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Après un drame personnel, Jessie décide de retourner vivre chez son grand-père. Alors que le vieil homme vient de mourir, elle trouve dans sa boîte aux lettres une enveloppe contenant des documents. Ceux-ci évoquent Keowe, terre de leurs racines, dont il ne parlait jamais. Pourquoi lui adresser aujourd'hui ces coupures de journaux consacrées à un massacre familial perpétré des décennies plus tôt ?
Un riche industriel de la région, M. Webson, avait tué sa fille et sa femme avant de se suicider. Son fils cadet, Toby, n'a jamais été retrouvé. Or Mme Lamar, l'ancienne gouvernante de la famille, affirme l'avoir récemment reconnu.
L'Enfant perdu d'Eden Woods serait-il de retour ? Troublée, Jessie part enquêter sur place.
Difficile de résumer ce livre en quelques phrases.
Jessie, après un passé douloureux vit chez son grand-père.
A la mort de celui-ci, un courrier l'interpelle, il concerne la ville de Keowe où elle sait que sa famille a vécu. Elle décide de s'y rendre et alors là, dans cette ville tranquille où plane le mystère d'un drame passé, elle va se retrouver dans une histoire incroyable.
Que j'ai aimé ce livre !
Tous les personnages, même les secondaires sont d'une force incroyable.
De piste en piste, de manoir hanté à disparitions inquiétantes, on est entraîné dans une folle aventure.
C'est mené de main de maître.
L'écriture est limpide, simple, efficace.
Aucune invraisemblance, tout se tient.
J'ai dévoré ce roman avec un intérêt constant.
Nul doute que je lirai d'autres livres de Cédric Lalaury.
Un livre est une malle qui parfois recèle de sombres trésors, au coeur desquels il est délectable de se plonger. C’est le cas pour ce roman, dont le titre en lui-même »Que les ombres passent aux aveux« , si prometteur, m’a littéralement happée (la transition vers Né d’aucune femme de Franck Bouysse, se fera bien entendu…) et la couverture arborant un manoir abandonné s’imposait comme le fruit de la tentation. Je me suis donc avidement emparée de ce livre et n’en suis pas déçu. Un nouvel auteur, quoi de plus intriguant surtout promu par un concours d’écriture Kobo/Fnac…
Le style simple et agréable, agrémenté de temps à autre d’un vocabulaire recherché, sert une intrigue étoffée qui plonge ses racines dans un passé vieux de trente ans. L’atmosphère mystérieuse qui caractérise ce roman naît d’un suspense distillé progressivement par le poids des secrets, passés et présents, d’une multitude de personnages bien campés, qui ont tous semble-t-il quelque chose à dissimuler. C’est dans une ambiance délétère que va donc se dérouler la quête de Jessie, une femme meurtrie, revenue sur les traces de sa famille après la découverte d’une étrange missive envoyée à son défunt grand-père. Le manoir d’Eden Woods et tout ce qui s’y rapporte (tragédie, fantôme et sorcellerie…) lui ouvre ses portes, pour le meilleur et pour le pire. Et j’ai donc suivi Jessie avec plaisir au sein de ce voyage originel et original car bien que le sujet soit vu et revu, voici la preuve qu’une bonne histoire de tragédie familiale sur fond de rumeurs effrayantes reste très efficace, et peut-être est-ce aujourd’hui l’originalité face des thrillers plus lourdement calibrés ?
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Mon avis est partagé pour « Que les ombres passent aux aveux ». J’ai aimé le côté thriller, angoissant mais à certains moments, j’ai trouvé des longueurs, des passages où ma concentration n’était plus du tout dans ma lecture. Je me demande si cela n’est pas conséquence de la construction du roman en lui-même car il n’y a pas de chapitres, c’est un bloc de plus de 400 pages… Personnellement, j’aime avoir des chapitres, cela me permet de faire une petite pause, de souffler un peu, de savoir où arrêter ma lecture… Mais j’ai aimé l’histoire, j’ai aimé l’intrigue, j’ai aimé les rebondissements, j’ai aimé l’ambiance.
~
L’auteur, Cédric Lalaury a, une nouvelle fois, su créer une ambiance propice au thriller, avec des personnages atypiques, avec une ville ancré dans le passé. Une, non des histoires de famille qui s’entremêlent. Des secrets découverts. Des relations mises à jour. Des crimes révélés. On ne peut qu’avoir de l’empathie pour le personnage de Jessie. On ne peut que trembler mine de rien devant le manoir abandonné. On ne peut que frissonner en allant s’enfoncer dans la forêt. On ne peut qu’avoir envie de caresser Miss Muriel. « Que les ombres passent aux aveux » est un bon thriller angoissant alternant le passé et le présent pour mieux comprendre ce qui se déroule dans cette petite ville de Caroline du Sud.
Ce roman est à la limite du huis clos vu que tout se passe dans cette ville avec ses habitants. Un huis clos à l’atmosphère pesante où tout le monde paraît suspect! À découvrir!
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