Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
La question de l'individualisme, ainsi que des remèdes à y opposer, se trouvent toujours au coeur des interrogations de Malraux quand il se penche sur la Chine. Il croit que l'humanisme, nourri par la vanité de l'homme, est devenu au 20e siècle un « humain-centrisme ». Les Occidentaux se trouvent « coincés » dans la préoccupation pour eux-mêmes.Et dans la culture chinoise, Malraux a perçu une dévalorisation volontaire de l'homme : par rapport à la nature, l'homme est d'une importance secondaire, tout comme l'individu par rapport à la collectivité. Mais si l'on réprime trop la volonté individuelle, l'homme se transformera peu à peu en membre soumis de la collectivité, il deviendra de moins en moins capable de penser par lui-même, et perdra ainsi sa dignité d'homme. Alors où est le point d'équilibre entre ces deux extrémités qui surestiment ou négligent la valeur individuelle ? Existe-t-il un critère pour rajuster la position de l'individu ? En confrontant les observations de Malraux avec les opinions de Mo Yan sur la culture chinoise, nous essayons de mettre en évidence les avantages et les défauts de l'attitude chinoise et aussi de ce que Malraux appelait l'"individalism"
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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