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Quatre poèmes

Couverture du livre « Quatre poèmes » de Ray Dipalma aux éditions Act Mem
  • Date de parution :
  • Editeur : Act Mem
  • EAN : 9782876613881
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Ray DiPalma est l'un des grands poètes américains d'aujourd'hui. Il réunit dans ce nouveau recueil Quatre poèmes : Notes strophes et lacunes du maître d'Itoku et Gnossiennes ont été d'abord publiés dans de grandes revues littéraires anglophones. Manoeuvre et Largo sont à ce jour des poèmes... Voir plus

Ray DiPalma est l'un des grands poètes américains d'aujourd'hui. Il réunit dans ce nouveau recueil Quatre poèmes : Notes strophes et lacunes du maître d'Itoku et Gnossiennes ont été d'abord publiés dans de grandes revues littéraires anglophones. Manoeuvre et Largo sont à ce jour des poèmes inédits.
Itoku est un poème japonisant d'un auteur qui a commencé à publier une demie génération après le début de l'engouement de masse pour les choses orientales. Il nous dit : « je sais aussi planter ce décor ». Mais il le (dé)double de la mise en scène de la reconstitution d'un texte, de son établissement.
« Le bien le plus précieux est une paire de souliers » : Gnossiennes est un parcours du labyrinthe (Cnossos) sous le signe de la gnose et de la musique (française). Le problème consiste à trouver « la meilleure approche de ces ruines ». C'est un poème politique, préoccupé par les valeurs de la cité.
Les différents sens du mot manoeuvre disent une tache manuelle dans laquelle entrent des forces complexes pour régler les mouvements d'un navire, un acte chirurgical où la main s'avère irremplaçable, sans oublier la ruse pour arriver à ses fins. Les mots et le corps, les machines de leurs enchaînements dans la quête nostalgique d'un lieu dont l'existence n'est avérée que par des directions, des limites et un seuil, participent à la manoeuvre, mais celle-ci est délicate : aucune sérénité n'est permise. Si ce n'est que sous les deux ombres menaçantes, diamétralement opposées, de Bartleby et d'Igitur, il reste la musique pour étançonner le dédale, trouer l'obscurité d'un fil (éthique) d'humanité. C'est le souffle ample du largo.

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