mais d'un échec fructueux. Car si Bichat ne fonda pas la physiologie moderne (tâche qui devait revenir à Claude Bernard), il l'anticipa et créa une nouvelle science, l'histologie.
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